Author: | G. Lenôtre | ISBN: | 1230001347104 |
Publisher: | HF | Publication: | September 14, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | G. Lenôtre |
ISBN: | 1230001347104 |
Publisher: | HF |
Publication: | September 14, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait : La tignasse déchevelée et tombante, le nez évasé, la bouche mince, le regard assuré d’un contremaître vigilant, fier de son métier, et qui, pour s’offrir au crayon du portraitiste, loin de passer son bel habit et sa chemise des dimanches, a gardé sa veste fripée, ouverte sur une cravate commune, nouée en bouffante : tel un dessin de l’an II nous montre le menuisier Duplay, qui approchait alors de la soixantaine. Venu jeune à Paris de son Gévaudan natal[1], marié vers 1765 à une honnête fille de Créteil, près de Charenton, Marie-Françoise Vaugeois, un peu plus âgée que lui, à la vérité, mais issue de trois générations de menuisiers[2], Duplay avait gagné l’aisance par trente années d’ordre et de labeur irréprochable. De son mariage étaient nés cinq enfants, dont quatre filles ; le garçon, prénommé Maurice, comme son père, commençait, en 1790, ses études au collège d’Harcourt[3]. Duplay avait, en outre, recueilli les deux orphelins de son frère, Jacques et Simon, qu’il employait comme ouvriers.
Ce livre est parfaitement mis en page pour une lecture sur liseuse électronique.
Extrait : La tignasse déchevelée et tombante, le nez évasé, la bouche mince, le regard assuré d’un contremaître vigilant, fier de son métier, et qui, pour s’offrir au crayon du portraitiste, loin de passer son bel habit et sa chemise des dimanches, a gardé sa veste fripée, ouverte sur une cravate commune, nouée en bouffante : tel un dessin de l’an II nous montre le menuisier Duplay, qui approchait alors de la soixantaine. Venu jeune à Paris de son Gévaudan natal[1], marié vers 1765 à une honnête fille de Créteil, près de Charenton, Marie-Françoise Vaugeois, un peu plus âgée que lui, à la vérité, mais issue de trois générations de menuisiers[2], Duplay avait gagné l’aisance par trente années d’ordre et de labeur irréprochable. De son mariage étaient nés cinq enfants, dont quatre filles ; le garçon, prénommé Maurice, comme son père, commençait, en 1790, ses études au collège d’Harcourt[3]. Duplay avait, en outre, recueilli les deux orphelins de son frère, Jacques et Simon, qu’il employait comme ouvriers.