Author: | François de La Rochefoucauld | ISBN: | 1230000667487 |
Publisher: | PRB | Publication: | September 16, 2015 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | François de La Rochefoucauld |
ISBN: | 1230000667487 |
Publisher: | PRB |
Publication: | September 16, 2015 |
Imprint: | |
Language: | French |
Maximes et Réflexions morales est un ouvrage de l'écrivain et moraliste français François de La Rochefoucauld (1613 - 1680).
Si l’ouvrage de La Rochefoucauld est l’œuvre d’un esprit très pénétrant qui paraît systématiquement occupé à une considération exclusive des aspects négatifs de la nature humaine, qui lui ont valu la qualification de philosophe de l’amour-propre, c’est que le pessimisme dont il est imprégné doit beaucoup à la doctrine de Port-Royal qui a marqué la littérature de l’époque classique. La dénonciation de la vanité humaine, la réfutation du libre arbitre, la mise à nu de la faiblesse de l’être et des feintes dont il use vis-à-vis de lui-même, ou la peinture de son insignifiance, doivent être pris comme autant de témoignages de cet esprit janséniste qui traverse les Maximes.
Extrait :
Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés.
1
Ce que nous prenons pour des vertus n’est souvent qu’un assemblage de diverses actions et de divers intérêts, que la fortune ou notre industrie savent arranger ; et ce n’est pas toujours par valeur et par chasteté que les hommes sont vaillants, et que les femmes sont chastes.
2
L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs.
3
Quelque découverte que l’on ait faite dans le pays de l’amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues.
4
L’amour-propre est plus habile que le plus habile homme du monde.
5
La durée de nos passions ne dépend pas plus de nous que la durée de notre vie.
6
La passion fait souvent un fou du plus habile homme, et rend souvent les plus sots habiles...
Maximes et Réflexions morales est un ouvrage de l'écrivain et moraliste français François de La Rochefoucauld (1613 - 1680).
Si l’ouvrage de La Rochefoucauld est l’œuvre d’un esprit très pénétrant qui paraît systématiquement occupé à une considération exclusive des aspects négatifs de la nature humaine, qui lui ont valu la qualification de philosophe de l’amour-propre, c’est que le pessimisme dont il est imprégné doit beaucoup à la doctrine de Port-Royal qui a marqué la littérature de l’époque classique. La dénonciation de la vanité humaine, la réfutation du libre arbitre, la mise à nu de la faiblesse de l’être et des feintes dont il use vis-à-vis de lui-même, ou la peinture de son insignifiance, doivent être pris comme autant de témoignages de cet esprit janséniste qui traverse les Maximes.
Extrait :
Nos vertus ne sont, le plus souvent, que des vices déguisés.
1
Ce que nous prenons pour des vertus n’est souvent qu’un assemblage de diverses actions et de divers intérêts, que la fortune ou notre industrie savent arranger ; et ce n’est pas toujours par valeur et par chasteté que les hommes sont vaillants, et que les femmes sont chastes.
2
L’amour-propre est le plus grand de tous les flatteurs.
3
Quelque découverte que l’on ait faite dans le pays de l’amour-propre, il y reste encore bien des terres inconnues.
4
L’amour-propre est plus habile que le plus habile homme du monde.
5
La durée de nos passions ne dépend pas plus de nous que la durée de notre vie.
6
La passion fait souvent un fou du plus habile homme, et rend souvent les plus sots habiles...