De l'universel, de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures

Fiction & Literature, Literary Theory & Criticism
Cover of the book De l'universel, de l'uniforme, du commun et du dialogue entre les cultures by François Jullien, Fayard
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: François Jullien ISBN: 9782213647937
Publisher: Fayard Publication: January 16, 2008
Imprint: Fayard Language: French
Author: François Jullien
ISBN: 9782213647937
Publisher: Fayard
Publication: January 16, 2008
Imprint: Fayard
Language: French

Depuis ses tout premiers travaux, l’ambition de François Jullien est de construire un rapport interculturel Chine-Europe tout à la fois effectif et fécond, c’est-à-dire qui se garde de l’universalisme à bon marché, comme du relativisme, son double inversé. Il était donc requis d’emblée dans son programme de recherches qu’il se consacrât un jour à la question même de l’universel, et à ses enjeux politiques..

Jullien commence par retravailler le sol conceptuel de la notion même d’universel. Qu’est-ce qui distingue et en même temps relie cette notion à celle d’ « uniforme » ? Et les deux précédentes notions à celle de « commun » ? Puis il entreprend d’éclairer en profondeur la façon chaotique dont la dimension de l’universel a émergé en Europe. Car lorsqu’on l’examine d’un point historique (et dans le temps long qui est celui des idées), il est frappant de voir à quel point l’universel est une notion composite, voire hétéroclite, en ce qu’elle plonge ses racines dans trois régimes de pensée et d’histoire très hétérogènes : celui de la logique, via la philosophie et les sciences, celui du droit, via l’Empire romain, et enfin celui de la religion, via la christianisme et saint Paul.

Oui, il y a bien une « idéologie européenne ». Oui, les notions de « démocratie » et de « Droits de l’homme » subissent une torsion lorsqu’elles passent en Chinois. Non, cela ne signifie pas pour autant que le relativisme est la seule option rationnelle et le fin mot de tout. Et encore moins que les jeunes Chinois de la place Tian an’Men ne savent pas de quoi ils parlent lorsqu’ils revendiquent de telles valeurs. Oui, on peut dire quelque chose de neuf, aujourd’hui encore, sur l’universel et sur le dialogue des cultures.

Et de fait, si la démarche « sinophilosophique » de F. Jullien présente un avantage, c’est bien justement celui de renouveler et de relancer toutes les questions qu’elle rencontre, même les plus rebattues, et nous surprendre ainsi à chaque livre.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Depuis ses tout premiers travaux, l’ambition de François Jullien est de construire un rapport interculturel Chine-Europe tout à la fois effectif et fécond, c’est-à-dire qui se garde de l’universalisme à bon marché, comme du relativisme, son double inversé. Il était donc requis d’emblée dans son programme de recherches qu’il se consacrât un jour à la question même de l’universel, et à ses enjeux politiques..

Jullien commence par retravailler le sol conceptuel de la notion même d’universel. Qu’est-ce qui distingue et en même temps relie cette notion à celle d’ « uniforme » ? Et les deux précédentes notions à celle de « commun » ? Puis il entreprend d’éclairer en profondeur la façon chaotique dont la dimension de l’universel a émergé en Europe. Car lorsqu’on l’examine d’un point historique (et dans le temps long qui est celui des idées), il est frappant de voir à quel point l’universel est une notion composite, voire hétéroclite, en ce qu’elle plonge ses racines dans trois régimes de pensée et d’histoire très hétérogènes : celui de la logique, via la philosophie et les sciences, celui du droit, via l’Empire romain, et enfin celui de la religion, via la christianisme et saint Paul.

Oui, il y a bien une « idéologie européenne ». Oui, les notions de « démocratie » et de « Droits de l’homme » subissent une torsion lorsqu’elles passent en Chinois. Non, cela ne signifie pas pour autant que le relativisme est la seule option rationnelle et le fin mot de tout. Et encore moins que les jeunes Chinois de la place Tian an’Men ne savent pas de quoi ils parlent lorsqu’ils revendiquent de telles valeurs. Oui, on peut dire quelque chose de neuf, aujourd’hui encore, sur l’universel et sur le dialogue des cultures.

Et de fait, si la démarche « sinophilosophique » de F. Jullien présente un avantage, c’est bien justement celui de renouveler et de relancer toutes les questions qu’elle rencontre, même les plus rebattues, et nous surprendre ainsi à chaque livre.

More books from Fayard

Cover of the book La musique en France depuis 1870 by François Jullien
Cover of the book Nicolas II, la transition interrompue by François Jullien
Cover of the book Mimi by François Jullien
Cover of the book La mort du nouveau nez by François Jullien
Cover of the book L'Avenir du travail by François Jullien
Cover of the book Cent Jours by François Jullien
Cover of the book Le monde au défi by François Jullien
Cover of the book La Force du silence by François Jullien
Cover of the book Un choc de cultures by François Jullien
Cover of the book Corse, l'étreinte mafieuse by François Jullien
Cover of the book Moins de médicaments, plus de plantes by François Jullien
Cover of the book Une femme heureuse by François Jullien
Cover of the book De l'Univers à l'être by François Jullien
Cover of the book Le Képi by François Jullien
Cover of the book Comment sortir du libéralisme by François Jullien
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy