« J'avais lu tous les livres de psycho-pop où l'on m'avait répété, jusqu'à l'encrer au plus intime de ma psyché, que je méritais le meilleur. Je n'avais qu'à me présenter dans ma plus jolie robe et à prendre l'amour qui m'était dû comme on ramasse un gigot chez le boucher. Et si ce meilleur m'échappait encore, tel un jeune saumon fringant qui vous glisse entre les mains dans une rivière au printemps, c'est que je n'avais pas rencontré “le bon”, celui qui serait à la hauteur de la fille “merveilleuse” que j'étais. »
Un soir d'été, Julia Verdi est abandonnée au coin d'une rue par l'homme qu'elle aime. Si elle s'arrêtait deux minutes (peut-être trois) pour allumer quelques lumières, elle se rendrait compte que, tout ce qu'elle donne aux autres, c'est d'excellentes raisons de la quitter. Mais Julia préfère accuser la vie, le destin, le sort qui s'acharne. Jusqu'à cette nuit glaciale de novembre où, sous la lumière jaune d'un lampadaire, un chien abandonné tourne ses yeux noirs vers elle.
Entre la chasse à l'écureuil, les mauvaises fréquentations du parc à chiens et les triples rations de parmesan, Julia aura droit à une éducation canine à l'usage des bipèdes dont elle ne se remettra pas.
« J'avais lu tous les livres de psycho-pop où l'on m'avait répété, jusqu'à l'encrer au plus intime de ma psyché, que je méritais le meilleur. Je n'avais qu'à me présenter dans ma plus jolie robe et à prendre l'amour qui m'était dû comme on ramasse un gigot chez le boucher. Et si ce meilleur m'échappait encore, tel un jeune saumon fringant qui vous glisse entre les mains dans une rivière au printemps, c'est que je n'avais pas rencontré “le bon”, celui qui serait à la hauteur de la fille “merveilleuse” que j'étais. »
Un soir d'été, Julia Verdi est abandonnée au coin d'une rue par l'homme qu'elle aime. Si elle s'arrêtait deux minutes (peut-être trois) pour allumer quelques lumières, elle se rendrait compte que, tout ce qu'elle donne aux autres, c'est d'excellentes raisons de la quitter. Mais Julia préfère accuser la vie, le destin, le sort qui s'acharne. Jusqu'à cette nuit glaciale de novembre où, sous la lumière jaune d'un lampadaire, un chien abandonné tourne ses yeux noirs vers elle.
Entre la chasse à l'écureuil, les mauvaises fréquentations du parc à chiens et les triples rations de parmesan, Julia aura droit à une éducation canine à l'usage des bipèdes dont elle ne se remettra pas.