Author: | Jean Guisnel | ISBN: | 9782234106192 |
Publisher: | Stock (réédition numérique FeniXX) | Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | Stock (réédition numérique FeniXX) | Language: | French |
Author: | Jean Guisnel |
ISBN: | 9782234106192 |
Publisher: | Stock (réédition numérique FeniXX) |
Publication: | January 1, 1999 |
Imprint: | Stock (réédition numérique FeniXX) |
Language: | French |
La Fayette, nous voilà ! Depuis la guerre d'Indépendance américaine, les relations entre les États-Unis et la France sont passées par bien des vicissitudes. En cette fin de siècle, la rivalité entre nos deux pays atteint des sommets, et les malentendus paraissent de plus en plus profonds. Les agacements mutuels, les procès d'intention, les guerres commerciales, se nourrissent d'incidents de plus en plus fréquents. Depuis la fin de la guerre froide, les nouveaux terrains d'affrontements se retrouvent dans la diplomatie, les armées, les grandes entreprises. À Washington, on peint les Français comme des alliés, sans doute, mais si inconstants et indociles, si arrogants et si imprévisibles, qu'il en devient insupportable d'envisager des initiatives communes ou des coopérations. À Paris, on fustige la morgue américaine et le caporalisme des élites politiques ou économiques d'outre-Atlantique – sur fond de naissance de l'Europe unie, de technologies de l'information omniprésentes, de compétitions farouches dans le commerce ou la culture. Sans que l'on sache comment ces deux grandes démocraties sortiront de cette crise qui les voit s'affronter sur tous les terrains, la France et les États-Unis sont devenus les pires amis du monde !
La Fayette, nous voilà ! Depuis la guerre d'Indépendance américaine, les relations entre les États-Unis et la France sont passées par bien des vicissitudes. En cette fin de siècle, la rivalité entre nos deux pays atteint des sommets, et les malentendus paraissent de plus en plus profonds. Les agacements mutuels, les procès d'intention, les guerres commerciales, se nourrissent d'incidents de plus en plus fréquents. Depuis la fin de la guerre froide, les nouveaux terrains d'affrontements se retrouvent dans la diplomatie, les armées, les grandes entreprises. À Washington, on peint les Français comme des alliés, sans doute, mais si inconstants et indociles, si arrogants et si imprévisibles, qu'il en devient insupportable d'envisager des initiatives communes ou des coopérations. À Paris, on fustige la morgue américaine et le caporalisme des élites politiques ou économiques d'outre-Atlantique – sur fond de naissance de l'Europe unie, de technologies de l'information omniprésentes, de compétitions farouches dans le commerce ou la culture. Sans que l'on sache comment ces deux grandes démocraties sortiront de cette crise qui les voit s'affronter sur tous les terrains, la France et les États-Unis sont devenus les pires amis du monde !