Author: | Collectif | ISBN: | 9791035102531 |
Publisher: | Éditions de la Sorbonne | Publication: | January 24, 2019 |
Imprint: | Éditions de la Sorbonne | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9791035102531 |
Publisher: | Éditions de la Sorbonne |
Publication: | January 24, 2019 |
Imprint: | Éditions de la Sorbonne |
Language: | French |
Si nous admirons la nature et aimons y méditer, si nous en reconnaissons la dignité et appelons à défendre son intégrité, si nous préférons la laisser faire plutôt que de chercher à nous y substituer, sacralisons-nous la nature ? Et cela nous place-t-il automatiquement dans une posture obscurantiste contraire au progrès scientifique et technique ? Ce volume regroupe les contributions des philosophes, théologiens, écologues et anthropologues réunis autour de ces questions en avril 2012, à la Sorbonne. La critique de la tendance religieuse, si controversée, de l'écologie contemporaine, passe ici par l'examen des raisons qui pourraient nous pousser à faire place à la notion de sacré, même si elle est relative et mouvante. Prendre au sérieux la re-sacralisation de la nature, tout en en refusant les manifestations les plus excentriques, c'est chercher quel sens théologique, psychologique, phénoménologique, éthique et même politique on peut donner à notre ancrage terrestre. Quand l'histoire naturelle et l'histoire humaine se rejoignent et se confondent, habiter la nature suppose de trouver le moyen de faire société avec elle tout en lui reconnaissant la liberté du sauvage, rétive à tout enfermement, même sous la forme de la sanctuarisation.
Si nous admirons la nature et aimons y méditer, si nous en reconnaissons la dignité et appelons à défendre son intégrité, si nous préférons la laisser faire plutôt que de chercher à nous y substituer, sacralisons-nous la nature ? Et cela nous place-t-il automatiquement dans une posture obscurantiste contraire au progrès scientifique et technique ? Ce volume regroupe les contributions des philosophes, théologiens, écologues et anthropologues réunis autour de ces questions en avril 2012, à la Sorbonne. La critique de la tendance religieuse, si controversée, de l'écologie contemporaine, passe ici par l'examen des raisons qui pourraient nous pousser à faire place à la notion de sacré, même si elle est relative et mouvante. Prendre au sérieux la re-sacralisation de la nature, tout en en refusant les manifestations les plus excentriques, c'est chercher quel sens théologique, psychologique, phénoménologique, éthique et même politique on peut donner à notre ancrage terrestre. Quand l'histoire naturelle et l'histoire humaine se rejoignent et se confondent, habiter la nature suppose de trouver le moyen de faire société avec elle tout en lui reconnaissant la liberté du sauvage, rétive à tout enfermement, même sous la forme de la sanctuarisation.