Author: | PLUTARQUE | ISBN: | 1230000514552 |
Publisher: | DOMAINE PUBLIC | Publication: | June 18, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | PLUTARQUE |
ISBN: | 1230000514552 |
Publisher: | DOMAINE PUBLIC |
Publication: | June 18, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Division et distribution de la Philosophie.
La Naturelle, la Morale. La Verbale.
Autre division, en Philosophie active et contemplative.
Ayant proposé d'écrire la Philosophie naturelle, il me semble nécessaire en premier lieu, et devant toute autre chose, mettre la division et distribution de Philosophie, afin que nous sachions ce que c'est que la Naturelle, et quelle part et portion elle est de toute la Philosophie. Or donc les Philosophes Stoïques disent, que sapience est la science de toutes choses tant divines qu'humaines, et que Philosophie est profession et exercice de l'art à ce convenable, qui est une seule suprême et souveraine vertu, laquelle se divise en trois générales, la Naturelle, la Morale, et la Verbale : à raison de quoi la Philosophie vient à être aussi divisée en trois parties, l'une Naturelle, l'autre Morale, et la tierce Verbale. La Naturelle est, quand nous enquérons et disputons du monde, et des choses contenues en icelui, la Morale, celle qui occupée à traiter de la bonté ou mauvaistié de la vie humaine : la Verbale, celle qui traite de ce qui appartient à discourir par raison, laquelle se nomme autrement Dialectique, comme qui dirait disputatrice. Mais Aristote et Théophraste, et presque tous les Péripatétiques entièrement, partissent la Philosophie en cette sorte. Est nécessaire que l'homme pour être parfait soit et contemplateur de ce qui est, et facteur de ce qu'il doit, ce qu'on pourra plus clairement entendre sur ces exemples :
Division et distribution de la Philosophie.
La Naturelle, la Morale. La Verbale.
Autre division, en Philosophie active et contemplative.
Ayant proposé d'écrire la Philosophie naturelle, il me semble nécessaire en premier lieu, et devant toute autre chose, mettre la division et distribution de Philosophie, afin que nous sachions ce que c'est que la Naturelle, et quelle part et portion elle est de toute la Philosophie. Or donc les Philosophes Stoïques disent, que sapience est la science de toutes choses tant divines qu'humaines, et que Philosophie est profession et exercice de l'art à ce convenable, qui est une seule suprême et souveraine vertu, laquelle se divise en trois générales, la Naturelle, la Morale, et la Verbale : à raison de quoi la Philosophie vient à être aussi divisée en trois parties, l'une Naturelle, l'autre Morale, et la tierce Verbale. La Naturelle est, quand nous enquérons et disputons du monde, et des choses contenues en icelui, la Morale, celle qui occupée à traiter de la bonté ou mauvaistié de la vie humaine : la Verbale, celle qui traite de ce qui appartient à discourir par raison, laquelle se nomme autrement Dialectique, comme qui dirait disputatrice. Mais Aristote et Théophraste, et presque tous les Péripatétiques entièrement, partissent la Philosophie en cette sorte. Est nécessaire que l'homme pour être parfait soit et contemplateur de ce qui est, et facteur de ce qu'il doit, ce qu'on pourra plus clairement entendre sur ces exemples :