Author: | Arthur Conan Doyle | ISBN: | 1230002995144 |
Publisher: | Paris, France, 1893 | Publication: | December 17, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Arthur Conan Doyle |
ISBN: | 1230002995144 |
Publisher: | Paris, France, 1893 |
Publication: | December 17, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Flamme d’Argent....
Flamme d’Argent est un cheval de course qui appartient au colonel Ross. L’entraineur du cheval, John Straker, est retrouvé mort et c’est Fitzroy Simpson qui est accusé du meurtre. Sherlock Holmes et Watson se rendent dans le Wessex pour enquêter à la demande du colonel Ross.
Résumé - La boite en carton
L’inspecteur Lestrade contacte Sherlock Holmes pour l’aider à résoudre une affaire étrange. Susan Cushing, paisible habitante du district londonien de Croydon, a reçu par la poste une boîte en carton remplie de sel dans lequel se trouvent deux oreilles humaines tranchées. Susan Cushing est particulièrement choquée et ne comprend pas qui a pu lui envoyer cela et pour quelle raison
Résumé - La figure jaune
M. Grant Munro est désespéré par le comportement très étrange de sa femme. Après lui avoir demandé 100 £, elle se lève en pleine nuit pour se rendre chez des voisins nouvellement installés. Il est d’autant plus intrigué qu’il a aperçu quelques jours auparavant un visage jaune en train de l’épier par une fenêtre de la maison des nouveaux voisins. Sa femme ne voulant pas s’expliquer dans l’immédiat, Grant Munro décide de demander conseil à Sherlock Holmes. Le célèbre détective, en mal d’enquêtes intéressantes, va se rendre sur place avec son ami le docteur Watson.
Résumé - L’employé de l’agent de change
Alors que le docteur Watson attend l’arrivée d’éventuels clients dans son cabinet médical, son ami Sherlock Holmes vient lui rendre visite et lui demande de venir le suivre jusqu’à Birmingham pour une nouvelle affaire s’annonçant particulièrement intéressante. Watson n’hésite pas à fermer son cabinet pour le reste de l’après-midi pour suivre le détective.
C’est dans le train menant à Birmingham que Hall Pycroft, client de Holmes accompagnant les deux camarades dans leur aventure, explique à Watson l’étrange mésaventure qu’il vient de vivre. Le jeune homme, travaillant dans le domaine financier, avait perdu son emploi plusieurs mois auparavant, à la suite de la faillite de la banque qui l’employait. Alors que le chômage commençait à lui rendre la vie difficile, il eut l’occasion de trouver un emploi chez Mawson & William’s, un bureau de change prestigieux, prêt à lui offrir un salaire très confortable. Toutefois, le soir même où le jeune homme reçoit par courrier l’annonce de sa nouvelle fonction, un homme du nom d’Arthur Pinner, agent financier, vient lui rendre visite et lui propose un travail encore mieux rémunéré que chez Mawson & William’s. Alors que Pycroft éprouve des doutes envers ces promesses exceptionnelles, l’homme lui remet une avance de 100£, prouvant sa bonne foi. Pycroft n’hésite plus et s’engage auprès du nouveau venu… mais après plusieurs jours de travail, des éléments l’intriguent, et il décide de s’adresser au célèbre détective londonien.
