Author: | Guy Deloeuvre | ISBN: | 1230002501260 |
Publisher: | Guy Deloeuvre | Publication: | August 26, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Guy Deloeuvre |
ISBN: | 1230002501260 |
Publisher: | Guy Deloeuvre |
Publication: | August 26, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
La possession désigne, en anthropologie, une situation au cours de laquelle une personne est considérée comme étant habitée par une ou plusieurs entités surnaturelles (divinité, esprit, ancêtre, démon, etc.). De nombreux types de possessions ont été décrits dans des sociétés diverses. Il s'agit le plus souvent d'un esprit ou d'une divinité qui choisit d'investir le corps d'un être humain lors d'une cérémonie. Le possédé adopte un comportement social différent d'ordinaire et reconnu par les dévots comme la manifestation de l'entité surnaturelle. C'est l'occasion pour celle-ci de prendre forme humaine et d'user de comportements, d'attitudes et d'expressions corporelles spécifiques (tremblements, pleurs, rires, etc.) auxquels nous attribuons le terme de transe dans le sens commun. Cependant « transe » ou d'autres expressions comme « état de conscience modifiée » ne permettent pas d'établir des catégories précises et formelles pour l'analyse comparative. Cela s'applique aussi à la possession, bien que son emploi soit utile pour désigner des phénomènes religieux distincts du chamanisme. Soulignons que les mêmes types de terminologies sont utilisées par les sociétés pratiquant la possession. Nombre d'ethnologues ont démontré l'importance de la musique, associée à la danse, pour son bon déroulement. Selon le contexte culturel ou les phases du rituel, le rôle de la musique varie mais elle va servir généralement : à identifier, invoquer ou à consulter l'entité surnaturelle. Mais la musique n'est pas son seul déclencheur. Cette possession peut être vécue négativement quand elle est à l'action d'esprits malveillants, et la musique perd de son importance, même si l'identification de l'entité extérieure reste souvent nécessaire pour l’exorciser. Les solutions à apporter sont nombreuses.
La possession désigne, en anthropologie, une situation au cours de laquelle une personne est considérée comme étant habitée par une ou plusieurs entités surnaturelles (divinité, esprit, ancêtre, démon, etc.). De nombreux types de possessions ont été décrits dans des sociétés diverses. Il s'agit le plus souvent d'un esprit ou d'une divinité qui choisit d'investir le corps d'un être humain lors d'une cérémonie. Le possédé adopte un comportement social différent d'ordinaire et reconnu par les dévots comme la manifestation de l'entité surnaturelle. C'est l'occasion pour celle-ci de prendre forme humaine et d'user de comportements, d'attitudes et d'expressions corporelles spécifiques (tremblements, pleurs, rires, etc.) auxquels nous attribuons le terme de transe dans le sens commun. Cependant « transe » ou d'autres expressions comme « état de conscience modifiée » ne permettent pas d'établir des catégories précises et formelles pour l'analyse comparative. Cela s'applique aussi à la possession, bien que son emploi soit utile pour désigner des phénomènes religieux distincts du chamanisme. Soulignons que les mêmes types de terminologies sont utilisées par les sociétés pratiquant la possession. Nombre d'ethnologues ont démontré l'importance de la musique, associée à la danse, pour son bon déroulement. Selon le contexte culturel ou les phases du rituel, le rôle de la musique varie mais elle va servir généralement : à identifier, invoquer ou à consulter l'entité surnaturelle. Mais la musique n'est pas son seul déclencheur. Cette possession peut être vécue négativement quand elle est à l'action d'esprits malveillants, et la musique perd de son importance, même si l'identification de l'entité extérieure reste souvent nécessaire pour l’exorciser. Les solutions à apporter sont nombreuses.