Le Ministère de la marine pendant la Commune

Fiction & Literature, Classics, Historical
Cover of the book Le Ministère de la marine pendant la Commune by Maxime Du Camp, Maxime Du Camp
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Author: Maxime Du Camp ISBN: 1230000769679
Publisher: Maxime Du Camp Publication: November 10, 2015
Imprint: Language: French
Author: Maxime Du Camp
ISBN: 1230000769679
Publisher: Maxime Du Camp
Publication: November 10, 2015
Imprint:
Language: French

EXTRAIT:

I. L’OCCUPATION DE L’HOTEL DE LA MARINE. — LA FLOTTILLE DE LA SEINE.

 

Des lettres patentes signées du roi Louis XV, et datées du 21 juin 1757, prescrivirent la construction de la grande place qui, séparant le jardin des Tuileries de l’avenue des Champs-Elysées, a reçu, par une loi du 26 octobre 1795, le nom de place de la Concorde. L’architecte Gabriel fut chargé des travaux, qui, commencés en 1763, ne furent complètement terminés qu’en 1772. De chaque côté de la place, aux angles de la rue Royale, faisant face à la Seine, il éleva deux palais semblables, d’une rare élégance, que le temps, que les révolutions ont respectés et qui sont un des plus beaux spécimens de l’architecture française ! Le palais de droite, celui qui est le plus rapproché des Champs-Elysées, fut abandonné à des locations particulières ; celui de gauche, voisin des Tuileries, fut dans le principe le garde-meuble de la couronne. La dénomination était vicieuse et pouvait produire confusion, car c’était bien plutôt un musée qu’un garde-meuble : on y conservait les objets précieux offerts aux souverains ou leur ayant appartenu, objets historiques ; tels que l’armure de François Ier, le livre d’Heures de Richelieu, objets de valeur appartenant à la France même, tels que les tapisseries de haute lisse et les diamans de la couronne. On sait que ceux-ci y furent volés dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792. Ce fut Napoléon Ier qui changea la destination du garde-meuble et l’attribua au ministère de la marine. Mes contemporains se rappelleront sans doute que, sur le pavillon qui s’appuie à la rue Saint-Florentin, s’agitait jadis un télégraphe aérien ; celui-ci était exclusivement réservé à l’usage de la marine et correspondait avec Brest ; il a disparu depuis l’adoption de la télégraphie électrique. 

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EXTRAIT:

I. L’OCCUPATION DE L’HOTEL DE LA MARINE. — LA FLOTTILLE DE LA SEINE.

 

Des lettres patentes signées du roi Louis XV, et datées du 21 juin 1757, prescrivirent la construction de la grande place qui, séparant le jardin des Tuileries de l’avenue des Champs-Elysées, a reçu, par une loi du 26 octobre 1795, le nom de place de la Concorde. L’architecte Gabriel fut chargé des travaux, qui, commencés en 1763, ne furent complètement terminés qu’en 1772. De chaque côté de la place, aux angles de la rue Royale, faisant face à la Seine, il éleva deux palais semblables, d’une rare élégance, que le temps, que les révolutions ont respectés et qui sont un des plus beaux spécimens de l’architecture française ! Le palais de droite, celui qui est le plus rapproché des Champs-Elysées, fut abandonné à des locations particulières ; celui de gauche, voisin des Tuileries, fut dans le principe le garde-meuble de la couronne. La dénomination était vicieuse et pouvait produire confusion, car c’était bien plutôt un musée qu’un garde-meuble : on y conservait les objets précieux offerts aux souverains ou leur ayant appartenu, objets historiques ; tels que l’armure de François Ier, le livre d’Heures de Richelieu, objets de valeur appartenant à la France même, tels que les tapisseries de haute lisse et les diamans de la couronne. On sait que ceux-ci y furent volés dans la nuit du 16 au 17 septembre 1792. Ce fut Napoléon Ier qui changea la destination du garde-meuble et l’attribua au ministère de la marine. Mes contemporains se rappelleront sans doute que, sur le pavillon qui s’appuie à la rue Saint-Florentin, s’agitait jadis un télégraphe aérien ; celui-ci était exclusivement réservé à l’usage de la marine et correspondait avec Brest ; il a disparu depuis l’adoption de la télégraphie électrique. 

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