Author: | Michèle Emmanuelli, Hélène Parat, Guy Cabrol, Félicie Nayrou | ISBN: | 9782130807186 |
Publisher: | Presses Universitaires de France | Publication: | January 31, 2018 |
Imprint: | Presses Universitaires de France | Language: | French |
Author: | Michèle Emmanuelli, Hélène Parat, Guy Cabrol, Félicie Nayrou |
ISBN: | 9782130807186 |
Publisher: | Presses Universitaires de France |
Publication: | January 31, 2018 |
Imprint: | Presses Universitaires de France |
Language: | French |
Peut-on encore qualifier la sexualité féminine de « continent noir » alors que cette thématique a tellement été explorée après Freud ?
C’est la théorie du monisme phallique qui a été la pierre angulaire de l’approche freudienne de la sexualité féminine, l’envie du pénis étant considérée comme un organisateur psychique pour les deux sexes. Et c’est sur cet ancrage conceptuel centralisateur que les théories de Freud autour de la sexualité féminine ont été particulièrement discutées par ses héritiers. Pourtant, il a lui-même décrit d’autres versants du développement psychosexuel féminin. Et si chacune de ses propositions sur le féminin a donné lieu à débats, son analyse reste incontournable et elle demande à être réexaminée au regard tant de la clinique analytique que de l’évolution des mœurs et du statut de la femme dans notre société.
Dans cet ouvrage, plusieurs auteurs montrent combien le lien primaire à la mère apparaît comme central pour l’organisation psychosexuelle de la fille – il signe de son empreinte le complexe d’Œdipe de la petite fille, puis marque, chez la femme qu’elle devient, le choix d’objet érotique et le lien à l’homme, et enfin oriente le destin que prend son désir d’enfant. Ce lien précoce, à partir de l’importance qu’il revêt dans la cure, est au centre des réflexions, notamment autour de la prévalence de la dépression dans la population féminine et également à propos d’une question clinique très actuelle : existe-t-il des formes d’angoisses spécifiquement féminines si la femme n’est pas en proie à l’angoisse de castration ? À la suite de quoi, toujours dans le fil de ce lien primaire, de nouvelles hypothèses apparaissent chez plusieurs des auteurs sur les effets de la perte dans la psyché féminine.
Ces travaux, qui font le point sur les réflexions théorico-cliniques actuelles après un siècle de controverses, contribuent à éclairer de manière novatrice l’approche du noir continent de la sexualité féminine.
Peut-on encore qualifier la sexualité féminine de « continent noir » alors que cette thématique a tellement été explorée après Freud ?
C’est la théorie du monisme phallique qui a été la pierre angulaire de l’approche freudienne de la sexualité féminine, l’envie du pénis étant considérée comme un organisateur psychique pour les deux sexes. Et c’est sur cet ancrage conceptuel centralisateur que les théories de Freud autour de la sexualité féminine ont été particulièrement discutées par ses héritiers. Pourtant, il a lui-même décrit d’autres versants du développement psychosexuel féminin. Et si chacune de ses propositions sur le féminin a donné lieu à débats, son analyse reste incontournable et elle demande à être réexaminée au regard tant de la clinique analytique que de l’évolution des mœurs et du statut de la femme dans notre société.
Dans cet ouvrage, plusieurs auteurs montrent combien le lien primaire à la mère apparaît comme central pour l’organisation psychosexuelle de la fille – il signe de son empreinte le complexe d’Œdipe de la petite fille, puis marque, chez la femme qu’elle devient, le choix d’objet érotique et le lien à l’homme, et enfin oriente le destin que prend son désir d’enfant. Ce lien précoce, à partir de l’importance qu’il revêt dans la cure, est au centre des réflexions, notamment autour de la prévalence de la dépression dans la population féminine et également à propos d’une question clinique très actuelle : existe-t-il des formes d’angoisses spécifiquement féminines si la femme n’est pas en proie à l’angoisse de castration ? À la suite de quoi, toujours dans le fil de ce lien primaire, de nouvelles hypothèses apparaissent chez plusieurs des auteurs sur les effets de la perte dans la psyché féminine.
Ces travaux, qui font le point sur les réflexions théorico-cliniques actuelles après un siècle de controverses, contribuent à éclairer de manière novatrice l’approche du noir continent de la sexualité féminine.