Résumé - Le « Gloria-Scott »
Par un soir d’hiver, alors que Holmes et Watson se trouvent au 221B Baker Street, Sherlock Holmes décide de narrer à son ami sa toute première enquête, alors qu’il était encore étudiant à l’université. Holmes explique ainsi qu’à cette époque, il était devenu camarade avec un dénommé Victor Trevor, qui l’avait par la suite invité à passer un mois de vacances chez son père, dans le Norfolk. Alors que le séjour avait parfaitement débuté, la quiétude de la demeure s’était rapidement troublée par la venue inattendue d’un homme du nom d’Hudson, une vieille connaissance du père de Victor Trevor. Sans que Victor Trevor ni Holmes ne sachent pourquoi, le vieil homme avait alors rapidement adopté une attitude des plus étranges, de toute évidence très troublé par l’arrivée de cet inconnu…
Résumé - Le rituel des Musgrave
Sherlock Holmes ne mène pas l’enquête en temps réel mais la raconte à son fidèle ami Watson. Le rituel Musgrave se présente sous la forme d’une feuille sur laquelle on peut lire : - À qui appartenait-elle? - À celui qui est parti. - Qui doit l’avoir? - Celui qui viendra. - Quel était le mois? - Le sixième en parlant du premier. - Où était le soleil? - Au-dessus du chêne. - Où était l’ombre? - Sous l’orme. - Comment y avancer? - Au nord par dix et par dix, à l’est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l’ouest par un et par un et ainsi dessous. - Que donnerons-nous en échange? - Tout ce qui est nôtre. - Pourquoi devons-nous le donner? - À cause de la confiance.
Une fois ce texte déchiffré, Holmes comprend que cela mène à la couronne du roi Charles Ier, que le roi confia à Sir Ralph Musgrave lors de son exil pour qu’il la transmette à son successeur.
Résumé - Les propriétaires de Reigate
Sherlock Holmes ayant travaillé avec ardeur sur une enquête difficile de deux mois au cours du printemps 1887, le docteur Watson insiste auprès de son compagnon pour qu’il vienne se reposer quelques jours chez son ami le colonel Hayter, qui a une maison non loin de Reigate, dans le Surrey. À peine arrivés, le propriétaire informe les deux compagnons d’un vol commis récemment chez M. Acton, un autre résident du comté. Les objets volés, hétéroclites et sans valeur, mettent l’esprit du détective en éveil, mais Watson insiste pour que Holmes ne s’intéresse pas à cette affaire anodine. Toutefois, dès le lendemain, le majordome du colonel Hayter l’informe, paniqué, que William Kirwan, le cocher des très influents Cunningham, a été tué dans la nuit, ayant semble-t-il surpris un cambrioleur alors que celui-ci tentait de s’introduire dans la propriété de ses employeurs. L’affaire devient trop importante pour que Holmes n’essaie d’y voir plus clair.
Résumé - Un estropié
Alors que le docteur Watson passe la soirée à son domicile, Sherlock Holmes vient lui rendre visite. Le détective explique à son ami qu’il a été engagé par le commandant Murphy pour enquêter sur la mort étrange du colonel James Barclay. Ce dernier, marié à Nancy Devoy, est un homme dont l’existence semble avoir été très calme, et dont la vie de couple était considérée comme des plus parfaites par le voisinage. Toutefois, peu avant que le corps de Barclay ait été retrouvé sans vie, ses domestiques l’ont entendu en grande dispute avec son épouse. Tous les soupçons pèsent alors sur celle-ci, retrouvée sans connaissance dans la même pièce que le corps de son mari.
Résumé - Le malade à demeure
Par une froide soirée, le docteur Percy Trevelyan arrive au 221B Baker Street pour y consulter le détective Sherlock Holmes. Trevelyan est un jeune médecin généraliste, qui a pu ouvrir son cabinet de consultation dans Brook Street et payer les divers frais que cela demande grâce à un dénommé Blessington, un homme riche mais souffreteux qui, en contrepartie de son aide, a obtenu le droit de résider au même numéro que le médecin. Blessington est ainsi désigné sous le nom de « pensionnaire en traitement », ou « patient à demeure » (selon la traduction). Or, Trevelyan a remarqué que depuis quelques jours, son patient se comporte de manière bien étrange, et semble souvent dans un état d’excitation et de peur prononcé. Blessington a finalement suggéré à son médecin de se rendre au 221B Baker Street. Trevelyan propose alors à Holmes de venir à Brook Street pour s’entretenir avec son patient et peut-être comprendre l’origine de son angoisse. Sherlock Holmes, accompagné du docteur Watson, accepte volontiers cette nouvelle affaire.
