Author: | Louis Jacques Thénard | ISBN: | 1230001342215 |
Publisher: | MC | Publication: | September 11, 2016 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Louis Jacques Thénard |
ISBN: | 1230001342215 |
Publisher: | MC |
Publication: | September 11, 2016 |
Imprint: | |
Language: | French |
Les éthers sont des liqueurs qu’on obtient en distillant certains acides avec de l’alcool. On en distingue cinq espèces ; l’éther sulfurique, l’éther nitrique, l’éther muriatique, l’éther acétique et l’éther phosphorique, dont les noms sont tirés des acides employés pour les faire. Tous sont, dit-on, remarquables par une facile inflammabilité, par une grande volatilité, et sur-tout par une odeur très-suave. Mais tous ou quelques-uns seulement, sont-ils homogènes ? En quoi diffèrent ceux qui ne le sont pas ? Quelle est la théorie de la formation des uns et des autres ? Ce sont autant de questions dont une seule encore semble résolue. Car, si MM. Fourcroy et Vauquelin nous ont fait connoître ce qui a trait à l’éther sulfurique, les chimistes qui se sont occupés des autres éthers, n’ont pas à beaucoup près été aussi heureux qu’eux dans leurs recherches. On pourroit peut-être même dire que le plus grand nombre de ces recherches, loin d’éclairer l’histoire des éthers nitrique, muriatique, acétique et phosphorique, et sur-tout du premier, n’ont fait souvent que l’obscurcir par l’incertitude où nous ont jettés les conséquences opposées qu’on en a tirées.
Les éthers sont des liqueurs qu’on obtient en distillant certains acides avec de l’alcool. On en distingue cinq espèces ; l’éther sulfurique, l’éther nitrique, l’éther muriatique, l’éther acétique et l’éther phosphorique, dont les noms sont tirés des acides employés pour les faire. Tous sont, dit-on, remarquables par une facile inflammabilité, par une grande volatilité, et sur-tout par une odeur très-suave. Mais tous ou quelques-uns seulement, sont-ils homogènes ? En quoi diffèrent ceux qui ne le sont pas ? Quelle est la théorie de la formation des uns et des autres ? Ce sont autant de questions dont une seule encore semble résolue. Car, si MM. Fourcroy et Vauquelin nous ont fait connoître ce qui a trait à l’éther sulfurique, les chimistes qui se sont occupés des autres éthers, n’ont pas à beaucoup près été aussi heureux qu’eux dans leurs recherches. On pourroit peut-être même dire que le plus grand nombre de ces recherches, loin d’éclairer l’histoire des éthers nitrique, muriatique, acétique et phosphorique, et sur-tout du premier, n’ont fait souvent que l’obscurcir par l’incertitude où nous ont jettés les conséquences opposées qu’on en a tirées.