Author: | Voltaire | ISBN: | 1230002927060 |
Publisher: | F. Grasset (Lausanne) 1772 | Publication: | November 26, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Voltaire |
ISBN: | 1230002927060 |
Publisher: | F. Grasset (Lausanne) 1772 |
Publication: | November 26, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
François-Marie Arouet (1694-1778), dit Voltaire, auteur de 56 pièces de théâtre nous offre une biographie de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), dit Molière, auteur dramatique de 33 œuvres. Cette Vie de Molière est bien « sage » ; Voltaire n’en profite pas, par exemple, pour attaquer la Compagnie du Saint Sacrement à l’occasion de la querelle du Tartuffe… Non ! il se contente de nous rapporter des raisons d’aimer Molière victime de tant d’injustices.
Un des rares passages satiriques : « Dès lors, la troupe de Molière prit le titre de « la Troupe de Monsieur », qui était son protecteur. Deux ans après, en 1660, il leur accorda la salle du Palais-Royal. Le cardinal de Richelieu l’avait fait bâtir pour la représentation de « Mirame », tragédie dans laquelle ce ministre avait composé plus de cinq cents vers. Cette salle est aussi mal construite que la pièce pour laquelle elle fut bâtie ; et je suis obligé de remarquer à cette occasion, que nous n’avons aujourd’hui aucun théâtre supportable : c’est une barbarie gothique que les Italiens nous reprochent avec raison. Les bonnes pièces sont en France, et les belles salles en Italie. »
François-Marie Arouet (1694-1778), dit Voltaire, auteur de 56 pièces de théâtre nous offre une biographie de Jean-Baptiste Poquelin (1622-1673), dit Molière, auteur dramatique de 33 œuvres. Cette Vie de Molière est bien « sage » ; Voltaire n’en profite pas, par exemple, pour attaquer la Compagnie du Saint Sacrement à l’occasion de la querelle du Tartuffe… Non ! il se contente de nous rapporter des raisons d’aimer Molière victime de tant d’injustices.
Un des rares passages satiriques : « Dès lors, la troupe de Molière prit le titre de « la Troupe de Monsieur », qui était son protecteur. Deux ans après, en 1660, il leur accorda la salle du Palais-Royal. Le cardinal de Richelieu l’avait fait bâtir pour la représentation de « Mirame », tragédie dans laquelle ce ministre avait composé plus de cinq cents vers. Cette salle est aussi mal construite que la pièce pour laquelle elle fut bâtie ; et je suis obligé de remarquer à cette occasion, que nous n’avons aujourd’hui aucun théâtre supportable : c’est une barbarie gothique que les Italiens nous reprochent avec raison. Les bonnes pièces sont en France, et les belles salles en Italie. »