Author: | Isabelle Eberhardt, Victor Barrucand | ISBN: | 1230003118801 |
Publisher: | Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1908 | Publication: | March 6, 2019 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Isabelle Eberhardt, Victor Barrucand |
ISBN: | 1230003118801 |
Publisher: | Paris, Librairie Charpentier et Fasquelle, 1908 |
Publication: | March 6, 2019 |
Imprint: | |
Language: | French |
Notes de route : Isabelle Eberhardt est née à Genève en 1877 d’une mère exilée et mariée avec le général Moerder – qui est resté à Saint-Petersbourg – et de père inconnu, en fait, sans doute, Alexandre Trophimowski, anarchiste et pope défroqué converti à l’Islam. Elle est élevée par sa mère et son père putatif. À vingt ans, elle s’installe avec sa mère à Bône en Algérie. Fille illégitime, révoltée, elle choisit l’écriture et va se (re)trouver dans la vie nomade de l’Afrique du Nord.
Elle y incarne Mahmoud Saadi, jeune lettré, et s’intègre dans le monde arabe nord-africain d’alors avec plus de vérité et moins de romantisme qu’un Pierre Loti. Sous ce travestissement elle visitera cette société qui la fascine et où elle se sent bien. Elle s’intéresse à tout : bordels, confréries religieuses, camps de spahis ou de nomades. Elle relate ses voyages, devient journaliste pour l’Akhbar, journal arabophile, et reporter de guerre, écrits que l’ouvrage édité ici reproduit pour une part. Si sa « provocation » suscite curiosité ou sympathie mais aussi rejet elle lui permet aussi de se recréer une vie dans la liberté de ses vagabondages, dans ses amitiés avec des relations solides ou éphémères, et lui donne une maturité d’écriture où transparait son intérêt pour les sans-grade et les rejetés. Ultime grand écart, elle périra à 27 ans dans une inondation en plein désert, dans la crue de l’oued d’Ain-Sefra.
Drapée dans les plis de son burnous. bottée en cavalier filali, c’est déguisée en homme qu’Isabelle Eberhardt (1877-1904) a parcouru les immenses étendues sahariennes. Fière de son existence de femme libre, elle a vécu ses “aventures de la route” à la manière des soldats bédouins du Sud-Oranais, contrainte de faire oublier son identité féminine pour participer aux expéditions les plus risquées.
La vie d’Isabelle Eberhardt, après avoir, passionné toute l’Algérie, s’acheva par une mort tragique, précisément au cours d’un séjour dans le Sud-Oranais, où elle est depuis lors enterrée.
Cette réédition de ses Notes de route est accompagnée d’une quarantaine de photographies et illustrations qui per-. mettent au lecteur de se représenter le type de paysages et de personnages qu’a pu croiser Isabelle Eberhardt. sur le chemin de ses voyages.
La suite et " Dans l’ombre chaude de l’Islam de Isabelle Eberhardt "
Notes de route : Isabelle Eberhardt est née à Genève en 1877 d’une mère exilée et mariée avec le général Moerder – qui est resté à Saint-Petersbourg – et de père inconnu, en fait, sans doute, Alexandre Trophimowski, anarchiste et pope défroqué converti à l’Islam. Elle est élevée par sa mère et son père putatif. À vingt ans, elle s’installe avec sa mère à Bône en Algérie. Fille illégitime, révoltée, elle choisit l’écriture et va se (re)trouver dans la vie nomade de l’Afrique du Nord.
Elle y incarne Mahmoud Saadi, jeune lettré, et s’intègre dans le monde arabe nord-africain d’alors avec plus de vérité et moins de romantisme qu’un Pierre Loti. Sous ce travestissement elle visitera cette société qui la fascine et où elle se sent bien. Elle s’intéresse à tout : bordels, confréries religieuses, camps de spahis ou de nomades. Elle relate ses voyages, devient journaliste pour l’Akhbar, journal arabophile, et reporter de guerre, écrits que l’ouvrage édité ici reproduit pour une part. Si sa « provocation » suscite curiosité ou sympathie mais aussi rejet elle lui permet aussi de se recréer une vie dans la liberté de ses vagabondages, dans ses amitiés avec des relations solides ou éphémères, et lui donne une maturité d’écriture où transparait son intérêt pour les sans-grade et les rejetés. Ultime grand écart, elle périra à 27 ans dans une inondation en plein désert, dans la crue de l’oued d’Ain-Sefra.
Drapée dans les plis de son burnous. bottée en cavalier filali, c’est déguisée en homme qu’Isabelle Eberhardt (1877-1904) a parcouru les immenses étendues sahariennes. Fière de son existence de femme libre, elle a vécu ses “aventures de la route” à la manière des soldats bédouins du Sud-Oranais, contrainte de faire oublier son identité féminine pour participer aux expéditions les plus risquées.
La vie d’Isabelle Eberhardt, après avoir, passionné toute l’Algérie, s’acheva par une mort tragique, précisément au cours d’un séjour dans le Sud-Oranais, où elle est depuis lors enterrée.
Cette réédition de ses Notes de route est accompagnée d’une quarantaine de photographies et illustrations qui per-. mettent au lecteur de se représenter le type de paysages et de personnages qu’a pu croiser Isabelle Eberhardt. sur le chemin de ses voyages.
La suite et " Dans l’ombre chaude de l’Islam de Isabelle Eberhardt "