Author: | Gabriel Ferry | ISBN: | 1230001322132 |
Publisher: | Gabriel Ferry | Publication: | August 26, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gabriel Ferry |
ISBN: | 1230001322132 |
Publisher: | Gabriel Ferry |
Publication: | August 26, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
EXTRAIT:
Ce serait une curieuse histoire à faire que celle des conquêtes pacifiques auxquelles les États-Unis doivent la plupart de leurs agrandissemens. Les annales de l’ancien continent sont là pour constater que l’occupation de la moindre province a coûté à chacune des puissances européennes plus de temps, plus d’hommes et plus d’argent que les États-Unis n’en ont dépensé pour s’assimiler d’immenses territoires. L’action habilement dirigée du commerce leur a suffi pour accomplir ce que d’autres pays ne savent faire qu’à grand’peine et par la force des armes. Il ne leur a fallu que rarement en appeler à l’ultima ratio du canon pour achever ce qu’avaient commencé leurs pionniers, leurs défricheurs et leurs marchands. On sait comment l’indépendance du Texas, proclamée d’abord par les colons américains, est venue donner à la métropole un état de plus. Quant à la Californie et au Nouveau-Mexique, il était difficile de réaliser à moins de frais deux plus importantes acquisitions. C’est que partout, au Texas, au Nouveau-Mexique, dans la Californie, les caravanes de l’Union américaine avaient frayé la voie à ses soldats. Quand la conquête politique commençait, la conquête, commerciale était déjà faite, et le succès de l’une assurait toujours le succès de l’autre.
J’ai sous les yeux le récit détaillé de l’une de ces expéditions aventureuses qui devait donner une immense province, le Nouveau-Mexique, à la jeune république du Texas. A peine établie, celle-ci aspirait à s’agrandir.
EXTRAIT:
Ce serait une curieuse histoire à faire que celle des conquêtes pacifiques auxquelles les États-Unis doivent la plupart de leurs agrandissemens. Les annales de l’ancien continent sont là pour constater que l’occupation de la moindre province a coûté à chacune des puissances européennes plus de temps, plus d’hommes et plus d’argent que les États-Unis n’en ont dépensé pour s’assimiler d’immenses territoires. L’action habilement dirigée du commerce leur a suffi pour accomplir ce que d’autres pays ne savent faire qu’à grand’peine et par la force des armes. Il ne leur a fallu que rarement en appeler à l’ultima ratio du canon pour achever ce qu’avaient commencé leurs pionniers, leurs défricheurs et leurs marchands. On sait comment l’indépendance du Texas, proclamée d’abord par les colons américains, est venue donner à la métropole un état de plus. Quant à la Californie et au Nouveau-Mexique, il était difficile de réaliser à moins de frais deux plus importantes acquisitions. C’est que partout, au Texas, au Nouveau-Mexique, dans la Californie, les caravanes de l’Union américaine avaient frayé la voie à ses soldats. Quand la conquête politique commençait, la conquête, commerciale était déjà faite, et le succès de l’une assurait toujours le succès de l’autre.
J’ai sous les yeux le récit détaillé de l’une de ces expéditions aventureuses qui devait donner une immense province, le Nouveau-Mexique, à la jeune république du Texas. A peine établie, celle-ci aspirait à s’agrandir.