La Russie et la barrière de l'Est

Nonfiction, History, Fiction & Literature
Cover of the book La Russie et la barrière de l'Est by Jacques Bainville, NA
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Jacques Bainville ISBN: 1230000703888
Publisher: NA Publication: October 5, 2015
Imprint: Language: French
Author: Jacques Bainville
ISBN: 1230000703888
Publisher: NA
Publication: October 5, 2015
Imprint:
Language: French

Ouvrage posthume réunissant des articles publiés par l'historien nationaliste Jacques BAINVILLE (1879-1936) dans "L'Action française" et "La Liberté", de 1908 à 1935: sur la Russie et l'U.R.S.S., la Roumanie, la Turquie et autres pays d'Europe, sur l'Asie, la Perse et l'Afghanistan, sur les relations internationales des années 1920-1930.

 

"Jacques Bainville est Journaliste et historien français. Après ses études secondaires, un voyage en Allemagne lui fait découvrir la puissance de l'Empire allemand. Il se demande si la République française est suffisamment forte pour faire face à un si redoutable voisin. Peu après son retour, il entre en relation avec Charles Maurras dont il devient le disciple et l'ami. Il débute alors dans le journalisme à la Gazette de France et publie Louis II de Bavière (1900). Tout en continuant à s'intéresser aux affaires allemandes (Bismarck et la France parait en 1907). Lorsque L'Action française devient un quotidien en 1908, Charles Maurras lui confie le secteur de la politique étrangère, que Bainville détiendra jusqu'à sa mort. Pendant la guerre, il donne, sur le thème de l'ennemi héréditaire, un exposé cursif des relations franco-allemandes, Histoire de deux peuples (1915), puis, en 1916, il est chargé d'une mission officielle en Russie d'où il rentre très pessimiste. Peu après, il évoque avec ironie les engouements germanophiles de certains milieux intellectuels et politiques français du XIXe siècle dans l'Histoire de trois générations (1918), qui demeure un de ses meilleurs livres. La paix revenue, il déplore le maintien de l'unité allemande dans Les Conséquences politiques de la paix (1920) et marque les points de la carte sur lesquels ne manquera pas de s'exercer la poussée germanique qui fera sauter l'œuvre des traités. En 1924 parait l'Histoire de France qui connaît un énorme succès de librairie. Bainville est, depuis 1920, directeur de la Revue universelle et écrit, non seulement dans L'Action française, mais dans Le Petit Parisien, La Liberté, Candide, etc. Il publie Jaco et Lori (1927), Napoléon (1931) et, en 1935, La Troisième République. Il est élu la même année à l'Académie française. Les recueils de ses articles publiés après sa mort se lisent toujours avec intérêt : La Russie et la barrière de l'Est (1937), L'Angleterre et l'Empire britannique (1938), L'Allemagne (1939-1940)." Cit. François Léger (encyclopédie Universalis)

Ce livre comporte une table des matières dynamique. 

Extrait:
L'alliance russe  

L'Action française, 30 juillet 1908.


EN lisant les commentaires embarrassés et un peu froids de la presse officieuse sur la rencontre de M. Fallières et de l'empereur Nicolas II, nous songions que ce serait une triste et instructive histoire à écrire que celle de l'amitié franco russe. Personne n'en est plus persuadé que nous : l'alliance avec la Russie est bienfaisante et nécessaire. Si nous ne disons pas naturelle, c'est parce que toutes les alliances le sont, du moment qu'elles sont utiles, et que le système des « alliances naturelles » nous a fait trop de mal en son temps pour qu'il soit jamais à propos de le rajeunir. Mais plus on est partisan de l'amitié avec la Russie, plus on a de raisons de tenir à cette amitié et plus on voit les services qu'elle est capable de rendre, plus on est disposé à s'attrister sur les mauvaises chances qui l'ont frappée depuis ses origines et qui ne l'ont même pas épargnée lorsqu'elle a été dûment scellée et jurée solennellement.

Ne parlons pas des brèves journées, ni des mauvais lendemains de Tilsitt. C'est par la Restauration que l'alliance franco russe fut d'abord nouée avec solidité. Au jugement d'Albert Sorel, historien non suspect, « l'alliance en ce temps-là fut un dessein conçu de haut et mené de longue main ». Quelle dignité, quelle sagesse, quelle prudence avaient présidé à cet arrangement ! En 1821   six ans après Waterloo. !   

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Ouvrage posthume réunissant des articles publiés par l'historien nationaliste Jacques BAINVILLE (1879-1936) dans "L'Action française" et "La Liberté", de 1908 à 1935: sur la Russie et l'U.R.S.S., la Roumanie, la Turquie et autres pays d'Europe, sur l'Asie, la Perse et l'Afghanistan, sur les relations internationales des années 1920-1930.

