Author: | Christophe | ISBN: | 1230001717686 |
Publisher: | Colin | Publication: | June 13, 2017 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Christophe |
ISBN: | 1230001717686 |
Publisher: | Colin |
Publication: | June 13, 2017 |
Imprint: | |
Language: | French |
La fin et troisième partie de l’histoire naturelle, véridique et compilatoire du sapeur qui portait la hache et le tablier à la fin du Second Empire, dans laquelle on voit Camember effectuer, bien involontairement, aditions, soustractions et prendre des leçons d’orthographe, comprendre le peintre Raphaël et même composer son air favori ou pousser la balançoire. S’il devient maman et même héros cela ne l’empêchera pas d’épouser mam’selle Victoire, ce soleil resplendissant de toutes les vertus domestiques. – Si l’auteur a choisi cette époque, ce n’est pas qu’il y ait été poussé par des considérations politiques; c’est simplement afin d’avoir l’occasion et le prétexte d’orner l’occiput de son héros d’un de ces triomphants bonnets à poil, dernier écho de ceux qui furent les panaches blancs de la Grande Armée. – On admirera combien il a fallu de génie à l’auteur pour faire du neuf avec du vieux. Georges Colomb, dit Christophe, est l’auteur, en outre du Sapeur Camember, de La Famille Fenouillard et du Savant Cosinus. Précurseur de la BD, ses œuvres paraissent d’abord en feuilleton dans Le Petit Français puis en album aux éditions Colin qui leur donneront leur forme définitive. «Certes, il n’y a pas encore de phylactère (ou de bulle) et les textes sont encore volumineux, très écrits et truffés d’allusions érudites. Mais le dessin est vif, les types satiriques bien croqués, le comique des contrepoints entre l’image et le texte efficace et le découpage des vignettes et des planches plein d’audace. Indispensable maillon entre Töpffer – qu’il admirait – et Hergé, pour la clarté du trait et les situations cocasses, mais aussi Fred ou Gotlib pour son goût du second degré».
La fin et troisième partie de l’histoire naturelle, véridique et compilatoire du sapeur qui portait la hache et le tablier à la fin du Second Empire, dans laquelle on voit Camember effectuer, bien involontairement, aditions, soustractions et prendre des leçons d’orthographe, comprendre le peintre Raphaël et même composer son air favori ou pousser la balançoire. S’il devient maman et même héros cela ne l’empêchera pas d’épouser mam’selle Victoire, ce soleil resplendissant de toutes les vertus domestiques. – Si l’auteur a choisi cette époque, ce n’est pas qu’il y ait été poussé par des considérations politiques; c’est simplement afin d’avoir l’occasion et le prétexte d’orner l’occiput de son héros d’un de ces triomphants bonnets à poil, dernier écho de ceux qui furent les panaches blancs de la Grande Armée. – On admirera combien il a fallu de génie à l’auteur pour faire du neuf avec du vieux. Georges Colomb, dit Christophe, est l’auteur, en outre du Sapeur Camember, de La Famille Fenouillard et du Savant Cosinus. Précurseur de la BD, ses œuvres paraissent d’abord en feuilleton dans Le Petit Français puis en album aux éditions Colin qui leur donneront leur forme définitive. «Certes, il n’y a pas encore de phylactère (ou de bulle) et les textes sont encore volumineux, très écrits et truffés d’allusions érudites. Mais le dessin est vif, les types satiriques bien croqués, le comique des contrepoints entre l’image et le texte efficace et le découpage des vignettes et des planches plein d’audace. Indispensable maillon entre Töpffer – qu’il admirait – et Hergé, pour la clarté du trait et les situations cocasses, mais aussi Fred ou Gotlib pour son goût du second degré».