Author: | Gaston Leroux | ISBN: | 9782374634272 |
Publisher: | La Gibecière à Mots | Publication: | July 27, 2019 |
Imprint: | La Gibecière à Mots | Language: | French |
Author: | Gaston Leroux |
ISBN: | 9782374634272 |
Publisher: | La Gibecière à Mots |
Publication: | July 27, 2019 |
Imprint: | La Gibecière à Mots |
Language: | French |
Gaston Leroux (1868-1927)
"Jean de Santierne gravit l’escalier qui montait à l’appartement de Rouletabille avec une telle rapidité que, malgré sa jeunesse et l’habitude des sports, il s’arrêta un instant, essoufflé, devant la porte. Le célèbre reporter du journal l'Époque habitait depuis deux ans cette vieille maison du faubourg Poissonnière, où il était venu se réfugier après la mort de sa femme, survenue dans des circonstances tragiques que nous n’avons pas à rappeler ici. Fuyant toute mondanité, ne fréquentant que de rares amis, au premier rang desquels il fallait compter Santierne, il s’était ainsi rapproché du grand quotidien auquel il semblait avoir donné tout son temps dans le dessein d’oublier.
Jean sonna. On mit quelque temps à venir lui ouvrir la porte. Enfin un domestique à figure camuse, toujours sombre et taciturne, que Rouletabille avait ramené des Balkans et qui ne connaissait que sa consigne, déclara que Monsieur n’était pas là.
« Allons donc, Olajaï !... protesta Santierne, très énervé, je sais qu’il est chez lui... Laisse-moi passer !
– Monsieur n’y est pour personne ! » repartit le domestique.
Mais déjà le jeune homme l’avait bousculé et, d’autorité, ouvrait la porte du studio de Rouletabille.
Il n’y avait pas plutôt pénétré qu’il poussait une sourde exclamation et prononçait de vagues excuses. Une femme était là, dans une pièce qui semblait avoir été mise au pillage ; des livres avaient été jetés sur les tapis, par piles ; des dossiers gisaient, entrouverts, les tiroirs du bureau semblaient avoir été forcés et cependant Santierne paraissait moins étonné de ce singulier désordre que d’y rencontrer la femme qui semblait y présider. Elle n’était point belle, mais, comme on dit, elle était pire..."
Jean de Santierne, le meilleur ami du célèbre reporter Rouletabille, est fiancé à Odette. Hubert de Lauriac, voisin et amoureux éconduit de la jeune fille, ne voit pas ce mariage d'un bon oeil. Il n'est pas le seul : Callista, dont le sang bohémien bouillonne, a juré de se venger de son amant, Jean de Santierne... Le père d'Odette est retrouvé mort et Odette a disparu... Rouletabille part en Camargue pour enquêter. Mais ne devrait-il pas se méfier de l'intrigante Mme de Meyrens ?
Gaston Leroux (1868-1927)
"Jean de Santierne gravit l’escalier qui montait à l’appartement de Rouletabille avec une telle rapidité que, malgré sa jeunesse et l’habitude des sports, il s’arrêta un instant, essoufflé, devant la porte. Le célèbre reporter du journal l'Époque habitait depuis deux ans cette vieille maison du faubourg Poissonnière, où il était venu se réfugier après la mort de sa femme, survenue dans des circonstances tragiques que nous n’avons pas à rappeler ici. Fuyant toute mondanité, ne fréquentant que de rares amis, au premier rang desquels il fallait compter Santierne, il s’était ainsi rapproché du grand quotidien auquel il semblait avoir donné tout son temps dans le dessein d’oublier.
Jean sonna. On mit quelque temps à venir lui ouvrir la porte. Enfin un domestique à figure camuse, toujours sombre et taciturne, que Rouletabille avait ramené des Balkans et qui ne connaissait que sa consigne, déclara que Monsieur n’était pas là.
« Allons donc, Olajaï !... protesta Santierne, très énervé, je sais qu’il est chez lui... Laisse-moi passer !
– Monsieur n’y est pour personne ! » repartit le domestique.
Mais déjà le jeune homme l’avait bousculé et, d’autorité, ouvrait la porte du studio de Rouletabille.
Il n’y avait pas plutôt pénétré qu’il poussait une sourde exclamation et prononçait de vagues excuses. Une femme était là, dans une pièce qui semblait avoir été mise au pillage ; des livres avaient été jetés sur les tapis, par piles ; des dossiers gisaient, entrouverts, les tiroirs du bureau semblaient avoir été forcés et cependant Santierne paraissait moins étonné de ce singulier désordre que d’y rencontrer la femme qui semblait y présider. Elle n’était point belle, mais, comme on dit, elle était pire..."
Jean de Santierne, le meilleur ami du célèbre reporter Rouletabille, est fiancé à Odette. Hubert de Lauriac, voisin et amoureux éconduit de la jeune fille, ne voit pas ce mariage d'un bon oeil. Il n'est pas le seul : Callista, dont le sang bohémien bouillonne, a juré de se venger de son amant, Jean de Santierne... Le père d'Odette est retrouvé mort et Odette a disparu... Rouletabille part en Camargue pour enquêter. Mais ne devrait-il pas se méfier de l'intrigante Mme de Meyrens ?