Author: | Serge Perreault | ISBN: | 9782981623720 |
Publisher: | Serge Perreault | Publication: | March 20, 2017 |
Imprint: | Smashwords Edition | Language: | French |
Author: | Serge Perreault |
ISBN: | 9782981623720 |
Publisher: | Serge Perreault |
Publication: | March 20, 2017 |
Imprint: | Smashwords Edition |
Language: | French |
Au mieux de mes connaissances, avec humilité et compassion, j’ai cherché pendant plusieurs années à accompagner et soutenir une Amie à travers le «mal-être» qui la terrassait. Cet état d’être qui même si elle se rendait pas compte, semblait la suivre avant qu’elle ne fasse ses premiers pas dans cette Vie.
Ensemble, nous avons vécu ses dépressions, versé ses larmes et soulagé ses peines. Tous les deux nous avons pu dépeindre ses ressentis, identifier ses rancunes et analyser ses peurs. Mais malheureusement, qu’à de très rares occasions nous a-t-elle permis d’étaler et d’inventorier ses rêves et ses espoirs.
À maintes reprises je me suis tenu debout devant l’Univers pour plaider sa cause. J’ai prié pour qu’On m’inspire et qu’On me souffle les mots avec lesquels j’arriverais à percer son épaisse carapace pour simplement en arriver, à toucher son Âme pour ramener à la surface l’enfant enseveli en elle.
Tant bien que mal pendant tout ce brouillard, j’ai médité, échangé et compati jusqu’au jour où devant l’évidence et pour mon propre Bien-être, j’ai dû renoncer et m’éloigner. Non par manque d’Amour et de compassion, mais plutôt à cause de cette muraille de redondances qui s’élevait encore et toujours, à travers nos échanges.
Puis, arriva ce fameux après-midi où comme à l’habitude elle prit place dans le fauteuil qui l’avait toujours accueilli et d’où elle me livrait en rafale ses états d’âme des derniers jours. Comme à l’habitude, je demeurai attentif à ses récriminations et compatissant au mal-être chronique qu’elle étalait de long en large, sur chaque pied carré de mon petit appartement.
Mais cette journée-là, mes silences ne ressemblaient à aucun de ceux qu’elle avait connus auparavant. Leur présence dans mon regard fut suffisante pour mettre fin à ses discours et lui imposer à son tour, de faire silence. Pour la première fois depuis toutes ces années, après lui avoir exposé mon impuissance devant la source de son mal-être, je me levai.
Sur mon bureau je ramassai une enveloppe que je lui remis. Un seul mot y était inscrit : « Sarah ».
*****
Aujourd’hui, cette lettre et son histoire, je la dédie à tous ceux et celles qui comme cette Amie, demeurent prisonniers d’un passé qui ne leur appartient plus mais que, malheureusement ils conservent encore et toujours, trop vivants en eux.
Je le fais en espérant qu’à travers ces mots, vous trouviez en vous les couleurs et la vitalité de « ren-Être » à nouveau. Que vous éprouviez le courage de repenser ces liens qui vous maintiennent prisonniers, captifs et à l’écart du Mieux Être que vous méritez.
Souvenez-vous, que votre passé n’est aujourd’hui que les résidus d’expériences auxquelles pour le meilleur ou pour le pire le cas échéant, vous avez donné votre consentement et auxquelles, vous vous êtes adonnés. Tous ces souvenirs et ces ressentis que vous convoyez encore ne font qu’obscurcir et assombrir la Lumière qui est en vous. Tout ce passé ne vous appartient plus dorénavant, et s’il tentait de vous interpeller à nouveau, n’y porter plus d’attention. Il n’a plus rien à vous enseigner.
Cette partie de vous, N’est PAS votre Vie ! Elle en est tout au plus, un chapitre dont il faut tourner la page pour laisser apparaître le suivant.
N’en conservez que les leçons car elles seules, sont votre Force !
Au mieux de mes connaissances, avec humilité et compassion, j’ai cherché pendant plusieurs années à accompagner et soutenir une Amie à travers le «mal-être» qui la terrassait. Cet état d’être qui même si elle se rendait pas compte, semblait la suivre avant qu’elle ne fasse ses premiers pas dans cette Vie.
Ensemble, nous avons vécu ses dépressions, versé ses larmes et soulagé ses peines. Tous les deux nous avons pu dépeindre ses ressentis, identifier ses rancunes et analyser ses peurs. Mais malheureusement, qu’à de très rares occasions nous a-t-elle permis d’étaler et d’inventorier ses rêves et ses espoirs.
À maintes reprises je me suis tenu debout devant l’Univers pour plaider sa cause. J’ai prié pour qu’On m’inspire et qu’On me souffle les mots avec lesquels j’arriverais à percer son épaisse carapace pour simplement en arriver, à toucher son Âme pour ramener à la surface l’enfant enseveli en elle.
Tant bien que mal pendant tout ce brouillard, j’ai médité, échangé et compati jusqu’au jour où devant l’évidence et pour mon propre Bien-être, j’ai dû renoncer et m’éloigner. Non par manque d’Amour et de compassion, mais plutôt à cause de cette muraille de redondances qui s’élevait encore et toujours, à travers nos échanges.
Puis, arriva ce fameux après-midi où comme à l’habitude elle prit place dans le fauteuil qui l’avait toujours accueilli et d’où elle me livrait en rafale ses états d’âme des derniers jours. Comme à l’habitude, je demeurai attentif à ses récriminations et compatissant au mal-être chronique qu’elle étalait de long en large, sur chaque pied carré de mon petit appartement.
Mais cette journée-là, mes silences ne ressemblaient à aucun de ceux qu’elle avait connus auparavant. Leur présence dans mon regard fut suffisante pour mettre fin à ses discours et lui imposer à son tour, de faire silence. Pour la première fois depuis toutes ces années, après lui avoir exposé mon impuissance devant la source de son mal-être, je me levai.
Sur mon bureau je ramassai une enveloppe que je lui remis. Un seul mot y était inscrit : « Sarah ».
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Aujourd’hui, cette lettre et son histoire, je la dédie à tous ceux et celles qui comme cette Amie, demeurent prisonniers d’un passé qui ne leur appartient plus mais que, malheureusement ils conservent encore et toujours, trop vivants en eux.
Je le fais en espérant qu’à travers ces mots, vous trouviez en vous les couleurs et la vitalité de « ren-Être » à nouveau. Que vous éprouviez le courage de repenser ces liens qui vous maintiennent prisonniers, captifs et à l’écart du Mieux Être que vous méritez.
Souvenez-vous, que votre passé n’est aujourd’hui que les résidus d’expériences auxquelles pour le meilleur ou pour le pire le cas échéant, vous avez donné votre consentement et auxquelles, vous vous êtes adonnés. Tous ces souvenirs et ces ressentis que vous convoyez encore ne font qu’obscurcir et assombrir la Lumière qui est en vous. Tout ce passé ne vous appartient plus dorénavant, et s’il tentait de vous interpeller à nouveau, n’y porter plus d’attention. Il n’a plus rien à vous enseigner.
Cette partie de vous, N’est PAS votre Vie ! Elle en est tout au plus, un chapitre dont il faut tourner la page pour laisser apparaître le suivant.
N’en conservez que les leçons car elles seules, sont votre Force !