Author: | Arthur Buies | ISBN: | 1230002381039 |
Publisher: | Québec : Imprimerie de L’Électeur, 1893 | Publication: | June 16, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Buies |
ISBN: | 1230002381039 |
Publisher: | Québec : Imprimerie de L’Électeur, 1893 |
Publication: | June 16, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Réminiscences
Buies, né en 1840, jette un regard nostalgique sur ses années de jeunesse, soit la période 1860-1870. Il raconte un peu sa vie personnelle, mais surtout son implication auprès de l’Institut canadien. Là s’était formé un petit cénacle de résistants face aux velléités ultramontaines de Mgr Ignace Bourget. La génération de Buies assura la relève des Joseph Doutre, Éric Dorion, Charles Daoust, Joseph Papin, Louis Labrèche-Viger, Charles Laberge : « Quand nous parûmes sur la scène, nous, c-à-d. ceux qui ont aujourd'hui de quarante-cinq à cinquante ans, et même, hélas! .... un peu plus, la brillante pléiade de 1854, qu'on a appelée « la pléiade rouge » commençait à décliner sérieusement. »
Les Jeunes Barbares
Buies entend servir une leçon d’écriture et d’humanisme à la jeune génération (celle des années 1880). Il choisit le texte d’un journaliste du Glaneur, qu’il ne nomme pas, prenant plaisir à relever, fautes, erreurs de style ou tout simplement bêtises du propos. L’attaque face aux jeunes est très virulente : « Pour ma part, je serais porté à toutes les indulgences possibles à l'égard des « Jeunes », s'ils ne nous fendaient pas la figure avec leurs prétentions outrecuidantes, s'ils voulaient être modestes un seul jour, comme il convient à des gens qui savent assez peu pour avoir tout à apprendre ; s'ils voulaient enfin se mettre dans la tête qu'ils sont très malades, et que s'ils continuent de braver les lois de l'hygiène morale, ils courent le risque de devenir un objet particulier de sollicitude pour les municipalités dont ils relèvent. »
Réminiscences
Buies, né en 1840, jette un regard nostalgique sur ses années de jeunesse, soit la période 1860-1870. Il raconte un peu sa vie personnelle, mais surtout son implication auprès de l’Institut canadien. Là s’était formé un petit cénacle de résistants face aux velléités ultramontaines de Mgr Ignace Bourget. La génération de Buies assura la relève des Joseph Doutre, Éric Dorion, Charles Daoust, Joseph Papin, Louis Labrèche-Viger, Charles Laberge : « Quand nous parûmes sur la scène, nous, c-à-d. ceux qui ont aujourd'hui de quarante-cinq à cinquante ans, et même, hélas! .... un peu plus, la brillante pléiade de 1854, qu'on a appelée « la pléiade rouge » commençait à décliner sérieusement. »
Les Jeunes Barbares
Buies entend servir une leçon d’écriture et d’humanisme à la jeune génération (celle des années 1880). Il choisit le texte d’un journaliste du Glaneur, qu’il ne nomme pas, prenant plaisir à relever, fautes, erreurs de style ou tout simplement bêtises du propos. L’attaque face aux jeunes est très virulente : « Pour ma part, je serais porté à toutes les indulgences possibles à l'égard des « Jeunes », s'ils ne nous fendaient pas la figure avec leurs prétentions outrecuidantes, s'ils voulaient être modestes un seul jour, comme il convient à des gens qui savent assez peu pour avoir tout à apprendre ; s'ils voulaient enfin se mettre dans la tête qu'ils sont très malades, et que s'ils continuent de braver les lois de l'hygiène morale, ils courent le risque de devenir un objet particulier de sollicitude pour les municipalités dont ils relèvent. »