Author: | Mademoiselle Mars, Roger de Beauvoir | ISBN: | 1230002313122 |
Publisher: | Paris : G. Roux et Cassanet, 1849 | Publication: | May 9, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Mademoiselle Mars, Roger de Beauvoir |
ISBN: | 1230002313122 |
Publisher: | Paris : G. Roux et Cassanet, 1849 |
Publication: | May 9, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mademoiselle Mars (1779-1847), est une comédienne française. Fille naturelle des comédiens Monvel et Jeanne-Marguerite Salvetat, elle entre à la Comédie-Française par l'entremise de l'actrice Louise Contat en 1795. Paris admire son talent, son charme et son jeu d'actrice. Napoléon lui accorde une entrevue dans un kiosque du jardin de Rambouillet, à la suite de quoi il la protégera. À la Restauration, Mlle Mars est victime d'une campagne menée à son encontre par les royalistes, qui ne lui pardonnent pas sa carrière sous l'Empire. Louis XVIII lui attribue en revanche une pension de 30 000 livres en récompense de son talent. Très attachée au style de jeu académique français de l'époque, elle s'opposa à l'esthétique des acteurs anglais très prisée des romantiques. Elle joua pourtant dans Othello de Shakespeare, dans Henri III et sa cour et Mademoiselle de Belle Isle de Dumas, dans Angelo tyran de Padoue de Hugo ; mais elle ne fut pas aussi remarquable dans le drame : « Le drame qui pleure, qui s'exaspère et se tord » ne lui convenait point.
Anne-Françoise-Hippolyte Boutet, dite Mademoiselle Mars (1779-1847), est une comédienne française. Fille naturelle des comédiens Monvel et Jeanne-Marguerite Salvetat, elle entre à la Comédie-Française par l'entremise de l'actrice Louise Contat en 1795. Paris admire son talent, son charme et son jeu d'actrice. Napoléon lui accorde une entrevue dans un kiosque du jardin de Rambouillet, à la suite de quoi il la protégera. À la Restauration, Mlle Mars est victime d'une campagne menée à son encontre par les royalistes, qui ne lui pardonnent pas sa carrière sous l'Empire. Louis XVIII lui attribue en revanche une pension de 30 000 livres en récompense de son talent. Très attachée au style de jeu académique français de l'époque, elle s'opposa à l'esthétique des acteurs anglais très prisée des romantiques. Elle joua pourtant dans Othello de Shakespeare, dans Henri III et sa cour et Mademoiselle de Belle Isle de Dumas, dans Angelo tyran de Padoue de Hugo ; mais elle ne fut pas aussi remarquable dans le drame : « Le drame qui pleure, qui s'exaspère et se tord » ne lui convenait point.