Author: | Soraya Belghazi | ISBN: | 9781370996629 |
Publisher: | Soraya Belghazi | Publication: | August 22, 2016 |
Imprint: | Smashwords Edition | Language: | French |
Author: | Soraya Belghazi |
ISBN: | 9781370996629 |
Publisher: | Soraya Belghazi |
Publication: | August 22, 2016 |
Imprint: | Smashwords Edition |
Language: | French |
Comment expliquer le silence et l'invisibilité des femmes pendant la révolution belge de 1830? Seule Marie Abts, qui a cousu le premier drapeau belge, semble être passée à la postérité. Cela signifie-t-il que les femmes ont été largement passives pendant les évènements? Loin de se croiser les bras, les femmes ont pris une part active à l'insurrection populaire, même si, pour la grande majorité d'entre elles, la révolution est vécue "par procuration", c'est-à-dire à travers les hommes de leur entourage.
La première partie de cet essai historique décrit la participation concrète des femmes sur le terrain pendant les journées de septembre à Bruxelles. Grâce à des articles de presse, des gravures d'époque et des témoignages de contemporains, différents aspects de la participation féminine à la révolution sont mis en lumière.
Dans la deuxième partie, l'auteure s'intéresse aux regards féminins sur la révolution. Au début du XIXe siècle, de nombreux obstacles empêchent les femmes de s'engager activement dans la sphère publique, mais des moyens détournés existent pour faire entendre leurs voix et tenter d'influencer le cours des évènements. Les témoignages écrits de quatre femmes - Eulalie, Cécile, Justine et Angélique - nous permettent de mieux comprendre leurs préoccupations ainsi que l'impact de la révolution sur la vie quotidienne des familles.
Cette première tentative d'analyse des journées révolutionnaires de 1830 à travers une perspective de genre nous amène à considérer cet évènement fondateur de l'histoire belge sous un angle jusque-là négligé par les historiens.
Comment expliquer le silence et l'invisibilité des femmes pendant la révolution belge de 1830? Seule Marie Abts, qui a cousu le premier drapeau belge, semble être passée à la postérité. Cela signifie-t-il que les femmes ont été largement passives pendant les évènements? Loin de se croiser les bras, les femmes ont pris une part active à l'insurrection populaire, même si, pour la grande majorité d'entre elles, la révolution est vécue "par procuration", c'est-à-dire à travers les hommes de leur entourage.
La première partie de cet essai historique décrit la participation concrète des femmes sur le terrain pendant les journées de septembre à Bruxelles. Grâce à des articles de presse, des gravures d'époque et des témoignages de contemporains, différents aspects de la participation féminine à la révolution sont mis en lumière.
Dans la deuxième partie, l'auteure s'intéresse aux regards féminins sur la révolution. Au début du XIXe siècle, de nombreux obstacles empêchent les femmes de s'engager activement dans la sphère publique, mais des moyens détournés existent pour faire entendre leurs voix et tenter d'influencer le cours des évènements. Les témoignages écrits de quatre femmes - Eulalie, Cécile, Justine et Angélique - nous permettent de mieux comprendre leurs préoccupations ainsi que l'impact de la révolution sur la vie quotidienne des familles.
Cette première tentative d'analyse des journées révolutionnaires de 1830 à travers une perspective de genre nous amène à considérer cet évènement fondateur de l'histoire belge sous un angle jusque-là négligé par les historiens.