Author: | François Taillandier | ISBN: | 9782402002554 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique | Publication: | January 1, 1983 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Julliard) | Language: | French |
Author: | François Taillandier |
ISBN: | 9782402002554 |
Publisher: | FeniXX réédition numérique |
Publication: | January 1, 1983 |
Imprint: | FeniXX réédition numérique (Julliard) |
Language: | French |
Quoique la rue du Couteau soit un endroit bien banal, avec son bistrot, ses commerces, son garage automobile et sa résidence moderne (du studio au cinq pièces), il y a beaucoup à y voir ; et, chez ses habitants, beaucoup à surprendre ou à deviner — passions, secrets, mensonges, désirs. Fernand Bracca, le faux dur, soulard et mal embouché, vit une tumultueuse passion charnelle, et commet diverses sottises qu’il expiera dans les larmes sans avoir rien appris ; le concierge rêve de conquérir la rousse provocante du quatrième ; la vieille dame songe au mystère de sa vie en regardant un chat tigré ; le bistrotier Badolin sert de souffre-douleur à son épouse, le curé méprise son prochain, et Dominique, la fille du garagiste, éprouve à quitter l’enfance des désirs mêlés de crainte ; pendant ce temps Delboux et Mazérac, bourgeois du quartier, bêtes et opulents, pérorent au comptoir. Il y a aussi un crustacé fantastique, reclus dans un aquarium, et qui gesticule ; personne ne sait ce qu’il veut dire, ni d’ailleurs ne s’en préoccupe. D’autres personnages, le temps d’un chapitre, traversent le récit, et nous éloignent, à l’occasion, de la rue du Couteau. Que valent toutes ces vies et que signifient-elles ? Le roman se termine au bord de l’Océan, qui donne à cette question une réponse peut-être contestable ; car nos existences et nos passions, à nos propres yeux et à son point de vue, n’ont pas tout à fait la même importance.
Quoique la rue du Couteau soit un endroit bien banal, avec son bistrot, ses commerces, son garage automobile et sa résidence moderne (du studio au cinq pièces), il y a beaucoup à y voir ; et, chez ses habitants, beaucoup à surprendre ou à deviner — passions, secrets, mensonges, désirs. Fernand Bracca, le faux dur, soulard et mal embouché, vit une tumultueuse passion charnelle, et commet diverses sottises qu’il expiera dans les larmes sans avoir rien appris ; le concierge rêve de conquérir la rousse provocante du quatrième ; la vieille dame songe au mystère de sa vie en regardant un chat tigré ; le bistrotier Badolin sert de souffre-douleur à son épouse, le curé méprise son prochain, et Dominique, la fille du garagiste, éprouve à quitter l’enfance des désirs mêlés de crainte ; pendant ce temps Delboux et Mazérac, bourgeois du quartier, bêtes et opulents, pérorent au comptoir. Il y a aussi un crustacé fantastique, reclus dans un aquarium, et qui gesticule ; personne ne sait ce qu’il veut dire, ni d’ailleurs ne s’en préoccupe. D’autres personnages, le temps d’un chapitre, traversent le récit, et nous éloignent, à l’occasion, de la rue du Couteau. Que valent toutes ces vies et que signifient-elles ? Le roman se termine au bord de l’Océan, qui donne à cette question une réponse peut-être contestable ; car nos existences et nos passions, à nos propres yeux et à son point de vue, n’ont pas tout à fait la même importance.