Author: | William Shakespeare | ISBN: | 1230000260155 |
Publisher: | Largau | Publication: | August 13, 2014 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | William Shakespeare |
ISBN: | 1230000260155 |
Publisher: | Largau |
Publication: | August 13, 2014 |
Imprint: | |
Language: | French |
Terrasse devant le palais de Léonato.
Entrent Léonato, Héro, Béatrice et autres, avec un messager.
LÉONATO. – J’apprends par cette lettre que don Pèdre d’Aragon arrive ce soir à Messine.
LE MESSAGER. – À l’heure qu’il est, il doit en être fort près. Nous n’étions pas à trois lieues lorsque je l’ai quitté.
LÉONATO. – Combien avez-vous perdu de soldats dans cette affaire ?
LE MESSAGER. – Très-peu d’aucun genre et aucun de connu.
LÉONATO. – C’est une double victoire, quand le vainqueur ramène au camp ses bataillons entiers. Je lis ici que don Pèdre a comblé d’honneurs un jeune Florentin nommé Claudio.
LE MESSAGER. – Bien mérités de sa part et bien reconnus par don Pèdre. – Claudio a surpassé les promesses de son âge ; avec les traits d’un agneau, il a fait les exploits d’un lion. Il a vraiment trop dépassé toutes les espérances pour que je puisse espérer de vous les raconter.
LÉONATO. – Il a ici dans Messine un oncle qui en sera bien content.
LE MESSAGER. – Je lui ai déjà remis des lettres, et il a paru éprouver beaucoup de joie, et même à un tel excès, que cette joie n’aurait pas témoigné assez de modestie sans quelque signe d’amertume.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux et captivant roman de William Shakespeare
Terrasse devant le palais de Léonato.
Entrent Léonato, Héro, Béatrice et autres, avec un messager.
LÉONATO. – J’apprends par cette lettre que don Pèdre d’Aragon arrive ce soir à Messine.
LE MESSAGER. – À l’heure qu’il est, il doit en être fort près. Nous n’étions pas à trois lieues lorsque je l’ai quitté.
LÉONATO. – Combien avez-vous perdu de soldats dans cette affaire ?
LE MESSAGER. – Très-peu d’aucun genre et aucun de connu.
LÉONATO. – C’est une double victoire, quand le vainqueur ramène au camp ses bataillons entiers. Je lis ici que don Pèdre a comblé d’honneurs un jeune Florentin nommé Claudio.
LE MESSAGER. – Bien mérités de sa part et bien reconnus par don Pèdre. – Claudio a surpassé les promesses de son âge ; avec les traits d’un agneau, il a fait les exploits d’un lion. Il a vraiment trop dépassé toutes les espérances pour que je puisse espérer de vous les raconter.
LÉONATO. – Il a ici dans Messine un oncle qui en sera bien content.
LE MESSAGER. – Je lui ai déjà remis des lettres, et il a paru éprouver beaucoup de joie, et même à un tel excès, que cette joie n’aurait pas témoigné assez de modestie sans quelque signe d’amertume.
Pour connaître la suite, achetez ce merveilleux et captivant roman de William Shakespeare