Author: | Euripide, Traducteur : Leconte de Lisle | ISBN: | 1230001532838 |
Publisher: | er | Publication: | February 3, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Euripide, Traducteur : Leconte de Lisle |
ISBN: | 1230001532838 |
Publisher: | er |
Publication: | February 3, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait :
Ô demeure d’Admètos, où j’ai subi la table servile, bien qu’étant Dieu ! Zeus, en effet, fut cause de ceci, ayant tué mon fils Asklèpios d’un coup de foudre dans la poitrine. Et j’en fus irrité, et je tuai les Kyklopes, ouvriers du feu divin. Et mon père, afin de m’en punir, me contraignit de servir chez un homme mortel. Étant donc venu dans ce pays, j’ai fait paître les bœufs du maître, et j’ai protégé cette demeure jusqu’à ce jour. Pieux moi-même, auprès d’un homme pieux, le fils de Phérès, je l’ai affranchi de la mort, en trompant les Moires. En effet, les Déesses me promirent qu’Admètos échapperait à la mort déjà menaçante, en offrant à sa place un autre mort au Hadès. Ayant mis à l’épreuve tous ses amis, et son père, et la vieille mère qui l’a enfanté, il n’a trouvé personne, excepté sa femme, qui voulût mourir pour lui, et ne plus voir la lumière. Et, maintenant, celle-ci, portée entre les bras, dans les demeures, va rendre l’âme ; car sa destinée est de mourir en ce jour et de quitter la vie. Pour moi, afin de n’être pas souillé, je quitte ces chers toits. Déjà, je vois approcher Thanatos, Hiérophante des morts, qui va emmener Alkèstis dans les demeures d’Aidès. Elle vient au moment précis, ayant épié ce jour où il est fatal qu’Alkèstis meure.
Extrait :
Ô demeure d’Admètos, où j’ai subi la table servile, bien qu’étant Dieu ! Zeus, en effet, fut cause de ceci, ayant tué mon fils Asklèpios d’un coup de foudre dans la poitrine. Et j’en fus irrité, et je tuai les Kyklopes, ouvriers du feu divin. Et mon père, afin de m’en punir, me contraignit de servir chez un homme mortel. Étant donc venu dans ce pays, j’ai fait paître les bœufs du maître, et j’ai protégé cette demeure jusqu’à ce jour. Pieux moi-même, auprès d’un homme pieux, le fils de Phérès, je l’ai affranchi de la mort, en trompant les Moires. En effet, les Déesses me promirent qu’Admètos échapperait à la mort déjà menaçante, en offrant à sa place un autre mort au Hadès. Ayant mis à l’épreuve tous ses amis, et son père, et la vieille mère qui l’a enfanté, il n’a trouvé personne, excepté sa femme, qui voulût mourir pour lui, et ne plus voir la lumière. Et, maintenant, celle-ci, portée entre les bras, dans les demeures, va rendre l’âme ; car sa destinée est de mourir en ce jour et de quitter la vie. Pour moi, afin de n’être pas souillé, je quitte ces chers toits. Déjà, je vois approcher Thanatos, Hiérophante des morts, qui va emmener Alkèstis dans les demeures d’Aidès. Elle vient au moment précis, ayant épié ce jour où il est fatal qu’Alkèstis meure.