Résumé - L’interprète Grec
Le docteur Watson apprenant avec surprise l’existence de Mycroft Holmes, frère de Sherlock Holmes, ce dernier propose à son ami d’aller lui rendre visite au club Diogène (Diogenes Club dans la version originale), dont Mycroft est un habitué. Arrivés au lieu en question, Mycroft explique à son frère que son voisin du dessus, M. Melas, a vécu une étrange aventure deux jours plus tôt, et pourrait être intéressé par ses talents de détective. Sherlock étant intéressé, Mycroft envoie chercher Melas pour que celui-ci en fasse le récit au détective.
Melas explique à Holmes qu’il est d’origine grecque, et exerce le métier d’interprète à Londres, où il jouit d’une certaine renommée. L’avant-veille, en soirée, Melas a reçu la visite d’un homme du nom de Latimer, qui avait besoin de ses services d’interprète pour affaires. Le traducteur, ayant accepté d’intervenir, est monté dans un fiacre en compagnie de son client, lorsque soudainement, ce dernier a sorti une matraque en prenant une attitude menaçante, expliquant à l’interprète que l’objet de sa mission serait finalement tout autre qu’annoncé. Latimer a par ailleurs remonté les vitres du fiacre, recouvertes de papier pour que son interlocuteur ne puisse connaître la destination de la voiture dans laquelle il avait pris place. L’interprète, abasourdi par ce virement de situation, n’a pas osé résister.
Arrivé à destination après presque deux heures de route, Melas a été poussé sans ménagements dans une maison, où avant d’être assis, un second homme lui a expliqué qu’il aurait à traduire quelques questions et réponses, et qu’une fois cette mission terminée, il pourrait rentrer chez lui, mais sans faire part de son aventure à qui que ce soit, sous peine de représailles. Melas a alors été emmené dans une pièce faiblement éclairée, où Latimer est revenu peu de temps après avec un homme maigre et pâle, au visage couvert de sparadraps, ne pouvant s’exprimer qu’en grec et non en anglais. Le travail de traduction a alors commencé pour Melas entre les questions en anglais des hommes menaçants et les réponses en grec de l’homme à bout de forces. Profitant du fait que ses bourreaux ne comprenaient pas un mot de grec, l’interprète a rapidement rajouté aux questions des deux hommes d’autres questions destinées au Grec, pour connaître son identité et son histoire. Son interlocuteur a ainsi pu lui expliquer qu’il s’appelait Paul Kratidès, et était venu d’Athènes trois semaines plus tôt, avant d’être retenu contre son gré dans cette maison. Ses explications ont brusquement été arrêtées par l’arrivée d’une jeune femme du nom de Sophie. La jeune femme et le Grec, se reconnaissant l’un l’autre avec une immense surprise, se sont précipités l’un vers l’autre, avant d’être vivement séparés par les deux Anglais. À la suite de ce rebondissement inattendu, Melas a été raccompagné vers Londres en fiacre par Latimer, qui l’a fait descendre avant d’être arrivé jusqu’à la ville, le traducteur devant finir sa route à pied puis en train.
Dès le lendemain, malgré la menace des deux Anglais, Melas est venu voir Mycroft Holmes pour lui exposer son étrange aventure, se confiant par ailleurs à la police.
Résumé - Le traité naval
Le docteur Watson reçoit une lettre d’un ancien camarade d’école nommé Percy Phelps, travaillant au Foreign Office sous les ordres de son oncle Lord Holdhurst. Phelps explique que sa carrière est en mauvaise posture à cause d’une grave affaire, et implore que Sherlock Holmes vienne le voir chez lui à Woking où il est alité depuis deux mois.
Le plan du bâtiment où le traité (qui se trouvait dans le bureau) a été volé.
