Un témoignage émouvant sur la première année de deuil suite à la perte d'un être cher
À vingt-deux ans, Corentin, étudiant en communication, sportif, entouré de vrais amis et d’une famille unie, semble mener une vie facile.
Mais une nuit, sans aucun signe précurseur, il met fin à ses jours après avoir envoyé un message d’amour à tous ses proches.
La vie bascule alors pour toute sa famille. Après l’organisation des funérailles, la formidable solidarité, mais aussi l’anesthésie des premiers jours, commence l’enfer des questions, des regrets et du besoin d’expliquer un suicide totalement insoupçonné. Aidée par un thérapeute, la maman de Corentin s’accroche pourtant à la vie.
Un an après le drame, elle prend la plume pour tenter de dire l’indicible et témoigner qu’il est possible de continuer à vivre debout. Elle retrace une année de ce deuil si particulier après un suicide. Elle y décrit avec des mots justes et sobres toutes les étapes de ce parcours toujours inachevé.
Le combat d'une mère pour continuer à vivre après le suicide de son fils.
EXTRAIT
Si j’écris, c’est pour dire à d’autres que je suis debout, mes enfants et mon mari aussi, nous sommes debout et savons aujourd’hui que la mort ne peut pas TOUT emporter, qu’on peut apprendre à vivre avec elle, à espérer encore des petits coins de ciel bleu même si elle a tout coloré de teintes différentes. Leur dire qu’au début ces paroles m’étaient inaudibles, inconcevables.
Si j’écris, c’est aussi pour moi, pour me renforcer, faire apparaître au détour des mots de manière forte ce qui n’était, tout au long des saisons, que balbutiements, tâtonnements, avec des retours en arrière : oui, il est possible de vivre. Comme si nos morts avaient veillé sur notre famille.
Mais il est sûr que plus rien ne sera plus jamais comme avant. La date du 26 juin sera toujours comme une fracture béante dans notre vie. Il y aura toujours un avant et un après.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sylvie Van Dam est née en 1959. Philologue de formation, elle exerce depuis trente-trois ans le métier d’enseignante. Mariée et mère de quatre enfants, elle partage son temps entre ses cours, sa vie familiale et sa passion de l’écriture.
Un témoignage émouvant sur la première année de deuil suite à la perte d'un être cher
À vingt-deux ans, Corentin, étudiant en communication, sportif, entouré de vrais amis et d’une famille unie, semble mener une vie facile.
Mais une nuit, sans aucun signe précurseur, il met fin à ses jours après avoir envoyé un message d’amour à tous ses proches.
La vie bascule alors pour toute sa famille. Après l’organisation des funérailles, la formidable solidarité, mais aussi l’anesthésie des premiers jours, commence l’enfer des questions, des regrets et du besoin d’expliquer un suicide totalement insoupçonné. Aidée par un thérapeute, la maman de Corentin s’accroche pourtant à la vie.
Un an après le drame, elle prend la plume pour tenter de dire l’indicible et témoigner qu’il est possible de continuer à vivre debout. Elle retrace une année de ce deuil si particulier après un suicide. Elle y décrit avec des mots justes et sobres toutes les étapes de ce parcours toujours inachevé.
Le combat d'une mère pour continuer à vivre après le suicide de son fils.
EXTRAIT
Si j’écris, c’est pour dire à d’autres que je suis debout, mes enfants et mon mari aussi, nous sommes debout et savons aujourd’hui que la mort ne peut pas TOUT emporter, qu’on peut apprendre à vivre avec elle, à espérer encore des petits coins de ciel bleu même si elle a tout coloré de teintes différentes. Leur dire qu’au début ces paroles m’étaient inaudibles, inconcevables.
Si j’écris, c’est aussi pour moi, pour me renforcer, faire apparaître au détour des mots de manière forte ce qui n’était, tout au long des saisons, que balbutiements, tâtonnements, avec des retours en arrière : oui, il est possible de vivre. Comme si nos morts avaient veillé sur notre famille.
Mais il est sûr que plus rien ne sera plus jamais comme avant. La date du 26 juin sera toujours comme une fracture béante dans notre vie. Il y aura toujours un avant et un après.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Sylvie Van Dam est née en 1959. Philologue de formation, elle exerce depuis trente-trois ans le métier d’enseignante. Mariée et mère de quatre enfants, elle partage son temps entre ses cours, sa vie familiale et sa passion de l’écriture.