Avoir 20 ans en Australie ou la fraîcheur de l’aventure maritime !
Ludovic de Beauvoir (1846-1929) publie le récit de ses aventures au bout du monde en 1867. L’Australie est la première étape de l’équipée. Le jeune homme y relate son arrivée à Melbourne, ses voyages dans la province de Victoria, en Tasmanie et en Nouvelle-Galles du Sud. Au menu : les réceptions de la bonne société de Sydney, les mines d’or et les fortunes qui se font et se défont, la prodigieuse richesse de la nature… Toute la vie de cette colonie anglaise de l’autre côté de la Terre, où les Blancs s’imposent aux Aborigènes, est décrite par le menu d’une plume précise et curieuse.
Le texte intégral du journal de voayge du célèbre explorateur français Ludovic de Beauvoir !
EXTRAIT
Il y a déjà près de trois mois que nous avons échangé nos derniers signaux d’adieu et que nous sommes en mer : trois ou quatre journées nous séparent encore de l’Australie, et je veux vous dire rapidement ce qu’a été notre longue traversée.
Pendant les vingt premiers jours, nous luttons constamment contre les vents contraires : à peine entrons-nous dans la Manche qu’une grande brise de sud-ouest soulève la mer et nous fait louvoyer sans repos. Chaque matin les côtes de France, chaque soir les feux d’Angleterre, nous apparaissent tour à tour : au bout d’une semaine, les rivages de la Bretagne s’effacent peu à peu, se confondant avec la ligne de l’horizon, et nous prenons hardiment notre aire dans l’océan Atlantique, tantôt secoués par les chocs capricieux et saccadés d’une grosse mer, tantôt bercés par les longues et paresseuses lames d’une houle endormie.
Avoir 20 ans en Australie ou la fraîcheur de l’aventure maritime !
Ludovic de Beauvoir (1846-1929) publie le récit de ses aventures au bout du monde en 1867. L’Australie est la première étape de l’équipée. Le jeune homme y relate son arrivée à Melbourne, ses voyages dans la province de Victoria, en Tasmanie et en Nouvelle-Galles du Sud. Au menu : les réceptions de la bonne société de Sydney, les mines d’or et les fortunes qui se font et se défont, la prodigieuse richesse de la nature… Toute la vie de cette colonie anglaise de l’autre côté de la Terre, où les Blancs s’imposent aux Aborigènes, est décrite par le menu d’une plume précise et curieuse.
Le texte intégral du journal de voayge du célèbre explorateur français Ludovic de Beauvoir !
EXTRAIT
Il y a déjà près de trois mois que nous avons échangé nos derniers signaux d’adieu et que nous sommes en mer : trois ou quatre journées nous séparent encore de l’Australie, et je veux vous dire rapidement ce qu’a été notre longue traversée.
Pendant les vingt premiers jours, nous luttons constamment contre les vents contraires : à peine entrons-nous dans la Manche qu’une grande brise de sud-ouest soulève la mer et nous fait louvoyer sans repos. Chaque matin les côtes de France, chaque soir les feux d’Angleterre, nous apparaissent tour à tour : au bout d’une semaine, les rivages de la Bretagne s’effacent peu à peu, se confondant avec la ligne de l’horizon, et nous prenons hardiment notre aire dans l’océan Atlantique, tantôt secoués par les chocs capricieux et saccadés d’une grosse mer, tantôt bercés par les longues et paresseuses lames d’une houle endormie.