Holmes et Watson arrivent à Woking et rencontrent Annie Harrison, la fiancée de Phelps qui est restée à son chevet pendant sa convalescence, ainsi que son frère Joseph Harrison en très bons termes avec son beau-frère. Phelps raconte aux deux nouveaux venus sa mésaventure. Le 23 mai, alors que Phelps était au bureau des Affaires étrangères comme chaque jour, son oncle lui a remis un traité naval secret passé entre l’Angleterre et l’Italie dont il devait recopier chacun des articles. Dans la soirée, Phelps était seul au bureau et s’est attelé à cette tâche laborieuse, qu’il devait terminer avant d’aller chercher Joseph Harrison à la gare. Étant fatigué, Phelps a sonné pour que M. Tangey, un huissier du rez-de-chaussée, lui apporte un café. Contrairement à d’habitude, c’est sa femme Mme Tangey qui est venue et à qui a été transmis l’ordre. Cependant, comme le café tardait à venir, Phelps est descendu lui-même dans le bureau de l’huissier qu’il a trouvé endormi tandis que l’eau du café bouillait. Phelps a réveillé l’huissier, puis une cloche a retenti, correspondant à celle du bureau de Phelps. Lorsque Phelps en a pris conscience après quelque temps, il s’est précipité dans son bureau, découvrant que le document venait d’être volé. D’après le plan des lieux, le voleur est obligatoirement venu et reparti par la porte latérale donnant sur une l’allée perpendiculaire à la rue, pendant que Phelps se trouvait dans la pièce de l’huissier (voir schéma ci-contre). En compagnie de l’huissier, Phelps est alors descendu la rue jusqu’à trouver l’agent Forbes qui a affirmé avoir vu passer d’un pas pressé Mme Tangey, la femme de l’huissier, vers qui se tournent les soupçons de Phelps. Cependant, rien n’a été trouvé par la suite au domicile des Tangey. Face à cette grave situation, Phelps a sombré dans la folie et est resté alité deux mois avant de contacter Watson. Par ailleurs, le fait que le voleur ait sonné la cloche avant de fuir reste un mystère qui semble impossible à éclaircir.
Résumé - Le problème final
Par une soirée d’avril 1891, Holmes arrive chez son vieil ami le docteur Watson visiblement mal en point, après une enquête en France. Holmes entreprend alors de faire le récit à son ami du duel qui l’opposa au professeur Moriarty, un diabolique génie du crime. Le détective a entrepris de faire disparaître l’organisation dirigée par le professeur. Après un long affrontement, Holmes réussit finalement à mettre au point un piège pour appréhender les membres de l’organisation, mais cela ne peut avoir lieu avant trois jours.
Un matin, Moriarty en personne vient voir Holmes dans son appartement de Baker Street. Les deux hommes ont une conversation où Moriarty avertit Holmes de ne plus se mettre en travers de sa route. Holmes refuse, il est ensuite attaqué plusieurs fois dans la journée. Il propose alors à Watson de l’accompagner sur le continent pour échapper au professeur. Le docteur accepte, et après une longue épopée Watson et Holmes se retrouvent en Suisse, au village de Meiringen. Holmes, toujours en compagnie de Watson, fait une petite promenade près des terrifiantes chutes du Reichenbach. Watson est alors appelé à retourner au village : une jeune femme anglaise, à l’agonie, souhaitait voir un médecin anglais à son chevet. Le docteur retourne donc au village, et apprend alors qu’on l’a trompé : il n’y a jamais eu d’Anglaise malade.
Watson retourne alors précipitamment vers les chutes et trouve une petite note de Holmes, qui lui permet d’imaginer la scène à laquelle il n’a pas assisté : Holmes et Moriarty se retrouvent au bord des chutes, le professeur permet courtoisement au détective d’écrire un dernier mot à son ami docteur, puis les deux adversaires s’affrontent et tombent enlacés dans le vide.
Le reste de la bande du professeur Moriarty est arrêtée grâce aux indications laissées par Sherlock Holmes, coup de filet qui consacre le triomphe posthume du détective.
Dans la nouvelle La Maison vide, Conan Doyle altère ultérieurement les faits établis en « ressuscitant » Holmes. Il s’avère finalement que seul Moriarty était tombé dans les chutes. Le détective avait dû simuler sa propre mort pour échapper au redoutable bras droit du professeur, le colonel Sebastian Moran.
