Author: | Valery, Carlo Mulas | ISBN: | 9788898737109 |
Publisher: | Indibooks | Publication: | December 13, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Valery, Carlo Mulas |
ISBN: | 9788898737109 |
Publisher: | Indibooks |
Publication: | December 13, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Antoine Claude Pasquin (1789 – 1847), plus connu sous le nome de Valery, fut conservateur et administrateur des bibliothèques de la couronne sous Charles X et, après 1830, bibliothécaire des palais de Versailles et de Trianon.
Parmi ses livres les plus connus : Voyages historiques et littéraire en Italie, Voyage en Italie : guide du voyageur et de l'artiste, L'Italie confortable.
Voyage en Sardaigne c'est le second tome du "Voyage en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne", œuvre publiée à Paris en 1837-8.
Après avoir consacré plusieurs années à l'étude des arts, de l’histoire et de la littérature de l'Italie, et avoir fait plusieurs voyages dans cette docte et poétique contrée, Valery décide peindre une Italie nouvelle et inconnue.
C’est ainsi qui est née l’idée d’un voyage, en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne : si les deux premières de ces îles étaient devenues plus ou moins célèbres en France, la dernière était tout-à-fait inconnue.
Jean François Mimaut, ancien consul de France en Sardaigne, dans l’introduction de son Histoire de la Sardaigne, publiée en 1825, avait écrit : « Les Patagons nous sont mieux connus que les Sardes. Nous avons des relations satisfaisantes d’Otaïti, des îles de la Société, des Amis, et des Marquises; nous ne sommes pas étrangers à la constitution politique de Noukaïva, et les souverains des îles Sandwich nous ont donné les moyens d’étudier de prés et sur eux-mêmes leurs usages et leur mœurs ; mais nous ne savons guère ni ce qui se passe, ni même ce qui s’est jamais passé dans une île en vue des côtes d’Italie, et séparé par un détroit de quelques lieus d’une autre île qui est un département français ».
En 1834, année du voyage de Valery, la Sardaigne est donc une île oubliée, une terre à découvrir et à raconter au publique : « La Sardaigne compte deux merveilles, les premières dans leur genre : la grotte d' Alghero, la reine des grottes, et la forêt d'orangers de Milis, à laquelle les plages même de San Remo, de Salò et de Gaëte ne peuvent être comparées…
Le point de vue de Cagliari est à la fois singulier et magnifique. Le nouveau musée phénicien, unique en son genre, présente les antiquités religieuses les plus reculées. Le peuple sarde est resté, je crois, le plus pittoresque de l'Europe, et ses fêtes nombreuses au mois de mai sont admirables ».
Antoine Claude Pasquin (1789 – 1847), plus connu sous le nome de Valery, fut conservateur et administrateur des bibliothèques de la couronne sous Charles X et, après 1830, bibliothécaire des palais de Versailles et de Trianon.
Parmi ses livres les plus connus : Voyages historiques et littéraire en Italie, Voyage en Italie : guide du voyageur et de l'artiste, L'Italie confortable.
Voyage en Sardaigne c'est le second tome du "Voyage en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne", œuvre publiée à Paris en 1837-8.
Après avoir consacré plusieurs années à l'étude des arts, de l’histoire et de la littérature de l'Italie, et avoir fait plusieurs voyages dans cette docte et poétique contrée, Valery décide peindre une Italie nouvelle et inconnue.
C’est ainsi qui est née l’idée d’un voyage, en Corse, à l'île d'Elbe et en Sardaigne : si les deux premières de ces îles étaient devenues plus ou moins célèbres en France, la dernière était tout-à-fait inconnue.
Jean François Mimaut, ancien consul de France en Sardaigne, dans l’introduction de son Histoire de la Sardaigne, publiée en 1825, avait écrit : « Les Patagons nous sont mieux connus que les Sardes. Nous avons des relations satisfaisantes d’Otaïti, des îles de la Société, des Amis, et des Marquises; nous ne sommes pas étrangers à la constitution politique de Noukaïva, et les souverains des îles Sandwich nous ont donné les moyens d’étudier de prés et sur eux-mêmes leurs usages et leur mœurs ; mais nous ne savons guère ni ce qui se passe, ni même ce qui s’est jamais passé dans une île en vue des côtes d’Italie, et séparé par un détroit de quelques lieus d’une autre île qui est un département français ».
En 1834, année du voyage de Valery, la Sardaigne est donc une île oubliée, une terre à découvrir et à raconter au publique : « La Sardaigne compte deux merveilles, les premières dans leur genre : la grotte d' Alghero, la reine des grottes, et la forêt d'orangers de Milis, à laquelle les plages même de San Remo, de Salò et de Gaëte ne peuvent être comparées…
Le point de vue de Cagliari est à la fois singulier et magnifique. Le nouveau musée phénicien, unique en son genre, présente les antiquités religieuses les plus reculées. Le peuple sarde est resté, je crois, le plus pittoresque de l'Europe, et ses fêtes nombreuses au mois de mai sont admirables ».