Author: | Rudi Garcia, Denis Chaumier | ISBN: | 9782755614152 |
Publisher: | Hugo Publishing | Publication: | February 20, 2014 |
Imprint: | Hugo Sport | Language: | French |
Author: | Rudi Garcia, Denis Chaumier |
ISBN: | 9782755614152 |
Publisher: | Hugo Publishing |
Publication: | February 20, 2014 |
Imprint: | Hugo Sport |
Language: | French |
Dimanche 25 août 2013. C'est dans le petit stade de Livourne où il signe une victoire éclatante, que Rudi Garcia effectue ses débuts d'entraîneur à la tête de l'AS Roma.
Un événement : il devient le premier technicien français à diriger une équipe italienne engagée dans l'un des championnats les plus réputés au monde, la Serie A. Le pays du football-roi, qui adula Michel Platini et consacra Zinedine Zidane, confie les rênes d'un de ses clubs mythiques à un modeste ancien joueur de Ligue 1, qui ne fréquenta jamais l'équipe de France. Du jamais vu. Mais qui est donc ce Rudi Garcia, que James Pallotta, milliardaire américain propriétaire de la Roma, a fait venir à New York en plein été pour s'entretenir avec lui et lui offrir dans la foulée un contrat de deux ans ?
Une autre date symbolique s'inscrit comme un marqueur dans sa carrière. Samedi 21 mai 2011, Parc des Princes. Ce jour-là, dans le temple du football parisien, Rudi Garcia entre dans le cercle restreint des conquérants. Avec son équipe de Lille, il devient le 13e entraîneur de l'histoire du football national à réussir le doublé Coupe de France-Championnat, rejoignant des personnalités aussi illustres qu'Albert Batteux, Robert Herbin, Aimé Jacquet ou Guy Roux. Mieux : au palmarès de la Ligue 1, il succède à Laurent Blanc et à Didier Deschamps, vainqueurs avec Bordeaux (2009) et Marseille (2010).
Mais qui est donc ce Rudi Garcia, qui n'a pas la prestance du premier ni la science du second, qui ne fait pas partie de la coterie des champions du monde, mais qui possède pourtant des atouts dont aucun ne jouit ?
Rudi Garcia est un pur produit du football de la région parisienne, un entraîneur qui s'est façonné tout seul, à force de travail et de ténacité, mis au service d'une certaine idée du jeu.
Partout où il passe (Saint-Étienne, Dijon, Le Mans, Lille et donc Rome), les convictions qu'il affiche sont plus fortes que sa notoriété. Il aime le football simple, limpide, technique, mobile, orienté vers sa joie naturelle, celle du but marqué. Il croit en la pérennité d'un style au sein duquel tous les joueurs, avec leurs qualités propres, peuvent s'exprimer.
À bientôt 50 ans, Rudi Garcia choisit de raconter lui-même cet itinéraire original. Il nous entraîne dans les coulisses d'une vie où chaque étape franchie compte. Car elle prépare la suivante.
L'homme public Rudi Garcia absorbe les radiations comme le noir qui l'habille, tout en maquillant ses sentiments profonds. Aucune faille apparente, sûr de lui, ambitieux et tourné vers l'avenir. Mais il est un Alcazar dont la façade ne renvoie que partiellement la réalité de l'intérieur. Et qui, autant par pudeur que par conviction, se veut mystérieux.
Dimanche 25 août 2013. C'est dans le petit stade de Livourne où il signe une victoire éclatante, que Rudi Garcia effectue ses débuts d'entraîneur à la tête de l'AS Roma.
Un événement : il devient le premier technicien français à diriger une équipe italienne engagée dans l'un des championnats les plus réputés au monde, la Serie A. Le pays du football-roi, qui adula Michel Platini et consacra Zinedine Zidane, confie les rênes d'un de ses clubs mythiques à un modeste ancien joueur de Ligue 1, qui ne fréquenta jamais l'équipe de France. Du jamais vu. Mais qui est donc ce Rudi Garcia, que James Pallotta, milliardaire américain propriétaire de la Roma, a fait venir à New York en plein été pour s'entretenir avec lui et lui offrir dans la foulée un contrat de deux ans ?
Une autre date symbolique s'inscrit comme un marqueur dans sa carrière. Samedi 21 mai 2011, Parc des Princes. Ce jour-là, dans le temple du football parisien, Rudi Garcia entre dans le cercle restreint des conquérants. Avec son équipe de Lille, il devient le 13e entraîneur de l'histoire du football national à réussir le doublé Coupe de France-Championnat, rejoignant des personnalités aussi illustres qu'Albert Batteux, Robert Herbin, Aimé Jacquet ou Guy Roux. Mieux : au palmarès de la Ligue 1, il succède à Laurent Blanc et à Didier Deschamps, vainqueurs avec Bordeaux (2009) et Marseille (2010).
Mais qui est donc ce Rudi Garcia, qui n'a pas la prestance du premier ni la science du second, qui ne fait pas partie de la coterie des champions du monde, mais qui possède pourtant des atouts dont aucun ne jouit ?
Rudi Garcia est un pur produit du football de la région parisienne, un entraîneur qui s'est façonné tout seul, à force de travail et de ténacité, mis au service d'une certaine idée du jeu.
Partout où il passe (Saint-Étienne, Dijon, Le Mans, Lille et donc Rome), les convictions qu'il affiche sont plus fortes que sa notoriété. Il aime le football simple, limpide, technique, mobile, orienté vers sa joie naturelle, celle du but marqué. Il croit en la pérennité d'un style au sein duquel tous les joueurs, avec leurs qualités propres, peuvent s'exprimer.
À bientôt 50 ans, Rudi Garcia choisit de raconter lui-même cet itinéraire original. Il nous entraîne dans les coulisses d'une vie où chaque étape franchie compte. Car elle prépare la suivante.
L'homme public Rudi Garcia absorbe les radiations comme le noir qui l'habille, tout en maquillant ses sentiments profonds. Aucune faille apparente, sûr de lui, ambitieux et tourné vers l'avenir. Mais il est un Alcazar dont la façade ne renvoie que partiellement la réalité de l'intérieur. Et qui, autant par pudeur que par conviction, se veut mystérieux.