Author: | Djimrabaye Bourngar | ISBN: | 9782876836365 |
Publisher: | La Compagnie Littéraire | Publication: | October 10, 2018 |
Imprint: | La Compagnie Littéraire | Language: | French |
Author: | Djimrabaye Bourngar |
ISBN: | 9782876836365 |
Publisher: | La Compagnie Littéraire |
Publication: | October 10, 2018 |
Imprint: | La Compagnie Littéraire |
Language: | French |
En pleine République de Begou, un jeune magistrat s'oppose à la corruption.
Nous sommes dans un État moderne au XXIe siècle, en Afrique : la République de Begou. Le pouvoir exécutif est aux mains des Gounda qui veulent imposer leur loi face aux Bounda qui occupent les hauts postes de la Justice du pays. Derlesi est un jeune magistrat Bounda. C’est un homme droit et juste qui, face à la corruption, va sans cesse s’opposer au pouvoir en place. Son ascension promet d’être fulgurante, mais pourra-t-il échapper aux dangereux ennemis qu’il se fait en voulant défendre la Justice ?
Djimrabaye Bourngar publie à La Compagnie Littéraire son deuxième roman, après L’insoumis de Mopassa. Il y aborde avec force et humour les problèmes endémiques d’un pays qu’il aime et qu’il souhaite voir sortir de l’impasse pour devenir une vraie nation.
Immergez-vous, dans ce roman, en plein coeur d'une Afrique imaginaire, mais peut-être pas si éloignée de la réalité...
EXTRAIT
— Son excellence, nous sommes très conscients de cette situation. Nous nous y attelons et nous allons sévir pour servir d’exemple. Notre objectif le plus pressant est de décapiter au plus vite ce groupuscule de Bounda opérant sous le label de syndicat. Nous avons arrêté un plan, avec le président de la Cour de cassation, pour casser le cou à son très zélé président. Ce bâtard de Bounda a osé déclarer sur les ondes des médias que « la liberté est assassinée à Begou ». C’est une très grave déclaration et une faute très lourde pouvant entraîner sa radiation de la magistrature. Pire c’est une atteinte à la sécurité intérieure de la Nation ! Le statut de la magistrature interdit clairement à tout magistrat toute délibération et toute déclaration politique publique. Qu’est-ce qu’un magistrat qui défend les arriérés de salaires a à voir avec la liberté, un thème purement politique ? Où est le devoir de réserve ? En tout cas, il va sentir notre foudre juridique !
— Convoquez rapidement une session de conseil de discipline et cassez-moi le cou à ce petit usurpateur de président ! On verra bien qui de lui ou de moi est président à Begou ! Plus aucun conseiller ne percevra de pécule ici tant que ce garçon n’est pas radié de la magistrature ! Relevez-moi l’identité de ceux d’entre vous qui voteraient contre la radiation de ce morpion. On ne me marche pas impunément sur les couilles !
— Son excellence, le grand danger est que ces apatrides Bounda sont parvenus à contaminer nos jeunes Gounda qui les suivent bêtement comme des moutons dans cette subversion !
— Pas de pitié pour les traîtres ! Vous devez leur rappeler leur passé, s’ils ont perdu la mémoire ! Quelle ingratitude !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Djimrabaye Bourngar a assumé différentes fonctions dont juge au siège au Tribunal de Première Instance de N’Djamena puis premier substitut du Procureur de la République près cette même juridiction. Il sera détaché auprès des Missions des Nations Unies au Tchad, au Cameroun, au Nigéria et au Mali successivement comme spécialiste des affaires judiciaires et comme observateur civil, chargé des affaires politiques. L’auteur est actuellement Directeur Général (Secrétaire Général) du Ministère de la Justice et des Droits Humains.
En pleine République de Begou, un jeune magistrat s'oppose à la corruption.
Nous sommes dans un État moderne au XXIe siècle, en Afrique : la République de Begou. Le pouvoir exécutif est aux mains des Gounda qui veulent imposer leur loi face aux Bounda qui occupent les hauts postes de la Justice du pays. Derlesi est un jeune magistrat Bounda. C’est un homme droit et juste qui, face à la corruption, va sans cesse s’opposer au pouvoir en place. Son ascension promet d’être fulgurante, mais pourra-t-il échapper aux dangereux ennemis qu’il se fait en voulant défendre la Justice ?
Djimrabaye Bourngar publie à La Compagnie Littéraire son deuxième roman, après L’insoumis de Mopassa. Il y aborde avec force et humour les problèmes endémiques d’un pays qu’il aime et qu’il souhaite voir sortir de l’impasse pour devenir une vraie nation.
Immergez-vous, dans ce roman, en plein coeur d'une Afrique imaginaire, mais peut-être pas si éloignée de la réalité...
EXTRAIT
— Son excellence, nous sommes très conscients de cette situation. Nous nous y attelons et nous allons sévir pour servir d’exemple. Notre objectif le plus pressant est de décapiter au plus vite ce groupuscule de Bounda opérant sous le label de syndicat. Nous avons arrêté un plan, avec le président de la Cour de cassation, pour casser le cou à son très zélé président. Ce bâtard de Bounda a osé déclarer sur les ondes des médias que « la liberté est assassinée à Begou ». C’est une très grave déclaration et une faute très lourde pouvant entraîner sa radiation de la magistrature. Pire c’est une atteinte à la sécurité intérieure de la Nation ! Le statut de la magistrature interdit clairement à tout magistrat toute délibération et toute déclaration politique publique. Qu’est-ce qu’un magistrat qui défend les arriérés de salaires a à voir avec la liberté, un thème purement politique ? Où est le devoir de réserve ? En tout cas, il va sentir notre foudre juridique !
— Convoquez rapidement une session de conseil de discipline et cassez-moi le cou à ce petit usurpateur de président ! On verra bien qui de lui ou de moi est président à Begou ! Plus aucun conseiller ne percevra de pécule ici tant que ce garçon n’est pas radié de la magistrature ! Relevez-moi l’identité de ceux d’entre vous qui voteraient contre la radiation de ce morpion. On ne me marche pas impunément sur les couilles !
— Son excellence, le grand danger est que ces apatrides Bounda sont parvenus à contaminer nos jeunes Gounda qui les suivent bêtement comme des moutons dans cette subversion !
— Pas de pitié pour les traîtres ! Vous devez leur rappeler leur passé, s’ils ont perdu la mémoire ! Quelle ingratitude !
À PROPOS DE L'AUTEUR
Djimrabaye Bourngar a assumé différentes fonctions dont juge au siège au Tribunal de Première Instance de N’Djamena puis premier substitut du Procureur de la République près cette même juridiction. Il sera détaché auprès des Missions des Nations Unies au Tchad, au Cameroun, au Nigéria et au Mali successivement comme spécialiste des affaires judiciaires et comme observateur civil, chargé des affaires politiques. L’auteur est actuellement Directeur Général (Secrétaire Général) du Ministère de la Justice et des Droits Humains.