Un monument au mont Gerbier-de-Jonc

Fiction & Literature, Anthologies
Cover of the book Un monument au mont Gerbier-de-Jonc by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard, (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard ISBN: 9782221225424
Publisher: (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX Publication: January 1, 1973
Imprint: Robert Laffont (réédition numérique FeniXX) Language: French
Author: Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
ISBN: 9782221225424
Publisher: (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX
Publication: January 1, 1973
Imprint: Robert Laffont (réédition numérique FeniXX)
Language: French

En épigraphe de son roman, Didier Pemerle cite Maurice Blanchot : “Thomas, aussi, regarda ce flot d’images grossières, puis quand ce fut son tour, il s’y précipita, mais tristement, désespérément, comme si la honte eût commencé pour lui.” Le narrateur d’Un monument au mont Gerbier-de-Jonc, de même, se précipite dans les images surgies du plus profond de lui, afin de les affronter. Il s’efforce, dans un premier temps, de leur imposer la distance fragile d’une fiction, de les maintenir dans l’ordre précaire du récit. Lendemains de guerre atomique, building en plein désert où l’on tente, sur des enfants, une opération-survie, village maudit où se traînent des êtres en décomposition, irruption de troupes étranges, émanant d’un pouvoir policier — mais, aussi, au cœur de ce monde que ronge une mort hideuse et sournoise, le narrateur et sa sœur, leurs relations inquiètes, les conflits avec un frère et un père : le roman d’anticipation, on le pressent, ne constitue ici que le langage électif d’une culpabilité diffuse. Et c’est alors que cette fiction cède, d’où le décrochement — la chute — qui apparaît dans le cours de la narration. La honte se cherche un autre cours, un autre lieu, déplacé dans un univers plus proche, semble-t-il. Mais ce n’était qu’un détour. Dans la dernière partie, la parole se recentre, remonte à son jaillissement même, dans la répétition, obsédante et balbutiante, de ses images les plus élémentaires. C’est, on le voit, une entreprise fascinante que celle de Didier Pemerle. A travers son acharnement même, son écriture à la fois ample et figée, elle nous reconduit à ce creuset incandescent où s’échangent l’écriture et le désir.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

En épigraphe de son roman, Didier Pemerle cite Maurice Blanchot : “Thomas, aussi, regarda ce flot d’images grossières, puis quand ce fut son tour, il s’y précipita, mais tristement, désespérément, comme si la honte eût commencé pour lui.” Le narrateur d’Un monument au mont Gerbier-de-Jonc, de même, se précipite dans les images surgies du plus profond de lui, afin de les affronter. Il s’efforce, dans un premier temps, de leur imposer la distance fragile d’une fiction, de les maintenir dans l’ordre précaire du récit. Lendemains de guerre atomique, building en plein désert où l’on tente, sur des enfants, une opération-survie, village maudit où se traînent des êtres en décomposition, irruption de troupes étranges, émanant d’un pouvoir policier — mais, aussi, au cœur de ce monde que ronge une mort hideuse et sournoise, le narrateur et sa sœur, leurs relations inquiètes, les conflits avec un frère et un père : le roman d’anticipation, on le pressent, ne constitue ici que le langage électif d’une culpabilité diffuse. Et c’est alors que cette fiction cède, d’où le décrochement — la chute — qui apparaît dans le cours de la narration. La honte se cherche un autre cours, un autre lieu, déplacé dans un univers plus proche, semble-t-il. Mais ce n’était qu’un détour. Dans la dernière partie, la parole se recentre, remonte à son jaillissement même, dans la répétition, obsédante et balbutiante, de ses images les plus élémentaires. C’est, on le voit, une entreprise fascinante que celle de Didier Pemerle. A travers son acharnement même, son écriture à la fois ample et figée, elle nous reconduit à ce creuset incandescent où s’échangent l’écriture et le désir.

More books from (Robert Laffont) réédition numérique FeniXX

Cover of the book La grande chevauchée de Gaston Phœbus by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Le sursis by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Ces dieux qui firent le ciel et la Terre by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Si le Midi avait voulu... by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Histoire mondiale du Déluge by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book La Flandre insolite by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book La cité des Guaranis by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Les hommes vains by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Personne ne connaît Julien by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book La moto de Pelrino by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book Satan qui vous aime beaucoup by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book 50 millions de Grenoblois by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book La patrie planétaire by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book La voix de la France by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
Cover of the book La réforme de l'enseignement n'aura pas lieu by Didier Pemerle, Michel-Claude Jalard
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy