Author: | Dominique Iogna-Prat | ISBN: | 9782130735670 |
Publisher: | Presses Universitaires de France | Publication: | January 13, 2016 |
Imprint: | Presses Universitaires de France | Language: | French |
Author: | Dominique Iogna-Prat |
ISBN: | 9782130735670 |
Publisher: | Presses Universitaires de France |
Publication: | January 13, 2016 |
Imprint: | Presses Universitaires de France |
Language: | French |
Cité de Dieu, cité des hommes propose de reprendre l’examen de l’émergence en Occident de la question de la « cité » en accordant toute sa place au « Moyen Âge » des années 1200-1500, le plus souvent absent des ouvrages de philosophie politique en quête des origines de la modernité. La société peut-elle être conçue comme une « architecture » après 1200, quand semble s’épuiser la force métonymique du rapport église/Église qui a longtemps permis de concevoir la communauté humaine comme une architecture d’Église ? Si oui, par quels canaux ? La notion aristotélicienne de « science de l’architecture » et l’étude du « laboratoire urbain », spécialement le « laboratoire italien » de l’époque communale et de l’humanisme, révèlent une véritable révolution des discours sur le social. Le passage d’une configuration métonymique à l’autre, de l’église/Église à la ville/cité, est ainsi porteur d’un renouvellement des conceptions de la société, d’une Église qui « fait » la communauté des hommes, à une ville qui « fait » la cité « moderne ».
Cité de Dieu, cité des hommes propose de reprendre l’examen de l’émergence en Occident de la question de la « cité » en accordant toute sa place au « Moyen Âge » des années 1200-1500, le plus souvent absent des ouvrages de philosophie politique en quête des origines de la modernité. La société peut-elle être conçue comme une « architecture » après 1200, quand semble s’épuiser la force métonymique du rapport église/Église qui a longtemps permis de concevoir la communauté humaine comme une architecture d’Église ? Si oui, par quels canaux ? La notion aristotélicienne de « science de l’architecture » et l’étude du « laboratoire urbain », spécialement le « laboratoire italien » de l’époque communale et de l’humanisme, révèlent une véritable révolution des discours sur le social. Le passage d’une configuration métonymique à l’autre, de l’église/Église à la ville/cité, est ainsi porteur d’un renouvellement des conceptions de la société, d’une Église qui « fait » la communauté des hommes, à une ville qui « fait » la cité « moderne ».