Author: | Edgar Allan Poe | ISBN: | 9782824706313 |
Publisher: | Bibebook | Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook | Language: | French |
Author: | Edgar Allan Poe |
ISBN: | 9782824706313 |
Publisher: | Bibebook |
Publication: | June 9, 2015 |
Imprint: | Bibebook |
Language: | French |
Hop-Frog est une nouvelle de l'écrivain américain Edgar Allan Poe qui fut publiée en mars 1849 dans un journal bostonien, The Flag of Our Union. Elle fait partie du recueil Nouvelles histoires extraordinaires dans sa traduction en français. Cette histoire est inspirée de l'épisode du bal des ardents, décrit dans les Chroniques de Jean Froissart. Certains biographes de Poe ont suggéré qu'il a écrit cette histoire en tant que vengeance littéraire envers l'écrivain Elizabeth F. Ellet et son entourage. Extrait : je n’ai jamais connu personne qui eût plus d’entrain et qui fût plus porté à la facétie que ce brave roi. Il ne vivait que pour les farces. Raconter une bonne histoire dans le genre bouffon, et la bien raconter, c’était le plus sûr chemin pour arriver à sa faveur. C’est pourquoi ses sept ministres étaient tous gens distingués par leurs talents de farceurs. Ils étaient tous taillés d’après le patron royal, – vaste corpulence, adiposité, inimitable aptitude pour la bouffonnerie. Que les gens engraissent par la farce ou qu’il y ait dans la graisse quelque chose qui prédispose à la farce, c’est une question que je n’ai jamais pu décider ; mais il est certain qu’un farceur maigre peut s’appeler rara avis in terris.
Hop-Frog est une nouvelle de l'écrivain américain Edgar Allan Poe qui fut publiée en mars 1849 dans un journal bostonien, The Flag of Our Union. Elle fait partie du recueil Nouvelles histoires extraordinaires dans sa traduction en français. Cette histoire est inspirée de l'épisode du bal des ardents, décrit dans les Chroniques de Jean Froissart. Certains biographes de Poe ont suggéré qu'il a écrit cette histoire en tant que vengeance littéraire envers l'écrivain Elizabeth F. Ellet et son entourage. Extrait : je n’ai jamais connu personne qui eût plus d’entrain et qui fût plus porté à la facétie que ce brave roi. Il ne vivait que pour les farces. Raconter une bonne histoire dans le genre bouffon, et la bien raconter, c’était le plus sûr chemin pour arriver à sa faveur. C’est pourquoi ses sept ministres étaient tous gens distingués par leurs talents de farceurs. Ils étaient tous taillés d’après le patron royal, – vaste corpulence, adiposité, inimitable aptitude pour la bouffonnerie. Que les gens engraissent par la farce ou qu’il y ait dans la graisse quelque chose qui prédispose à la farce, c’est une question que je n’ai jamais pu décider ; mais il est certain qu’un farceur maigre peut s’appeler rara avis in terris.