Author: | Jules Verne, JBR (Illustrations) | ISBN: | 1230001652543 |
Publisher: | JBR | Publication: | April 23, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Jules Verne, JBR (Illustrations) |
ISBN: | 1230001652543 |
Publisher: | JBR |
Publication: | April 23, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Nord contre sud (Livre - 2 illustré) * inclus une courte biographie de Jules Verne
Résumé : Dans le sud des États-Unis, en pleine Guerre de Sécession. James Burbank possède une vaste plantation en Floride et de nombreux noirs y travaillent librement, Burbank les ayant affranchis de leur condition d'esclaves. Les voisins de Burbank, dont le méchant Texar, ne l'entendent pas ainsi et le soupçonnent de sympathie pour l'armée nordiste. Burbank a donc fort à faire pour défendre sa plantation, sa famille et lui-même contre Texar, en attendant que les " fédéraux, nordistes, anti-esclavagistes, unionistes" ne viennent prendre le contrôle de la Floride. Dans ce roman, Verne se montre résolument anti-esclavagiste et laisse également voir toute l'admiration qu'il a pour le peuple américain. Publié en 1887 en deux parties, un an après la mort de son éditeur Hetzel, Nord contre sud fait partie des soixante-deux Voyages Extraordinaires.
Extrait : Le Nord devait donc trouver contre lui non seulement les riches propriétaires, mais aussi ces petits Blancs qui, surtout dans les campagnes,vivaient au milieu de la population serve. La lutte fut donc effroyable. Elle produisit même dans les familles de telles dissensions que l’on vit des frères combattre, l’un sous le drapeau confédéré, l’autre sous le drapeau fédéral. Mais un grand peuple ne devait pas hésiter à détruire l’esclavage jusque dans ses racines. Dès le siècle dernier, l’illustre Franklin en avait demandé l’abolition. En 1807, Jefferson avait recommandé au Congrès « de prohiber un trafic dont la moralité, l’honneur et les plus chers intérêts du pays exigeaient depuis longtemps la disparition ». Le Nord eut donc raison de marcher contre le Sud et de le réduire. D’ailleurs, il allait s’ensuivre une union plus étroite entre tous les éléments de la république, et la destruction de cette illusion si funeste, si menaçante, que chaque citoyen devait d’abord obéissance à son propre État, et, seulement en second lieu, à l’ensemble de la fédération américaine.
Or, ce fut précisément en Floride, que se réveillèrent les premières questions relatives à l’esclavage. Au commencement de ce siècle, un chef indien métis, nommé Oscéola, avait pour femme une esclave marronne, née dans ces parties marécageuses du territoire floridien qu’on nomme Everglades. Un jour, cette femme fut ressaisie comme esclave et emmenée par force. Oscéola souleva les Indiens, commença la campagne anti-esclavagiste, fut pris et mourut dans la forteresse où on l’avait enfermé. Mais la guerre continua, et, dit l’historien Thomas Hig
Nord contre sud (Livre - 2 illustré) * inclus une courte biographie de Jules Verne
Résumé : Dans le sud des États-Unis, en pleine Guerre de Sécession. James Burbank possède une vaste plantation en Floride et de nombreux noirs y travaillent librement, Burbank les ayant affranchis de leur condition d'esclaves. Les voisins de Burbank, dont le méchant Texar, ne l'entendent pas ainsi et le soupçonnent de sympathie pour l'armée nordiste. Burbank a donc fort à faire pour défendre sa plantation, sa famille et lui-même contre Texar, en attendant que les " fédéraux, nordistes, anti-esclavagistes, unionistes" ne viennent prendre le contrôle de la Floride. Dans ce roman, Verne se montre résolument anti-esclavagiste et laisse également voir toute l'admiration qu'il a pour le peuple américain. Publié en 1887 en deux parties, un an après la mort de son éditeur Hetzel, Nord contre sud fait partie des soixante-deux Voyages Extraordinaires.
Extrait : Le Nord devait donc trouver contre lui non seulement les riches propriétaires, mais aussi ces petits Blancs qui, surtout dans les campagnes,vivaient au milieu de la population serve. La lutte fut donc effroyable. Elle produisit même dans les familles de telles dissensions que l’on vit des frères combattre, l’un sous le drapeau confédéré, l’autre sous le drapeau fédéral. Mais un grand peuple ne devait pas hésiter à détruire l’esclavage jusque dans ses racines. Dès le siècle dernier, l’illustre Franklin en avait demandé l’abolition. En 1807, Jefferson avait recommandé au Congrès « de prohiber un trafic dont la moralité, l’honneur et les plus chers intérêts du pays exigeaient depuis longtemps la disparition ». Le Nord eut donc raison de marcher contre le Sud et de le réduire. D’ailleurs, il allait s’ensuivre une union plus étroite entre tous les éléments de la république, et la destruction de cette illusion si funeste, si menaçante, que chaque citoyen devait d’abord obéissance à son propre État, et, seulement en second lieu, à l’ensemble de la fédération américaine.
Or, ce fut précisément en Floride, que se réveillèrent les premières questions relatives à l’esclavage. Au commencement de ce siècle, un chef indien métis, nommé Oscéola, avait pour femme une esclave marronne, née dans ces parties marécageuses du territoire floridien qu’on nomme Everglades. Un jour, cette femme fut ressaisie comme esclave et emmenée par force. Oscéola souleva les Indiens, commença la campagne anti-esclavagiste, fut pris et mourut dans la forteresse où on l’avait enfermé. Mais la guerre continua, et, dit l’historien Thomas Hig