Flamme d’Argent....
Flamme d’Argent est un cheval de course qui appartient au colonel Ross. L’entraineur du cheval, John Straker, est retrouvé mort et c’est Fitzroy Simpson qui est accusé du meurtre. Sherlock Holmes et Watson se rendent dans le Wessex pour enquêter à la demande du colonel Ross.
Résumé - La boite en carton
L’inspecteur Lestrade contacte Sherlock Holmes pour l’aider à résoudre une affaire étrange. Susan Cushing, paisible habitante du district londonien de Croydon, a reçu par la poste une boîte en carton remplie de sel dans lequel se trouvent deux oreilles humaines tranchées. Susan Cushing est particulièrement choquée et ne comprend pas qui a pu lui envoyer cela et pour quelle raison
Résumé - La figure jaune
M. Grant Munro est désespéré par le comportement très étrange de sa femme. Après lui avoir demandé 100 £, elle se lève en pleine nuit pour se rendre chez des voisins nouvellement installés. Il est d’autant plus intrigué qu’il a aperçu quelques jours auparavant un visage jaune en train de l’épier par une fenêtre de la maison des nouveaux voisins. Sa femme ne voulant pas s’expliquer dans l’immédiat, Grant Munro décide de demander conseil à Sherlock Holmes. Le célèbre détective, en mal d’enquêtes intéressantes, va se rendre sur place avec son ami le docteur Watson.
Résumé - L’employé de l’agent de change
Alors que le docteur Watson attend l’arrivée d’éventuels clients dans son cabinet médical, son ami Sherlock Holmes vient lui rendre visite et lui demande de venir le suivre jusqu’à Birmingham pour une nouvelle affaire s’annonçant particulièrement intéressante. Watson n’hésite pas à fermer son cabinet pour le reste de l’après-midi pour suivre le détective.
C’est dans le train menant à Birmingham que Hall Pycroft, client de Holmes accompagnant les deux camarades dans leur aventure, explique à Watson l’étrange mésaventure qu’il vient de vivre. Le jeune homme, travaillant dans le domaine financier, avait perdu son emploi plusieurs mois auparavant, à la suite de la faillite de la banque qui l’employait. Alors que le chômage commençait à lui rendre la vie difficile, il eut l’occasion de trouver un emploi chez Mawson & William’s, un bureau de change prestigieux, prêt à lui offrir un salaire très confortable. Toutefois, le soir même où le jeune homme reçoit par courrier l’annonce de sa nouvelle fonction, un homme du nom d’Arthur Pinner, agent financier, vient lui rendre visite et lui propose un travail encore mieux rémunéré que chez Mawson & William’s. Alors que Pycroft éprouve des doutes envers ces promesses exceptionnelles, l’homme lui remet une avance de 100£, prouvant sa bonne foi. Pycroft n’hésite plus et s’engage auprès du nouveau venu… mais après plusieurs jours de travail, des éléments l’intriguent, et il décide de s’adresser au célèbre détective londonien.
Résumé - Le « Gloria-Scott »
Par un soir d’hiver, alors que Holmes et Watson se trouvent au 221B Baker Street, Sherlock Holmes décide de narrer à son ami sa toute première enquête, alors qu’il était encore étudiant à l’université. Holmes explique ainsi qu’à cette époque, il était devenu camarade avec un dénommé Victor Trevor, qui l’avait par la suite invité à passer un mois de vacances chez son père, dans le Norfolk. Alors que le séjour avait parfaitement débuté, la quiétude de la demeure s’était rapidement troublée par la venue inattendue d’un homme du nom d’Hudson, une vieille connaissance du père de Victor Trevor. Sans que Victor Trevor ni Holmes ne sachent pourquoi, le vieil homme avait alors rapidement adopté une attitude des plus étranges, de toute évidence très troublé par l’arrivée de cet inconnu…
Résumé - Le rituel des Musgrave
Sherlock Holmes ne mène pas l’enquête en temps réel mais la raconte à son fidèle ami Watson. Le rituel Musgrave se présente sous la forme d’une feuille sur laquelle on peut lire : - À qui appartenait-elle? - À celui qui est parti. - Qui doit l’avoir? - Celui qui viendra. - Quel était le mois? - Le sixième en parlant du premier. - Où était le soleil? - Au-dessus du chêne. - Où était l’ombre? - Sous l’orme. - Comment y avancer? - Au nord par dix et par dix, à l’est par cinq et par cinq, au sud par deux et par deux, à l’ouest par un et par un et ainsi dessous. - Que donnerons-nous en échange? - Tout ce qui est nôtre. - Pourquoi devons-nous le donner? - À cause de la confiance.
