PARIS ET LONDRES EN 1793 - LE MARQUIS DE SAINT-ÉVREMONT

Fiction & Literature, Classics
Cover of the book PARIS ET LONDRES EN 1793 - LE MARQUIS DE SAINT-ÉVREMONT by Charles Dickens, Largau
View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart
Author: Charles Dickens ISBN: 1230000250333
Publisher: Largau Publication: July 6, 2014
Imprint: Language: French
Author: Charles Dickens
ISBN: 1230000250333
Publisher: Largau
Publication: July 6, 2014
Imprint:
Language: French

Extrait : 

C’était le meilleur et le pire de tous les temps, le siècle de la folie et celui de la sagesse ; une époque de foi et d’incrédulité ; une période de lumières et de ténèbres, d’espérance et de désespoir, où l’on avait devant soi l’horizon le plus brillant, la nuit la plus profonde ; où l’on allait droit au ciel et tout droit à l’enfer.

Bref, c’était un siècle si différent du nôtre, que, suivant l’opinion des autorités les plus marquantes, on ne peut en parler qu’au superlatif, soit en bien, soit en mal.

 

En ce temps-là, un roi pourvu d’une forte mâchoire, et une reine ayant un laid visage, régnaient en Angleterre, pendant qu’un roi pourvu d’une mâchoire non moins forte, et une reine ayant un beau visage, occupaient le trône de France.

Dans l’un et dans l’autre pays, il était plus clair que le cristal, pour tous les grands de l’État, que le miracle de la multiplication des pains se renouvelait tous les jours, et que l’ordre des choses établi ne devait jamais changer.

À cette époque favorisée du ciel, des révélations de l’autre monde étaient, comme aujourd’hui, concédées à la Grande-Bretagne.

Un prophète, simple garde du corps, avait annoncé que le jour où mistress Southcott accomplirait sa vingt-cinquième année, un gouffre, déjà prêt à s’ouvrir, engloutirait Londres et Westminster ; et c’est tout au plus s’il y avait douze ans que l’esprit de Cock-Lane avait frappé ses messages, absolument comme les esprits de l’année dernière (entièrement dépourvus d’originalité) nous ont frappé les leurs.

De simples nouvelles, d’un ordre beaucoup plus terrestre, étaient parvenues depuis peu en Angleterre, relativement à un congrès formé en Amérique par des sujets de la Grande-Bretagne ; nouvelles qui, chose étrange, acquirent plus d’importance pour les humains que toutes les communications transmises par la race des médiums.

View on Amazon View on AbeBooks View on Kobo View on B.Depository View on eBay View on Walmart

Extrait : 

C’était le meilleur et le pire de tous les temps, le siècle de la folie et celui de la sagesse ; une époque de foi et d’incrédulité ; une période de lumières et de ténèbres, d’espérance et de désespoir, où l’on avait devant soi l’horizon le plus brillant, la nuit la plus profonde ; où l’on allait droit au ciel et tout droit à l’enfer.

Bref, c’était un siècle si différent du nôtre, que, suivant l’opinion des autorités les plus marquantes, on ne peut en parler qu’au superlatif, soit en bien, soit en mal.

 

En ce temps-là, un roi pourvu d’une forte mâchoire, et une reine ayant un laid visage, régnaient en Angleterre, pendant qu’un roi pourvu d’une mâchoire non moins forte, et une reine ayant un beau visage, occupaient le trône de France.

Dans l’un et dans l’autre pays, il était plus clair que le cristal, pour tous les grands de l’État, que le miracle de la multiplication des pains se renouvelait tous les jours, et que l’ordre des choses établi ne devait jamais changer.

À cette époque favorisée du ciel, des révélations de l’autre monde étaient, comme aujourd’hui, concédées à la Grande-Bretagne.

Un prophète, simple garde du corps, avait annoncé que le jour où mistress Southcott accomplirait sa vingt-cinquième année, un gouffre, déjà prêt à s’ouvrir, engloutirait Londres et Westminster ; et c’est tout au plus s’il y avait douze ans que l’esprit de Cock-Lane avait frappé ses messages, absolument comme les esprits de l’année dernière (entièrement dépourvus d’originalité) nous ont frappé les leurs.

De simples nouvelles, d’un ordre beaucoup plus terrestre, étaient parvenues depuis peu en Angleterre, relativement à un congrès formé en Amérique par des sujets de la Grande-Bretagne ; nouvelles qui, chose étrange, acquirent plus d’importance pour les humains que toutes les communications transmises par la race des médiums.

More books from Largau

Cover of the book Janet la Revenante by Charles Dickens
Cover of the book Le fantôme de Canterville et autres contes by Charles Dickens
Cover of the book Les Princesses d'amour courtisanes japonaises by Charles Dickens
Cover of the book La Comtesse de Cagliostro by Charles Dickens
Cover of the book Le Culte du Moi (Edition complète) by Charles Dickens
Cover of the book Le Père Goriot by Charles Dickens
Cover of the book Les Dimanches d'un bourgeois de Paris - Édition illustrée by Charles Dickens
Cover of the book Le Bossu by Charles Dickens
Cover of the book La Corde au Cou by Charles Dickens
Cover of the book Idylles by Charles Dickens
Cover of the book Précaution (Le Choix d'un mari) by Charles Dickens
Cover of the book L'Évangéliste by Charles Dickens
Cover of the book Arsène Lupin- La Femme aux deux sourires by Charles Dickens
Cover of the book Albertine disparue by Charles Dickens
Cover of the book La Vallée de la peur (Edition illustrée) by Charles Dickens
We use our own "cookies" and third party cookies to improve services and to see statistical information. By using this website, you agree to our Privacy Policy