Author: | Bernard Quelquejeu, Paul Ricoeur, François Wahl | ISBN: | 9782021251715 |
Publisher: | Seuil (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1972 |
Imprint: | Seuil (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Bernard Quelquejeu, Paul Ricoeur, François Wahl |
ISBN: | 9782021251715 |
Publisher: | Seuil (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1972 |
Imprint: | Seuil (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
S’astreindre à lire les textes publiés par Hegel dans sa maturité, entre 1821 et 1831 — ce qui est fait ici exemplairement — n’est pas étudier une philosophie parmi d’autres : c’est méditer l’œuvre avec laquelle la recherche philosophique ouverte par les Grecs s’achève, atteint sa maturité et peut-être en meurt. La maturité de l’esprit, c’est la pensée du vouloir. Assignant ainsi le rôle cardinal à la volonté, Bernard Quelquejeu retrace dans sa totalité le développement spéculatif de cette idée : du besoin organique à la conscience désirante, du libre vouloir à la réalisation de l’État à travers les trois dialectiques du désir et de la rationalité, du théorique et du pratique, de la nature psychologique et de la réalité politique du vouloir. Besoin, désir et volonté apparaissent pris alors dans la continuité d’un même procès de « sublimation » menant de la nature à l’histoire. Rejoignant les questions les plus présentes de notre culture, les inscrivant dans cette philosophie de la volonté dont Marx, Nietzsche, Kierkegaard se partageront les dépouilles, Bernard Quelquejeu rencontre, en même temps que l’interpellation de Hegel, la nécessité d’un discours nouveau : une poétique de la volonté.
S’astreindre à lire les textes publiés par Hegel dans sa maturité, entre 1821 et 1831 — ce qui est fait ici exemplairement — n’est pas étudier une philosophie parmi d’autres : c’est méditer l’œuvre avec laquelle la recherche philosophique ouverte par les Grecs s’achève, atteint sa maturité et peut-être en meurt. La maturité de l’esprit, c’est la pensée du vouloir. Assignant ainsi le rôle cardinal à la volonté, Bernard Quelquejeu retrace dans sa totalité le développement spéculatif de cette idée : du besoin organique à la conscience désirante, du libre vouloir à la réalisation de l’État à travers les trois dialectiques du désir et de la rationalité, du théorique et du pratique, de la nature psychologique et de la réalité politique du vouloir. Besoin, désir et volonté apparaissent pris alors dans la continuité d’un même procès de « sublimation » menant de la nature à l’histoire. Rejoignant les questions les plus présentes de notre culture, les inscrivant dans cette philosophie de la volonté dont Marx, Nietzsche, Kierkegaard se partageront les dépouilles, Bernard Quelquejeu rencontre, en même temps que l’interpellation de Hegel, la nécessité d’un discours nouveau : une poétique de la volonté.