Une fois ce texte déchiffré, Holmes comprend que cela mène à la couronne du roi Charles Ier, que le roi confia à Sir Ralph Musgrave lors de son exil pour qu’il la transmette à son successeur.
Résumé - Les propriétaires de Reigate
Sherlock Holmes ayant travaillé avec ardeur sur une enquête difficile de deux mois au cours du printemps 1887, le docteur Watson insiste auprès de son compagnon pour qu’il vienne se reposer quelques jours chez son ami le colonel Hayter, qui a une maison non loin de Reigate, dans le Surrey. À peine arrivés, le propriétaire informe les deux compagnons d’un vol commis récemment chez M. Acton, un autre résident du comté. Les objets volés, hétéroclites et sans valeur, mettent l’esprit du détective en éveil, mais Watson insiste pour que Holmes ne s’intéresse pas à cette affaire anodine. Toutefois, dès le lendemain, le majordome du colonel Hayter l’informe, paniqué, que William Kirwan, le cocher des très influents Cunningham, a été tué dans la nuit, ayant semble-t-il surpris un cambrioleur alors que celui-ci tentait de s’introduire dans la propriété de ses employeurs. L’affaire devient trop importante pour que Holmes n’essaie d’y voir plus clair.
Résumé - Un estropié
Alors que le docteur Watson passe la soirée à son domicile, Sherlock Holmes vient lui rendre visite. Le détective explique à son ami qu’il a été engagé par le commandant Murphy pour enquêter sur la mort étrange du colonel James Barclay. Ce dernier, marié à Nancy Devoy, est un homme dont l’existence semble avoir été très calme, et dont la vie de couple était considérée comme des plus parfaites par le voisinage. Toutefois, peu avant que le corps de Barclay ait été retrouvé sans vie, ses domestiques l’ont entendu en grande dispute avec son épouse. Tous les soupçons pèsent alors sur celle-ci, retrouvée sans connaissance dans la même pièce que le corps de son mari.
Résumé - Le malade à demeure
Par une froide soirée, le docteur Percy Trevelyan arrive au 221B Baker Street pour y consulter le détective Sherlock Holmes. Trevelyan est un jeune médecin généraliste, qui a pu ouvrir son cabinet de consultation dans Brook Street et payer les divers frais que cela demande grâce à un dénommé Blessington, un homme riche mais souffreteux qui, en contrepartie de son aide, a obtenu le droit de résider au même numéro que le médecin. Blessington est ainsi désigné sous le nom de « pensionnaire en traitement », ou « patient à demeure » (selon la traduction). Or, Trevelyan a remarqué que depuis quelques jours, son patient se comporte de manière bien étrange, et semble souvent dans un état d’excitation et de peur prononcé. Blessington a finalement suggéré à son médecin de se rendre au 221B Baker Street. Trevelyan propose alors à Holmes de venir à Brook Street pour s’entretenir avec son patient et peut-être comprendre l’origine de son angoisse. Sherlock Holmes, accompagné du docteur Watson, accepte volontiers cette nouvelle affaire.
