Author: | Platon | ISBN: | 1230000572972 |
Publisher: | PRB | Publication: | July 26, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Platon |
ISBN: | 1230000572972 |
Publisher: | PRB |
Publication: | July 26, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Phédon est un dialogue du philosophe antique Platon qui raconte la mort de Socrate et ses dernières paroles.
On y apprend que Socrate a été condamné à boire son poison létal dès le retour du navire transportant le « Deux fois sept ».
Quelques amis ont été autorisés à lui rendre visite dans sa cellule avant d’avaler le poison, à la suite de sa condamnation à mort. Une discussion s’engage alors sur la mort, et l’attitude qu’il convient d’adopter face à celle-ci, puis sur la possibilité de la survie de l’âme dans l’au-delà.
Extrait :
ÉCHÉCRATE.
PHÉDON, étais-tu toi-même auprès de Socrate, le jour qu’il but la ciguë dans la prison, ou en as-tu seulement entendu parler ?
PHÉDON.
J’y étais moi-même, Échécrate.
ÉCHÉCRATE.
Que dit-il à ses derniers momens, et de quelle manière mourut-il ? Je l’entendrais volontiers ; car nous n’avons personne à Phliunte qui fasse maintenant de voyage à Athènes, et depuis long-temps il n’est pas venu chez nous d’Athénien qui ait pu nous donner aucun détail à cet égard, sinon qu’il est mort après avoir bu la ciguë. On n’a pu nous dire autre chose.
PHÉDON.
Vous n’avez donc rien su du procès, ni comment les choses se passèrent.
ÉCHÉCRATE.
Si fait : quelqu’un nous l’a rapporté, et nous étions étonnés que la sentence n’ait été exécutée que long-temps après avoir été rendue. Quelle en fut la cause, Phédon ?
Phédon est un dialogue du philosophe antique Platon qui raconte la mort de Socrate et ses dernières paroles.
On y apprend que Socrate a été condamné à boire son poison létal dès le retour du navire transportant le « Deux fois sept ».
Quelques amis ont été autorisés à lui rendre visite dans sa cellule avant d’avaler le poison, à la suite de sa condamnation à mort. Une discussion s’engage alors sur la mort, et l’attitude qu’il convient d’adopter face à celle-ci, puis sur la possibilité de la survie de l’âme dans l’au-delà.
Extrait :
ÉCHÉCRATE.
PHÉDON, étais-tu toi-même auprès de Socrate, le jour qu’il but la ciguë dans la prison, ou en as-tu seulement entendu parler ?
PHÉDON.
J’y étais moi-même, Échécrate.
ÉCHÉCRATE.
Que dit-il à ses derniers momens, et de quelle manière mourut-il ? Je l’entendrais volontiers ; car nous n’avons personne à Phliunte qui fasse maintenant de voyage à Athènes, et depuis long-temps il n’est pas venu chez nous d’Athénien qui ait pu nous donner aucun détail à cet égard, sinon qu’il est mort après avoir bu la ciguë. On n’a pu nous dire autre chose.
PHÉDON.
Vous n’avez donc rien su du procès, ni comment les choses se passèrent.
ÉCHÉCRATE.
Si fait : quelqu’un nous l’a rapporté, et nous étions étonnés que la sentence n’ait été exécutée que long-temps après avoir été rendue. Quelle en fut la cause, Phédon ?