Author: | François Rabelais | ISBN: | 9782814551657 |
Publisher: | publie.net | Publication: | April 4, 2011 |
Imprint: | publie.net | Language: | French |
Author: | François Rabelais |
ISBN: | 9782814551657 |
Publisher: | publie.net |
Publication: | April 4, 2011 |
Imprint: | publie.net |
Language: | French |
Un bulldozer langue, avec des bagarres, des listes et inventaires, des personnages qu'on dirait droit sorti de chez Jérôme Bosch (d'où la couverture), comme ces six pèlerins mangés en salade et que Gargantua extrait de sa barbe.
Mais Gargantua, on en a parfois une idée fausse ou trop sérieuse, c’est l’éternel effet de hit-parade, les poncifs sur le réalisme de Rabelais, les sujets d’examen, L'abbaye de Thélème du "Fays ce que vouldras" que jamais on ne croirait aussi triste si on n’a pas lu les derniers chapitres etc...
Et ces chapitres monstres du plaisir de la langue, les jeux érotiques de Gargantua enfant ou ses torche-culs que certes on enlevait des éditions scolaires, la satire de l'enseignement moyen-âge, les cloches de Paris au cou de la jument et les parisiens compissés du haut de Notre-Dame. Mais quand débute cette guerre mondiale tout entière contenue entre trois villages, c'est toute une critique du système même de la guerre et de la folie des hommes...
Et le mystère de ce livre composé et imprimé à peine dix-mois après le Pantagruel, entre l’hôpital de Lyon, le voyage à Rome, les aléas politiques d’un pays en crise... Quant au Chinon des guerres picrocholines, seule certitude : quand il écrit le Gargantua, Rabelais n’y a pas remis les pieds depuis bien des années.
Alors, en route pour les grandes voix du Gargantua....
Et quelle beauté que ce français naissant, où le culot de Rabelais, en 1534, est d'utiliser des archaïsmes pour faire passer son livre bien plus vieux qu'il n'est – mais du coscosson dans un bourraquin, c'est quand même plus beau que du couscous dans une marmite, non ? Laissons-nous gagner par le charroi de la vieille et âpre et généreuse langue, une musique, une hypnose.
On vous en souhaite !
Un bulldozer langue, avec des bagarres, des listes et inventaires, des personnages qu'on dirait droit sorti de chez Jérôme Bosch (d'où la couverture), comme ces six pèlerins mangés en salade et que Gargantua extrait de sa barbe.
Mais Gargantua, on en a parfois une idée fausse ou trop sérieuse, c’est l’éternel effet de hit-parade, les poncifs sur le réalisme de Rabelais, les sujets d’examen, L'abbaye de Thélème du "Fays ce que vouldras" que jamais on ne croirait aussi triste si on n’a pas lu les derniers chapitres etc...
Et ces chapitres monstres du plaisir de la langue, les jeux érotiques de Gargantua enfant ou ses torche-culs que certes on enlevait des éditions scolaires, la satire de l'enseignement moyen-âge, les cloches de Paris au cou de la jument et les parisiens compissés du haut de Notre-Dame. Mais quand débute cette guerre mondiale tout entière contenue entre trois villages, c'est toute une critique du système même de la guerre et de la folie des hommes...
Et le mystère de ce livre composé et imprimé à peine dix-mois après le Pantagruel, entre l’hôpital de Lyon, le voyage à Rome, les aléas politiques d’un pays en crise... Quant au Chinon des guerres picrocholines, seule certitude : quand il écrit le Gargantua, Rabelais n’y a pas remis les pieds depuis bien des années.
Alors, en route pour les grandes voix du Gargantua....
Et quelle beauté que ce français naissant, où le culot de Rabelais, en 1534, est d'utiliser des archaïsmes pour faire passer son livre bien plus vieux qu'il n'est – mais du coscosson dans un bourraquin, c'est quand même plus beau que du couscous dans une marmite, non ? Laissons-nous gagner par le charroi de la vieille et âpre et généreuse langue, une musique, une hypnose.
On vous en souhaite !