Author: | Charles Nodier | ISBN: | 9782346047482 |
Publisher: | Collection XIX | Publication: | February 16, 2016 |
Imprint: | Collection XIX | Language: | French |
Author: | Charles Nodier |
ISBN: | 9782346047482 |
Publisher: | Collection XIX |
Publication: | February 16, 2016 |
Imprint: | Collection XIX |
Language: | French |
Travaillez, prenez de la peine ;
C’est le fonds qui manque le moins.
Il y avait une fois, à Damas, un vieillard très-riche, très-riche, qu’on appelait le Bienfaisant, parce qu’il n’usait de ses trésors que pour adoucir les maux du peuple, soulager les malades et les prisonniers, ou héberger les voyageurs ; et il réunissait tous les jours quelques-uns de ceux-ci à sa table, car il n’était pas fier, quoiqu’il fût parvenu. Les plus anciens de Damas, se souvenaient qu’il y était arrivé bien pauvre, et qu’il y avait long-temps gagné sa vie à porter des fardeaux pour les marchands ; après quoi, ses petites économies lui permettant d’entreprendre le négoce à son propre compte, on l’avait vu s’élever au plus haut degré de prospérité sans donner lieu au moindre reproche, de sorte que personne ne prenait ombrage de sa fortune, dont il ne semblait jouir que pour en faire part à tout le monde.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
Travaillez, prenez de la peine ;
C’est le fonds qui manque le moins.
Il y avait une fois, à Damas, un vieillard très-riche, très-riche, qu’on appelait le Bienfaisant, parce qu’il n’usait de ses trésors que pour adoucir les maux du peuple, soulager les malades et les prisonniers, ou héberger les voyageurs ; et il réunissait tous les jours quelques-uns de ceux-ci à sa table, car il n’était pas fier, quoiqu’il fût parvenu. Les plus anciens de Damas, se souvenaient qu’il y était arrivé bien pauvre, et qu’il y avait long-temps gagné sa vie à porter des fardeaux pour les marchands ; après quoi, ses petites économies lui permettant d’entreprendre le négoce à son propre compte, on l’avait vu s’élever au plus haut degré de prospérité sans donner lieu au moindre reproche, de sorte que personne ne prenait ombrage de sa fortune, dont il ne semblait jouir que pour en faire part à tout le monde.
Fruit d’une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.