Author: | Collectif | ISBN: | 9782754042697 |
Publisher: | EDI8 | Publication: | June 21, 2012 |
Imprint: | First | Language: | French |
Author: | Collectif |
ISBN: | 9782754042697 |
Publisher: | EDI8 |
Publication: | June 21, 2012 |
Imprint: | First |
Language: | French |
À qui profitent les radars ?
La Sécurité routière est le noble combat des politiques, de droite comme de gauche, qui se doivent de sauver la vie de leurs citoyens – près de 4 000 morts en 2010. Oui, mais voilà...
Ce que l'on oublie de dire aux Français, c'est que les radars rapportent beaucoup. Et pas seulement à l'État. Des sociétés privées se gavent grâce à ce système qui sera même bientôt – légalement – capable de s'inviter dans l'habitacle des conducteurs pour contrôler leur taux d'alcoolémie. Sans parler des entreprises qui savent parfaitement tirer profit des hésitations du gouvernement et qui, elles, ne connaissent pas la Crise. Loin s'en faut.
Au-delà des aspects liberticides des radars et de l'impossibilité de contester avec efficacité des PV sans l'aide d'un avocat, nous sommes, là, face à un mensonge d'État. En effet, la vitesse n'est pas la première cause de mortalité sur les routes, et la route n'est pas la première cause de mortalité en France. Si l'État acceptait d'écouter ce que disent les hommes de terrain, il comprendrait qu'il est possible de regarder la route et ses usagers autrement. Et de mener une vraie politique de sécurité routière.
À qui profitent les radars ?
La Sécurité routière est le noble combat des politiques, de droite comme de gauche, qui se doivent de sauver la vie de leurs citoyens – près de 4 000 morts en 2010. Oui, mais voilà...
Ce que l'on oublie de dire aux Français, c'est que les radars rapportent beaucoup. Et pas seulement à l'État. Des sociétés privées se gavent grâce à ce système qui sera même bientôt – légalement – capable de s'inviter dans l'habitacle des conducteurs pour contrôler leur taux d'alcoolémie. Sans parler des entreprises qui savent parfaitement tirer profit des hésitations du gouvernement et qui, elles, ne connaissent pas la Crise. Loin s'en faut.
Au-delà des aspects liberticides des radars et de l'impossibilité de contester avec efficacité des PV sans l'aide d'un avocat, nous sommes, là, face à un mensonge d'État. En effet, la vitesse n'est pas la première cause de mortalité sur les routes, et la route n'est pas la première cause de mortalité en France. Si l'État acceptait d'écouter ce que disent les hommes de terrain, il comprendrait qu'il est possible de regarder la route et ses usagers autrement. Et de mener une vraie politique de sécurité routière.