Résumé - L’interprète Grec
Le docteur Watson apprenant avec surprise l’existence de Mycroft Holmes, frère de Sherlock Holmes, ce dernier propose à son ami d’aller lui rendre visite au club Diogène (Diogenes Club dans la version originale), dont Mycroft est un habitué. Arrivés au lieu en question, Mycroft explique à son frère que son voisin du dessus, M. Melas, a vécu une étrange aventure deux jours plus tôt, et pourrait être intéressé par ses talents de détective. Sherlock étant intéressé, Mycroft envoie chercher Melas pour que celui-ci en fasse le récit au détective.
Melas explique à Holmes qu’il est d’origine grecque, et exerce le métier d’interprète à Londres, où il jouit d’une certaine renommée. L’avant-veille, en soirée, Melas a reçu la visite d’un homme du nom de Latimer, qui avait besoin de ses services d’interprète pour affaires. Le traducteur, ayant accepté d’intervenir, est monté dans un fiacre en compagnie de son client, lorsque soudainement, ce dernier a sorti une matraque en prenant une attitude menaçante, expliquant à l’interprète que l’objet de sa mission serait finalement tout autre qu’annoncé. Latimer a par ailleurs remonté les vitres du fiacre, recouvertes de papier pour que son interlocuteur ne puisse connaître la destination de la voiture dans laquelle il avait pris place. L’interprète, abasourdi par ce virement de situation, n’a pas osé résister.
Arrivé à destination après presque deux heures de route, Melas a été poussé sans ménagements dans une maison, où avant d’être assis, un second homme lui a expliqué qu’il aurait à traduire quelques questions et réponses, et qu’une fois cette mission terminée, il pourrait rentrer chez lui, mais sans faire part de son aventure à qui que ce soit, sous peine de représailles. Melas a alors été emmené dans une pièce faiblement éclairée, où Latimer est revenu peu de temps après avec un homme maigre et pâle, au visage couvert de sparadraps, ne pouvant s’exprimer qu’en grec et non en anglais. Le travail de traduction a alors commencé pour Melas entre les questions en anglais des hommes menaçants et les réponses en grec de l’homme à bout de forces. Profitant du fait que ses bourreaux ne comprenaient pas un mot de grec, l’interprète a rapidement rajouté aux questions des deux hommes d’autres questions destinées au Grec, pour connaître son identité et son histoire. Son interlocuteur a ainsi pu lui expliquer qu’il s’appelait Paul Kratidès, et était venu d’Athènes trois semaines plus tôt, avant d’être retenu contre son gré dans cette maison. Ses explications ont brusquement été arrêtées par l’arrivée d’une jeune femme du nom de Sophie. La jeune femme et le Grec, se reconnaissant l’un l’autre avec une immense surprise, se sont précipités l’un vers l’autre, avant d’être vivement séparés par les deux Anglais. À la suite de ce rebondissement inattendu, Melas a été raccompagné vers Londres en fiacre par Latimer, qui l’a fait descendre avant d’être arrivé jusqu’à la ville, le traducteur devant finir sa route à pied puis en train.
Dès le lendemain, malgré la menace des deux Anglais, Melas est venu voir Mycroft Holmes pour lui exposer son étrange aventure, se confiant par ailleurs à la police.
Résumé - Le traité naval
Le docteur Watson reçoit une lettre d’un ancien camarade d’école nommé Percy Phelps, travaillant au Foreign Office sous les ordres de son oncle Lord Holdhurst. Phelps explique que sa carrière est en mauvaise posture à cause d’une grave affaire, et implore que Sherlock Holmes vienne le voir chez lui à Woking où il est alité depuis deux mois.
Le plan du bâtiment où le traité (qui se trouvait dans le bureau) a été volé.
