Author: | Francis Ferrier, André Robinet | ISBN: | 9782705903725 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1968 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Francis Ferrier, André Robinet |
ISBN: | 9782705903725 |
Publisher: | (Presses universitaires de France) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1968 |
Imprint: | Presses universitaires de France (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
L’Oratorien William Chalmers (1596-1678), plus connu sous le nom de Camerarius, prit parti dans la querelle qui opposa les Pères Annat et Raynaud jésuites, à un autre Oratorien, le Père Guillaume Gibieuf, auteur du De Libertate Dei et creaturae. Restituée de façon exacte, sa biographie permet de lever une petite énigme historique et de signaler un cas, peut-être unique, du passage à l’Oratoire d’un sujet de la Compagnie de Jésus. Son enseignement, très proche encore des méthodes de la scolastique, reste marqué, malgré des positions thomistes, d’une certaine influence scotiste. Au-delà du problème spécial de la prémotion physique, on pressent une nouvelle manière d’envisager les rapports de la liberté et de la grâce. Il occupa une place non négligeable parmi les professeurs de l’Oratoire à ses débuts. A son insu peut-être, il a frayé certaines voies que la philosophie de Descartes (idée claire et distincte) puis celle de Malebranche (vision en Dieu) reprendront sur d’autres données.
L’Oratorien William Chalmers (1596-1678), plus connu sous le nom de Camerarius, prit parti dans la querelle qui opposa les Pères Annat et Raynaud jésuites, à un autre Oratorien, le Père Guillaume Gibieuf, auteur du De Libertate Dei et creaturae. Restituée de façon exacte, sa biographie permet de lever une petite énigme historique et de signaler un cas, peut-être unique, du passage à l’Oratoire d’un sujet de la Compagnie de Jésus. Son enseignement, très proche encore des méthodes de la scolastique, reste marqué, malgré des positions thomistes, d’une certaine influence scotiste. Au-delà du problème spécial de la prémotion physique, on pressent une nouvelle manière d’envisager les rapports de la liberté et de la grâce. Il occupa une place non négligeable parmi les professeurs de l’Oratoire à ses débuts. A son insu peut-être, il a frayé certaines voies que la philosophie de Descartes (idée claire et distincte) puis celle de Malebranche (vision en Dieu) reprendront sur d’autres données.