Author: | Félix de France d’Hézecques | ISBN: | 1230000855921 |
Publisher: | CP | Publication: | December 21, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Félix de France d’Hézecques |
ISBN: | 1230000855921 |
Publisher: | CP |
Publication: | December 21, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
L’intérêt toujours si vif qui s’attache, dans le public, aux derniers jours de l’ancienne monarchie est suffisamment attesté par le nombre et le succès des ouvrages, relatifs à cette période, qui ont paru dans ces derniers temps. Après les intéressants travaux de MM. de Goncourt et de Lescure sur Marie-Antoinette, le beau livre de M. de Beauchesne sur Louis XVII et la grande publication de M. Feuillet de Conches, après tant de mémoires et documents divers, la curiosité, loin d’être épuisée, n’a fait, il semble, que s’accroître, et que de choses, en effet, restent à apprendre !
Les Souvenirs que nous publions aujourd’hui sont-ils destinés à prendre rang parmi ces œuvres remarquables, en comblant, eux aussi, une lacune dans le domaine de l’histoire ? Nous n’avons pas la prétention de le penser ; mais ils peuvent avoir cependant leur utilité.
Les mémoires particuliers rendent, d’ordinaire, un double service.
Lorsque leurs auteurs sont placés un point de vue assez élevé pour apercevoir la connexion de certains actes individuels avec des faits d’un intérêt commun, ils éclairent l’histoire générale d’une lumière précieuse.
Si, au contraire, leurs moyens d’appréciation ne leur permettent pas de sortir du milieu auquel ils se trouvent rivés, pour ainsi dire, ces mémoires sont alors comme autant de suppléments aux chroniques nationales, où nous allons puiser les détails intimes qu’écarte la grande histoire.
Nous les lisons, dans le premier cas, pour nous instruire, dans le second pour nous récréer.
Et si ces particularités se rattachent, par hasard, à une époque de transition entre le régime ancien et consacré d’un peuple et ses institutions nouvelles, si elles font connaître dans leur vie privée d’augustes personnages, victimes d’une révolution qui a donné à leur gloire temporelle la consécration du martyre, elles feront plus que nous récréer, elles gagneront notre cœur, ayant pour auxiliaires bien puissants l’amour de la patrie et la majesté du malheur.
Or, tel est le caractère que présentent les ' Souvenirs d’un page. C’est pourquoi nous croyons à la sympathie qu’ils inspireront et à leur succès.
L’intérêt toujours si vif qui s’attache, dans le public, aux derniers jours de l’ancienne monarchie est suffisamment attesté par le nombre et le succès des ouvrages, relatifs à cette période, qui ont paru dans ces derniers temps. Après les intéressants travaux de MM. de Goncourt et de Lescure sur Marie-Antoinette, le beau livre de M. de Beauchesne sur Louis XVII et la grande publication de M. Feuillet de Conches, après tant de mémoires et documents divers, la curiosité, loin d’être épuisée, n’a fait, il semble, que s’accroître, et que de choses, en effet, restent à apprendre !
Les Souvenirs que nous publions aujourd’hui sont-ils destinés à prendre rang parmi ces œuvres remarquables, en comblant, eux aussi, une lacune dans le domaine de l’histoire ? Nous n’avons pas la prétention de le penser ; mais ils peuvent avoir cependant leur utilité.
Les mémoires particuliers rendent, d’ordinaire, un double service.
Lorsque leurs auteurs sont placés un point de vue assez élevé pour apercevoir la connexion de certains actes individuels avec des faits d’un intérêt commun, ils éclairent l’histoire générale d’une lumière précieuse.
Si, au contraire, leurs moyens d’appréciation ne leur permettent pas de sortir du milieu auquel ils se trouvent rivés, pour ainsi dire, ces mémoires sont alors comme autant de suppléments aux chroniques nationales, où nous allons puiser les détails intimes qu’écarte la grande histoire.
Nous les lisons, dans le premier cas, pour nous instruire, dans le second pour nous récréer.
Et si ces particularités se rattachent, par hasard, à une époque de transition entre le régime ancien et consacré d’un peuple et ses institutions nouvelles, si elles font connaître dans leur vie privée d’augustes personnages, victimes d’une révolution qui a donné à leur gloire temporelle la consécration du martyre, elles feront plus que nous récréer, elles gagneront notre cœur, ayant pour auxiliaires bien puissants l’amour de la patrie et la majesté du malheur.
Or, tel est le caractère que présentent les ' Souvenirs d’un page. C’est pourquoi nous croyons à la sympathie qu’ils inspireront et à leur succès.