Telle est prise qui croyait prendre

Un leurre !

Romance, Erotica, Taboo, M&, Erotica Shorts
Cover of the book Telle est prise qui croyait prendre by Valérie Mouillaflot, Jean-Paul Dominici, les trois clefs
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Author: Valérie Mouillaflot, Jean-Paul Dominici ISBN: 1230001461442
Publisher: les trois clefs Publication: January 8, 2018
Imprint: Language: French
Author: Valérie Mouillaflot, Jean-Paul Dominici
ISBN: 1230001461442
Publisher: les trois clefs
Publication: January 8, 2018
Imprint:
Language: French

Ce soir, après avoir passé une journée au grand air, je n'aurai ainsi aucun scrupule à accompagner les copines en boite, pour danser, fumer et picoler. Deux ans que je suis seule, il serait peut-être temps que je me trouve un compagnon, un type sympa, drôle, mignon, un mec bourré de qualités, quoi !

Nous avons mis nos plus belles robes, nous sommes soigneusement maquillées, et avons pris la route de notre discothèque préférée. Nous avons garé la voiture sur le parking et nous sommes dirigées en chaloupant sur nos hauts talons vers l'entrée de l'antre. Après avoir réglé le prix demandé, nous nous sommes avancées dans un tunnel obscur qui a rapidement débouché sur la vaste salle éclairée par de nombreux spots multicolores, des boules à facettes tournoyantes, et les enivrants tourbillons des stroboscopes.

Les copines et moi, nous n'avons pas pour habitude de faire tapisserie, aussi nous nous sommes rapidement élancées sur la piste afin de nous mêler le plus étroitement possible au chœur battant de tous ces danseurs déchaînés.

Cette ambiance survoltée me change énormément du calme profond dans lequel ma journée a baigné, j'en suis toute étourdie. Tout près de moi se démenaient quatre garçons sympathiques qui dansaient comme des dieux. Ils avaient l'air de bien s'amuser, ce qui ne les empêchait pas de jeter de fréquents coups d’œil dans notre direction.

Lorsque la musique se calma je fus toute étonnée que le DJ nous envoie un slow. J'avais presque oublié le rythme doux et lancinant de cette musique, tellement elle se fait rare, en boite.

Aussi, quand un beau garçon brun, qui appartenait au groupe que j'avais remarqué quelques instants plus tôt, m'a attrapée par le bras et m'a entraînée au milieu de la piste, je me suis laissée faire et fus même surprise d'en éprouver du plaisir. Cela faisait suffisamment longtemps qu'un homme ne m'avait pas prise dans ses bras, pour que ce simple geste déclenche chez moi un torrent d'émotions, et me zèbre la peau de délicieux frissons. Je me suis laissée envelopper dans ses bras tandis mes pieds se sont mis à se déplacer avec les siens au rythme de la musique et de la voix envoûtante de ce crooner américain.

Il a posé gentiment ses mains sur mes hanches et il les a remontées le long de mon dos jusqu'à atteindre mes épaules, qu'il a empoignées avec fermeté de façon à m'attirer encore plus près de lui. Mon visage frôlait maintenant le sien, et alors que je pensais qu'il allait essayer de m'embrasser, il n'en fit rien. J'en fus presque déçue.

Lorsque la série de slows se termina, il me libéra aimablement de façon à pouvoir s'en aller rejoindre ses amis. Je retournai quant à moi près des miennes et les encourageai un peu plus tard à se rapprocher du groupe dont était issu mon beau danseur.

Nous nous sommes ainsi agitées jusqu'à l'aube puis, épuisées et repues de décibels, nous sommes rentrées chez nous.

Toute la nuit, l'image de ce charmant garçon m'a habitée, et tandis qu'à demi-éveillée je voyais son beau visage s'approcher du mien, je me suis surprise à entrouvrir les lèvres, comme pour réclamer un baiser...

Le samedi suivant, après une nouvelle journée de pêche, pendant laquelle j'avais beaucoup pensé à mon père, cet homme attachant, bien trop tôt disparu, qui m'avait initiée à ce sport, m'entraînant avec lui lors de ses escapades dominicales, ce qui lui permettait de s'éloigner pour la journée de son épouse, une belle femme, mais dépressive, bipolaire, alors que j'étais encore une toute petite fille, coiffée de nattes et chaussée de jolies bottes en caoutchouc roses, je passai prendre ma meilleure amie pour l'entraîner en boite.

