Les grands orateurs de la révolution

Nonfiction, History, Revolutionary, France
Cover of the book Les grands orateurs de la révolution by François Alphonse Aulard, Myriam Fourdrain
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Author: François Alphonse Aulard ISBN: 1230002495903
Publisher: Myriam Fourdrain Publication: August 23, 2018
Imprint: Language: French
Author: François Alphonse Aulard
ISBN: 1230002495903
Publisher: Myriam Fourdrain
Publication: August 23, 2018
Imprint:
Language: French

Extrait :

"I.-LA JEUNESSE ET LE CARACTÈRE DE
VERGNIAUD
Pierre-Victurnien Vergniaud appartenait, par son père et sa mère, à
l'ancienne bourgeoisie du Limousin. «Sans posséder une grande fortune,
dit son neveu Alluaud, le père de Vergniaud jouissait d'une honnête
aisance, qu'il augmentait avec le produit de ses entreprises.» Comme
fournisseur des armées du roi, il se trouvait en relations avec l'intendant de
la province, Turgot, qui se prit d'amitié avec le petit Vergniaud et l'admit
souvent à sa table. L'enfant avait reçu dans la maison paternelle une
éducation soignée, sous la direction d'un Jésuite instruit, l'abbé Roby, ami
de la famille, homme versé dans les langues anciennes et auteur d'une
traduction limousine, en vers burlesques, de l'Enéide de Virgile. Vergniaud
entra bientôt au collège de Limoges, et il était en troisième, d'après une
tradition, quand «une fable que le jeune élève avait composée fit pressentir
au célèbre administrateur quel serait un jour son talent». Lorsqu'il eut
terminé avec succès ses cours de mathématiques et ses humanités, Turgot
lui procura une bourse au collège du Plessis, où lui-même avait fait ses
études. Ce bienfait vint d'autant plus à propos qu'à ce moment-là le père de
Vergniaud eut de grands revers de fortune. La disette de 1770 à 1771 le
ruina complètement, en l'empêchant de tenir ses engagements comme
fournisseur des vivres du régiment de cavalerie en garnison à Limoges. Il
dut vendre tout ce qu'il avait, «et ne se réserva pour toute ressource, dit
Alluaud, que quatre maisons, sur lesquelles la fortune de sa femme était
assise. La valeur de ces maisons représentait à peine le montant des dettes
qui restaient encore à payer».
Cet événement changea la destinée du jeune Vergniaud. Après avoir fait sa
philosophie au collège du Plessis, où il retrouva son compatriote Gorsas, il
dut songer à une carrière où la pauvreté ne fût pas un obstacle, et il rentra
au séminaire. Mais la vocation lui manqua, comme elle avait manqué à
Turgot lui-même.".........à suivre !

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Extrait :

"I.-LA JEUNESSE ET LE CARACTÈRE DE
VERGNIAUD
Pierre-Victurnien Vergniaud appartenait, par son père et sa mère, à
l'ancienne bourgeoisie du Limousin. «Sans posséder une grande fortune,
dit son neveu Alluaud, le père de Vergniaud jouissait d'une honnête
aisance, qu'il augmentait avec le produit de ses entreprises.» Comme
fournisseur des armées du roi, il se trouvait en relations avec l'intendant de
la province, Turgot, qui se prit d'amitié avec le petit Vergniaud et l'admit
souvent à sa table. L'enfant avait reçu dans la maison paternelle une
éducation soignée, sous la direction d'un Jésuite instruit, l'abbé Roby, ami
de la famille, homme versé dans les langues anciennes et auteur d'une
traduction limousine, en vers burlesques, de l'Enéide de Virgile. Vergniaud
entra bientôt au collège de Limoges, et il était en troisième, d'après une
tradition, quand «une fable que le jeune élève avait composée fit pressentir
au célèbre administrateur quel serait un jour son talent». Lorsqu'il eut
terminé avec succès ses cours de mathématiques et ses humanités, Turgot
lui procura une bourse au collège du Plessis, où lui-même avait fait ses
études. Ce bienfait vint d'autant plus à propos qu'à ce moment-là le père de
Vergniaud eut de grands revers de fortune. La disette de 1770 à 1771 le
ruina complètement, en l'empêchant de tenir ses engagements comme
fournisseur des vivres du régiment de cavalerie en garnison à Limoges. Il
dut vendre tout ce qu'il avait, «et ne se réserva pour toute ressource, dit
Alluaud, que quatre maisons, sur lesquelles la fortune de sa femme était
assise. La valeur de ces maisons représentait à peine le montant des dettes
qui restaient encore à payer».
Cet événement changea la destinée du jeune Vergniaud. Après avoir fait sa
philosophie au collège du Plessis, où il retrouva son compatriote Gorsas, il
dut songer à une carrière où la pauvreté ne fût pas un obstacle, et il rentra
au séminaire. Mais la vocation lui manqua, comme elle avait manqué à
Turgot lui-même.".........à suivre !

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