Author: | Jean-Louis Servan-Schreiber, Jean-François Revel | ISBN: | 9782221231067 |
Publisher: | (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1973 |
Imprint: | Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Jean-Louis Servan-Schreiber, Jean-François Revel |
ISBN: | 9782221231067 |
Publisher: | (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1973 |
Imprint: | Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
L’entreprise, pour survivre, devra faire passer l’homme avant le profit. Vous avez l’impression d’avoir déjà lu cela quelque part Dans un tract gauchiste ? Dans le discours d’un PDG à l’Assemblée générale de ses actionnaires ? Dans les Évangiles ? Les trois à la fois, peut-être, car l’idée est aussi simple qu’elle demeure inappliquée. L’économie de croissance et d’abondance est fille de la technologie et du profit. Désormais, le type de société qu’ils ont créée nous apparaît comme un prodigieux arsenal de moyens sans finalité. Comment établir la justice sans casser la production ? Comment subordonner l’économie à l’homme sans risquer de retomber dans la pénurie ? Quels nouveaux principes, quelles nouvelles méthodes, l’entreprise, nationale ou multinationale, doit-elle suivre pour s’humaniser sans s’annihiler ? Une telle transformation est-elle possible, et, si oui, par quelles voies ? C’est là un problème-clé de notre époque. Devrons-nous renonce au capitalisme ou pourrons-nous construire un « capitalisme à visage humain » ? Ce débat, pour aboutir à des solutions concrètes, suppose autre chose que des transes ou des anathèmes. Il supposa l’examen précis des mécanismes de l’entreprise et de ses ressorts : dans le contexte social et mondial pour savoir si elle pourra fonctionner en cessant d’avoir le seul profit pour but. C’est à cet examen que procède ici Jean-Louis Servan-Schreiber, avec la minutie dans l’information et l’originalité de pensée qui ont déjà fait le succès du Pouvoir d’informer.
L’entreprise, pour survivre, devra faire passer l’homme avant le profit. Vous avez l’impression d’avoir déjà lu cela quelque part Dans un tract gauchiste ? Dans le discours d’un PDG à l’Assemblée générale de ses actionnaires ? Dans les Évangiles ? Les trois à la fois, peut-être, car l’idée est aussi simple qu’elle demeure inappliquée. L’économie de croissance et d’abondance est fille de la technologie et du profit. Désormais, le type de société qu’ils ont créée nous apparaît comme un prodigieux arsenal de moyens sans finalité. Comment établir la justice sans casser la production ? Comment subordonner l’économie à l’homme sans risquer de retomber dans la pénurie ? Quels nouveaux principes, quelles nouvelles méthodes, l’entreprise, nationale ou multinationale, doit-elle suivre pour s’humaniser sans s’annihiler ? Une telle transformation est-elle possible, et, si oui, par quelles voies ? C’est là un problème-clé de notre époque. Devrons-nous renonce au capitalisme ou pourrons-nous construire un « capitalisme à visage humain » ? Ce débat, pour aboutir à des solutions concrètes, suppose autre chose que des transes ou des anathèmes. Il supposa l’examen précis des mécanismes de l’entreprise et de ses ressorts : dans le contexte social et mondial pour savoir si elle pourra fonctionner en cessant d’avoir le seul profit pour but. C’est à cet examen que procède ici Jean-Louis Servan-Schreiber, avec la minutie dans l’information et l’originalité de pensée qui ont déjà fait le succès du Pouvoir d’informer.