 

"Jacques Bainville est Journaliste et historien français. Après ses études secondaires, un voyage en Allemagne lui fait découvrir la puissance de l'Empire allemand. Il se demande si la République française est suffisamment forte pour faire face à un si redoutable voisin. Peu après son retour, il entre en relation avec Charles Maurras dont il devient le disciple et l'ami. Il débute alors dans le journalisme à la Gazette de France et publie Louis II de Bavière (1900). Tout en continuant à s'intéresser aux affaires allemandes (Bismarck et la France parait en 1907). Lorsque L'Action française devient un quotidien en 1908, Charles Maurras lui confie le secteur de la politique étrangère, que Bainville détiendra jusqu'à sa mort. Pendant la guerre, il donne, sur le thème de l'ennemi héréditaire, un exposé cursif des relations franco-allemandes, Histoire de deux peuples (1915), puis, en 1916, il est chargé d'une mission officielle en Russie d'où il rentre très pessimiste. Peu après, il évoque avec ironie les engouements germanophiles de certains milieux intellectuels et politiques français du XIXe siècle dans l'Histoire de trois générations (1918), qui demeure un de ses meilleurs livres. La paix revenue, il déplore le maintien de l'unité allemande dans Les Conséquences politiques de la paix (1920) et marque les points de la carte sur lesquels ne manquera pas de s'exercer la poussée germanique qui fera sauter l'œuvre des traités. En 1924 parait l'Histoire de France qui connaît un énorme succès de librairie. Bainville est, depuis 1920, directeur de la Revue universelle et écrit, non seulement dans L'Action française, mais dans Le Petit Parisien, La Liberté, Candide, etc. Il publie Jaco et Lori (1927), Napoléon (1931) et, en 1935, La Troisième République. Il est élu la même année à l'Académie française. Les recueils de ses articles publiés après sa mort se lisent toujours avec intérêt : La Russie et la barrière de l'Est (1937), L'Angleterre et l'Empire britannique (1938), L'Allemagne (1939-1940)." Cit. François Léger (encyclopédie Universalis)

Ce livre comporte une table des matières dynamique. 

Extrait:
L'alliance russe  

L'Action française, 30 juillet 1908.


EN lisant les commentaires embarrassés et un peu froids de la presse officieuse sur la rencontre de M. Fallières et de l'empereur Nicolas II, nous songions que ce serait une triste et instructive histoire à écrire que celle de l'amitié franco russe. Personne n'en est plus persuadé que nous : l'alliance avec la Russie est bienfaisante et nécessaire. Si nous ne disons pas naturelle, c'est parce que toutes les alliances le sont, du moment qu'elles sont utiles, et que le système des « alliances naturelles » nous a fait trop de mal en son temps pour qu'il soit jamais à propos de le rajeunir. Mais plus on est partisan de l'amitié avec la Russie, plus on a de raisons de tenir à cette amitié et plus on voit les services qu'elle est capable de rendre, plus on est disposé à s'attrister sur les mauvaises chances qui l'ont frappée depuis ses origines et qui ne l'ont même pas épargnée lorsqu'elle a été dûment scellée et jurée solennellement.

Ne parlons pas des brèves journées, ni des mauvais lendemains de Tilsitt. C'est par la Restauration que l'alliance franco russe fut d'abord nouée avec solidité. Au jugement d'Albert Sorel, historien non suspect, « l'alliance en ce temps-là fut un dessein conçu de haut et mené de longue main ». Quelle dignité, quelle sagesse, quelle prudence avaient présidé à cet arrangement ! En 1821   six ans après Waterloo. !   

More books from NA

Cover of the book Emilia by Jacques Bainville
Cover of the book LA BIBLE ANCIEN TESTAMENT 2ème partie by Jacques Bainville
Cover of the book Conte à lire et à relire by Jacques Bainville
Cover of the book Stopping MS by Jacques Bainville
Cover of the book La Chute d'un Ange by Jacques Bainville
Cover of the book Histoire de la mère Michel et de son chat by Jacques Bainville
Cover of the book Journal Intime by Jacques Bainville
Cover of the book Quelques types de caractère dégagés par la psychanalyse by Jacques Bainville
Cover of the book Les nuits de la Maison-Dorée by Jacques Bainville
Cover of the book Le Quatorze Juillet by Jacques Bainville
Cover of the book L'Etudiant by Jacques Bainville
Cover of the book LES HÊTRES D'OR Les aventures de Sherlock Holmes (version illustrée) by Jacques Bainville
Cover of the book L'esclave Ali by Jacques Bainville
Cover of the book Le Héros by Jacques Bainville
Cover of the book À prendre ou à laisser by Jacques Bainville
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy