Author: | Walter Scott | ISBN: | 1230000649360 |
Publisher: | PRB | Publication: | September 6, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Walter Scott |
ISBN: | 1230000649360 |
Publisher: | PRB |
Publication: | September 6, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Waverley ou Il y a soixante ans, est un roman historique de l'écrivain écossais Walter Scott (1771 - 1832).
Le récit se déroule en Angleterre et en Écosse. Il évoque la seconde rébellion jacobite, celle de 1745. Mêlé à ces évènements, un jeune Anglais romanesque et indécis découvre qu'il n'est fait ni pour la dangereuse ivresse de la politique ni pour les cruautés de l'héroïsme. Il va connaître le bonheur domestique et transmettre l'héritage familial.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Édouard Waverley, jeune noble anglais rêveur et indolent, est élevé en partie par son père et en partie par son oncle, l’un whig et travaillant pour le gouvernement hanovrien, l’autre tory et perpétuant la tradition jacobite de la famille.
Par son père, Édouard obtient une compagnie de dragons dans l’armée de la maison régnante, la maison de Hanovre. Il est en garnison à Dundee, en Écosse, où il a vite fait de s’ennuyer. Il profite d’une permission pour rendre visite au baron Bradwardine, ami jacobite de son oncle, qui vit au pied des montagnes du Perthshire. Bradwardine a une fille, Rose, qui s’éprend d’Édouard.
La spectaculaire irruption d’un Highlander armé de pied en cap enflamme la curiosité et l’imagination romanesque d’Édouard. Il aimerait se donner le frisson d’observer ces créatures étranges dans leur élément naturel. Ignorant complètement que la situation politique est explosive, le jeune officier se laisse entraîner en touriste candide dans les sombres montagnes. Il y rencontre le bandit Donald Bean Lean, puis le chef de clan Fergus MacIvor. Il tombe amoureux de Flora, la sœur de Fergus. Et il participe, lui, officier hanovrien, à une chasse au cerf qui n’a d’autre objet que de recruter des combattants en vue de la deuxième rébellion jacobite...
Extrait :
Il y a donc soixante ans qu’Édouard Waverley, le héros de mon histoire, prit congé de sa famille pour joindre le régiment de dragons où il venait d’obtenir un brevet d’officier. Ce fut un jour de deuil à Waverley-Honour quand le jeune officier quitta sir Éverard, son vieil oncle, qui l’aimait tendrement, et dont il devait hériter des biens et du titre.
Une différence d’opinions politiques avait divisé depuis longtemps le baronnet et son jeune frère, Richard Waverley, père de notre héros. Sir Éverard avait hérité de ses aïeux de tous les préjugés et de toutes les préventions de torys et d’anglicans qui avaient signalé la maison de Waverley depuis la grande guerre civile. Richard, au contraire, qui était moins âgé de dix ans, qui ne se voyait pour tout avoir qu’une fortune de cadet, ne pensa pas qu’il y eût pour lui honneur ou profit à jouer le rôle de complaisant. Il apprit de bonne heure, que pour réussir dans le monde, on ne devait point se charger de lourds bagages. Les peintres parlent de la difficulté d’exprimer plusieurs passions à la fois sur une même figure ; il n’est pas moins difficile pour les moralistes d’analyser la combinaison des motifs qui deviennent les mobiles de nos actions...
Waverley ou Il y a soixante ans, est un roman historique de l'écrivain écossais Walter Scott (1771 - 1832).
Le récit se déroule en Angleterre et en Écosse. Il évoque la seconde rébellion jacobite, celle de 1745. Mêlé à ces évènements, un jeune Anglais romanesque et indécis découvre qu'il n'est fait ni pour la dangereuse ivresse de la politique ni pour les cruautés de l'héroïsme. Il va connaître le bonheur domestique et transmettre l'héritage familial.
Ce livre numérique présente l'édition intégrale et comporte une table des matières dynamique.
Il est parfaitement mise en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Résumé :
Édouard Waverley, jeune noble anglais rêveur et indolent, est élevé en partie par son père et en partie par son oncle, l’un whig et travaillant pour le gouvernement hanovrien, l’autre tory et perpétuant la tradition jacobite de la famille.
Par son père, Édouard obtient une compagnie de dragons dans l’armée de la maison régnante, la maison de Hanovre. Il est en garnison à Dundee, en Écosse, où il a vite fait de s’ennuyer. Il profite d’une permission pour rendre visite au baron Bradwardine, ami jacobite de son oncle, qui vit au pied des montagnes du Perthshire. Bradwardine a une fille, Rose, qui s’éprend d’Édouard.
La spectaculaire irruption d’un Highlander armé de pied en cap enflamme la curiosité et l’imagination romanesque d’Édouard. Il aimerait se donner le frisson d’observer ces créatures étranges dans leur élément naturel. Ignorant complètement que la situation politique est explosive, le jeune officier se laisse entraîner en touriste candide dans les sombres montagnes. Il y rencontre le bandit Donald Bean Lean, puis le chef de clan Fergus MacIvor. Il tombe amoureux de Flora, la sœur de Fergus. Et il participe, lui, officier hanovrien, à une chasse au cerf qui n’a d’autre objet que de recruter des combattants en vue de la deuxième rébellion jacobite...
Extrait :
Il y a donc soixante ans qu’Édouard Waverley, le héros de mon histoire, prit congé de sa famille pour joindre le régiment de dragons où il venait d’obtenir un brevet d’officier. Ce fut un jour de deuil à Waverley-Honour quand le jeune officier quitta sir Éverard, son vieil oncle, qui l’aimait tendrement, et dont il devait hériter des biens et du titre.
Une différence d’opinions politiques avait divisé depuis longtemps le baronnet et son jeune frère, Richard Waverley, père de notre héros. Sir Éverard avait hérité de ses aïeux de tous les préjugés et de toutes les préventions de torys et d’anglicans qui avaient signalé la maison de Waverley depuis la grande guerre civile. Richard, au contraire, qui était moins âgé de dix ans, qui ne se voyait pour tout avoir qu’une fortune de cadet, ne pensa pas qu’il y eût pour lui honneur ou profit à jouer le rôle de complaisant. Il apprit de bonne heure, que pour réussir dans le monde, on ne devait point se charger de lourds bagages. Les peintres parlent de la difficulté d’exprimer plusieurs passions à la fois sur une même figure ; il n’est pas moins difficile pour les moralistes d’analyser la combinaison des motifs qui deviennent les mobiles de nos actions...