Holmes et Watson arrivent à Woking et rencontrent Annie Harrison, la fiancée de Phelps qui est restée à son chevet pendant sa convalescence, ainsi que son frère Joseph Harrison en très bons termes avec son beau-frère. Phelps raconte aux deux nouveaux venus sa mésaventure. Le 23 mai, alors que Phelps était au bureau des Affaires étrangères comme chaque jour, son oncle lui a remis un traité naval secret passé entre l’Angleterre et l’Italie dont il devait recopier chacun des articles. Dans la soirée, Phelps était seul au bureau et s’est attelé à cette tâche laborieuse, qu’il devait terminer avant d’aller chercher Joseph Harrison à la gare. Étant fatigué, Phelps a sonné pour que M. Tangey, un huissier du rez-de-chaussée, lui apporte un café. Contrairement à d’habitude, c’est sa femme Mme Tangey qui est venue et à qui a été transmis l’ordre. Cependant, comme le café tardait à venir, Phelps est descendu lui-même dans le bureau de l’huissier qu’il a trouvé endormi tandis que l’eau du café bouillait. Phelps a réveillé l’huissier, puis une cloche a retenti, correspondant à celle du bureau de Phelps. Lorsque Phelps en a pris conscience après quelque temps, il s’est précipité dans son bureau, découvrant que le document venait d’être volé. D’après le plan des lieux, le voleur est obligatoirement venu et reparti par la porte latérale donnant sur une l’allée perpendiculaire à la rue, pendant que Phelps se trouvait dans la pièce de l’huissier (voir schéma ci-contre). En compagnie de l’huissier, Phelps est alors descendu la rue jusqu’à trouver l’agent Forbes qui a affirmé avoir vu passer d’un pas pressé Mme Tangey, la femme de l’huissier, vers qui se tournent les soupçons de Phelps. Cependant, rien n’a été trouvé par la suite au domicile des Tangey. Face à cette grave situation, Phelps a sombré dans la folie et est resté alité deux mois avant de contacter Watson. Par ailleurs, le fait que le voleur ait sonné la cloche avant de fuir reste un mystère qui semble impossible à éclaircir.
Résumé - Le problème final
Par une soirée d’avril 1891, Holmes arrive chez son vieil ami le docteur Watson visiblement mal en point, après une enquête en France. Holmes entreprend alors de faire le récit à son ami du duel qui l’opposa au professeur Moriarty, un diabolique génie du crime. Le détective a entrepris de faire disparaître l’organisation dirigée par le professeur. Après un long affrontement, Holmes réussit finalement à mettre au point un piège pour appréhender les membres de l’organisation, mais cela ne peut avoir lieu avant trois jours.
Un matin, Moriarty en personne vient voir Holmes dans son appartement de Baker Street. Les deux hommes ont une conversation où Moriarty avertit Holmes de ne plus se mettre en travers de sa route. Holmes refuse, il est ensuite attaqué plusieurs fois dans la journée. Il propose alors à Watson de l’accompagner sur le continent pour échapper au professeur. Le docteur accepte, et après une longue épopée Watson et Holmes se retrouvent en Suisse, au village de Meiringen. Holmes, toujours en compagnie de Watson, fait une petite promenade près des terrifiantes chutes du Reichenbach. Watson est alors appelé à retourner au village : une jeune femme anglaise, à l’agonie, souhaitait voir un médecin anglais à son chevet. Le docteur retourne donc au village, et apprend alors qu’on l’a trompé : il n’y a jamais eu d’Anglaise malade.
Watson retourne alors précipitamment vers les chutes et trouve une petite note de Holmes, qui lui permet d’imaginer la scène à laquelle il n’a pas assisté : Holmes et Moriarty se retrouvent au bord des chutes, le professeur permet courtoisement au détective d’écrire un dernier mot à son ami docteur, puis les deux adversaires s’affrontent et tombent enlacés dans le vide.
Le reste de la bande du professeur Moriarty est arrêtée grâce aux indications laissées par Sherlock Holmes, coup de filet qui consacre le triomphe posthume du détective.
Dans la nouvelle La Maison vide, Conan Doyle altère ultérieurement les faits établis en « ressuscitant » Holmes. Il s’avère finalement que seul Moriarty était tombé dans les chutes. Le détective avait dû simuler sa propre mort pour échapper au redoutable bras droit du professeur, le colonel Sebastian Moran.