Author: | Gustave Doret | ISBN: | 1230001729016 |
Publisher: | Henn | Publication: | June 22, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Gustave Doret |
ISBN: | 1230001729016 |
Publisher: | Henn |
Publication: | June 22, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
Lettres à ma nièce sur la musique en Suisse : Octobre 1917- juillet 1918, la première guerre mondiale marque un tournant. Les États-Unis entrent en Guerre, la révolution éclate en Russie et juillet 1918 marque le début de la contre-offensive alliée. Dans cette période, Gustave Doret, un musicien suisse, écrit à sa nièce, alors à l’étranger, une dizaine de lettres sur la musique comme pour trancher avec la dureté du contexte.
Il y évoque divers aspects de la vie musicale en Suisse, la disparité de la conception de la musique entre régions alémaniques et romandes, la prépondérance de la musique germanique et les vagues de protestations que celle-ci soulève en cette période troublée, la frilosité des directeurs musicaux avides de succès commerciaux auprès d’un public pas toujours très averti et la difficulté pour un jeune compositeur de recevoir crédit de son talent. Il adresse un plaidoyer pour la défense de l’art musical suisse naissant et insiste sur la nécessité de s’y intéresser, de la programmer dans des concerts, que l’on soit un suisse ou un musicien étranger.
L’éducation musicale au sein des écoles, par contre, ne recueille pas son enthousiasme. Il critique la médiocrité du matériel musical proposé aux enfants et le danger que représente cette « non-formation » musicale scolaire pour le futur. D’illustres et nombreux compositeurs ont aimé venir en Suisse tant pour y trouver l’inspiration dans la composition que pour venir s’y ressourcer et nombreuses sont les œuvres de ces compositeurs étrangers qui ont un peu de la Suisse en elles ! Gustave Doret retrace la « naissance » de certaines de ces œuvres désormais célèbres et il conclut son recueil de lettres à sa nièce par une approche comparative entre les Conservatoires et Écoles de musique. Il n’est pas toujours tendre avec les autorités musicales de ces institutions et il invite, tant les dilletanti que les futurs professionnels , à bien rester dans leurs rôles respectifs pour le bienfait de la musique ! Cependant, il nous fait part de son admiration pour les grands interprètes que furent le pianiste Paderewski, l’organiste Widor, le compositeur Claude Debussy.
Ces lettres sont un témoignage du monde musical suisse du début du 20ème siècle, vu par les yeux d’un connaisseur, parfois dogmatique, mais surtout désireux de préserver la culture nationale encore fragile de la Suisse à ce moment-là.
Gustave Doret (1866-1943) fut un musicien vaudois, violoniste formé à Paris, compositeur, chef d’orchestre en Suisse et à l’étranger. Il fut aussi correspondant musical et Professeur au Conservatoire de Musique de Genève.
Lettres à ma nièce sur la musique en Suisse : Octobre 1917- juillet 1918, la première guerre mondiale marque un tournant. Les États-Unis entrent en Guerre, la révolution éclate en Russie et juillet 1918 marque le début de la contre-offensive alliée. Dans cette période, Gustave Doret, un musicien suisse, écrit à sa nièce, alors à l’étranger, une dizaine de lettres sur la musique comme pour trancher avec la dureté du contexte.
Il y évoque divers aspects de la vie musicale en Suisse, la disparité de la conception de la musique entre régions alémaniques et romandes, la prépondérance de la musique germanique et les vagues de protestations que celle-ci soulève en cette période troublée, la frilosité des directeurs musicaux avides de succès commerciaux auprès d’un public pas toujours très averti et la difficulté pour un jeune compositeur de recevoir crédit de son talent. Il adresse un plaidoyer pour la défense de l’art musical suisse naissant et insiste sur la nécessité de s’y intéresser, de la programmer dans des concerts, que l’on soit un suisse ou un musicien étranger.
L’éducation musicale au sein des écoles, par contre, ne recueille pas son enthousiasme. Il critique la médiocrité du matériel musical proposé aux enfants et le danger que représente cette « non-formation » musicale scolaire pour le futur. D’illustres et nombreux compositeurs ont aimé venir en Suisse tant pour y trouver l’inspiration dans la composition que pour venir s’y ressourcer et nombreuses sont les œuvres de ces compositeurs étrangers qui ont un peu de la Suisse en elles ! Gustave Doret retrace la « naissance » de certaines de ces œuvres désormais célèbres et il conclut son recueil de lettres à sa nièce par une approche comparative entre les Conservatoires et Écoles de musique. Il n’est pas toujours tendre avec les autorités musicales de ces institutions et il invite, tant les dilletanti que les futurs professionnels , à bien rester dans leurs rôles respectifs pour le bienfait de la musique ! Cependant, il nous fait part de son admiration pour les grands interprètes que furent le pianiste Paderewski, l’organiste Widor, le compositeur Claude Debussy.
Ces lettres sont un témoignage du monde musical suisse du début du 20ème siècle, vu par les yeux d’un connaisseur, parfois dogmatique, mais surtout désireux de préserver la culture nationale encore fragile de la Suisse à ce moment-là.
Gustave Doret (1866-1943) fut un musicien vaudois, violoniste formé à Paris, compositeur, chef d’orchestre en Suisse et à l’étranger. Il fut aussi correspondant musical et Professeur au Conservatoire de Musique de Genève.