Author: | Pierre Belleville, Francis Jeanson, Jean-Paul Sartre | ISBN: | 9782260050773 |
Publisher: | (Julliard) réédition numérique FeniXX | Publication: | January 1, 1963 |
Imprint: | Julliard (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Pierre Belleville, Francis Jeanson, Jean-Paul Sartre |
ISBN: | 9782260050773 |
Publisher: | (Julliard) réédition numérique FeniXX |
Publication: | January 1, 1963 |
Imprint: | Julliard (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
Dix ans d’expansion économique et de progrès techniques ont modifié les conditions de travail et de vie des salariés de l’industrie. Y a-t-il encore, après ces dix ans, une classe ouvrière ? Certains affirment qu’elle se confond déjà avec l’ensemble des classes moyennes d’une société de consommation et de loisirs. D’autres, au contraire, nient que dans sa situation quelque chose ait changé. En analysant l’évolution de cinq industries — les unes situées à la pointe du progrès technique et de l’expansion économique, les autres aux prises avec une reconversion difficile, les unes de statut privé, les autres nationalisées — l’évolution des conditions de travail et de vie des salariés de ces industries, celle de leur comportement, celle enfin des rapports sociaux dans les entreprises, Pierre Belleville arrive à des conclusions bien différentes. Il conclut à une transformation qui, déjà, rapproche les uns des autres l’ensemble des producteurs, lesquels — des ouvriers aux ingénieurs — ont en commun d’être exclus des responsabilités de la production. Là est, peut-être, le paradoxe de notre société industrielle.
Dix ans d’expansion économique et de progrès techniques ont modifié les conditions de travail et de vie des salariés de l’industrie. Y a-t-il encore, après ces dix ans, une classe ouvrière ? Certains affirment qu’elle se confond déjà avec l’ensemble des classes moyennes d’une société de consommation et de loisirs. D’autres, au contraire, nient que dans sa situation quelque chose ait changé. En analysant l’évolution de cinq industries — les unes situées à la pointe du progrès technique et de l’expansion économique, les autres aux prises avec une reconversion difficile, les unes de statut privé, les autres nationalisées — l’évolution des conditions de travail et de vie des salariés de ces industries, celle de leur comportement, celle enfin des rapports sociaux dans les entreprises, Pierre Belleville arrive à des conclusions bien différentes. Il conclut à une transformation qui, déjà, rapproche les uns des autres l’ensemble des producteurs, lesquels — des ouvriers aux ingénieurs — ont en commun d’être exclus des responsabilités de la production. Là est, peut-être, le paradoxe de notre société industrielle.