« Je n'ai pas très envie de sortir, ce soir », me dit-elle.

« Si, si, viens », insistai-je. « S'il est là, je te présenterai ce garçon dont j'ai fait la connaissance samedi dernier, tu vas voir, c'est un mec vraiment super ! »

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Ce soir, après avoir passé une journée au grand air, je n'aurai ainsi aucun scrupule à accompagner les copines en boite, pour danser, fumer et picoler. Deux ans que je suis seule, il serait peut-être temps que je me trouve un compagnon, un type sympa, drôle, mignon, un mec bourré de qualités, quoi !

Nous avons mis nos plus belles robes, nous sommes soigneusement maquillées, et avons pris la route de notre discothèque préférée. Nous avons garé la voiture sur le parking et nous sommes dirigées en chaloupant sur nos hauts talons vers l'entrée de l'antre. Après avoir réglé le prix demandé, nous nous sommes avancées dans un tunnel obscur qui a rapidement débouché sur la vaste salle éclairée par de nombreux spots multicolores, des boules à facettes tournoyantes, et les enivrants tourbillons des stroboscopes.

Les copines et moi, nous n'avons pas pour habitude de faire tapisserie, aussi nous nous sommes rapidement élancées sur la piste afin de nous mêler le plus étroitement possible au chœur battant de tous ces danseurs déchaînés.

Cette ambiance survoltée me change énormément du calme profond dans lequel ma journée a baigné, j'en suis toute étourdie. Tout près de moi se démenaient quatre garçons sympathiques qui dansaient comme des dieux. Ils avaient l'air de bien s'amuser, ce qui ne les empêchait pas de jeter de fréquents coups d’œil dans notre direction.

Lorsque la musique se calma je fus toute étonnée que le DJ nous envoie un slow. J'avais presque oublié le rythme doux et lancinant de cette musique, tellement elle se fait rare, en boite.

Aussi, quand un beau garçon brun, qui appartenait au groupe que j'avais remarqué quelques instants plus tôt, m'a attrapée par le bras et m'a entraînée au milieu de la piste, je me suis laissée faire et fus même surprise d'en éprouver du plaisir. Cela faisait suffisamment longtemps qu'un homme ne m'avait pas prise dans ses bras, pour que ce simple geste déclenche chez moi un torrent d'émotions, et me zèbre la peau de délicieux frissons. Je me suis laissée envelopper dans ses bras tandis mes pieds se sont mis à se déplacer avec les siens au rythme de la musique et de la voix envoûtante de ce crooner américain.

Il a posé gentiment ses mains sur mes hanches et il les a remontées le long de mon dos jusqu'à atteindre mes épaules, qu'il a empoignées avec fermeté de façon à m'attirer encore plus près de lui. Mon visage frôlait maintenant le sien, et alors que je pensais qu'il allait essayer de m'embrasser, il n'en fit rien. J'en fus presque déçue.

Lorsque la série de slows se termina, il me libéra aimablement de façon à pouvoir s'en aller rejoindre ses amis. Je retournai quant à moi près des miennes et les encourageai un peu plus tard à se rapprocher du groupe dont était issu mon beau danseur.

Nous nous sommes ainsi agitées jusqu'à l'aube puis, épuisées et repues de décibels, nous sommes rentrées chez nous.

Toute la nuit, l'image de ce charmant garçon m'a habitée, et tandis qu'à demi-éveillée je voyais son beau visage s'approcher du mien, je me suis surprise à entrouvrir les lèvres, comme pour réclamer un baiser...

Le samedi suivant, après une nouvelle journée de pêche, pendant laquelle j'avais beaucoup pensé à mon père, cet homme attachant, bien trop tôt disparu, qui m'avait initiée à ce sport, m'entraînant avec lui lors de ses escapades dominicales, ce qui lui permettait de s'éloigner pour la journée de son épouse, une belle femme, mais dépressive, bipolaire, alors que j'étais encore une toute petite fille, coiffée de nattes et chaussée de jolies bottes en caoutchouc roses, je passai prendre ma meilleure amie pour l'entraîner en boite.

« Je n'ai pas très envie de sortir, ce soir », me dit-elle.

« Si, si, viens », insistai-je. « S'il est là, je te présenterai ce garçon dont j'ai fait la connaissance samedi dernier, tu vas voir, c'est un mec vraiment super ! »

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