Author: | Marthe Berthin, Jean Geoffroy | ISBN: | 1230002418148 |
Publisher: | Paris : J. Hetzel, 1886 | Publication: | July 9, 2018 |
Imprint: | Language: | French |
Author: | Marthe Berthin, Jean Geoffroy |
ISBN: | 1230002418148 |
Publisher: | Paris : J. Hetzel, 1886 |
Publication: | July 9, 2018 |
Imprint: | |
Language: | French |
Extrait: FORÊT VIERGE
« Mais tu n’as pas le sens commun, ma pauvre Nita, la mer ne peut pas monter comme ça aux Robinsons les épaves jusque dans l’arbre ; il faut que les Robinsons se donnent la peine d’aller les chercher.
— Ce n’est pas moi qui irai !
— Pourquoi ?
— J’ai peur des tigres !
— Mais puisque je les guette d’ici, avec mon fusil, je te défendrai ! D’abord, tu sais, des Robinsons, ça ne doit avoir peur de rien ! »
Un grand mur couvert de mousse et de lierre sépare deux jardins ; d’un côté de ce mur, et dans l’un des jardins, trois enfants, le nez en l’air, la mine stupéfaite, écoutent ce dialogue aérien, qui semble descendre d’un gros arbre du jardin voisin dont les branches empiètent sur leur jardin à eux.
De l’autre côté, dans le second jardin, on ne voit rien... Rien qu’un gros arbre, un marronnier rose, dont les branches serrées et touffues s’étendent, comme nous l’avons dit, par-dessus le mur de séparation jusqu’au milieu du jardin voisin, où se trouvent, immobiles et retenant leur souffle, les trois enfants arrêtés tout à coup dans leur promenade par ces voix mystérieuses.
Ils écoutent encore, mais les voix se taisent ; on entend seulement un bruit léger, le bruit que ferait un oiseau frôlant les branches, puis rien.
Nita, la Robinsonne, a pris son parti en brave ; elle est descendue dans le jardin auquel appartient le grand marronnier rose.
L’autre Robinson fait le guet, sans doute.
Les voisins se regardent.
« C’est drôle, murmure le plus petit, aussi bas que possible, en désignant le marronnier, les voix avaient l’air de venir de là-haut.
— Naturellement ! dit l’aîné, ils sont perchés dans l’arbre.
— Mais il y a donc des enfants maintenant chez le Vieux Sauvage ?...
— Chut !... »
Et, d’un geste énergique, le premier impose silence aux autres. Il a entendu quelque chose comme le craquement d’une batterie de fusil.
LES DEUX COTÉS DU MUR
CHAPITRE PREMIER - FORÊT VIERGE
CHAPITRE II - VILLEROSE
CHAPITRE III - CHEZ LE VIEUX SAUVAGE !
CHAPITRE IV - VISITE OFFICIELLE
CHAPITRE V - DANS LE PETIT BOIS.
CHAPITRE VI - UNE PANIQUE.
CHAPITRE VII - ENTREVUE ORAGEUSE ET ENTREVUE JOYEUSE
CHAPITRE VIII - SÉPARATION
CHAPITRE IX - DANS LA NUIT
X - CE QU’ON FERA D’EUX !
XI - TOUT EST PERDU !..
XII - TOUT EST SAUVÉ !...
Extrait: FORÊT VIERGE
« Mais tu n’as pas le sens commun, ma pauvre Nita, la mer ne peut pas monter comme ça aux Robinsons les épaves jusque dans l’arbre ; il faut que les Robinsons se donnent la peine d’aller les chercher.
— Ce n’est pas moi qui irai !
— Pourquoi ?
— J’ai peur des tigres !
— Mais puisque je les guette d’ici, avec mon fusil, je te défendrai ! D’abord, tu sais, des Robinsons, ça ne doit avoir peur de rien ! »
Un grand mur couvert de mousse et de lierre sépare deux jardins ; d’un côté de ce mur, et dans l’un des jardins, trois enfants, le nez en l’air, la mine stupéfaite, écoutent ce dialogue aérien, qui semble descendre d’un gros arbre du jardin voisin dont les branches empiètent sur leur jardin à eux.
De l’autre côté, dans le second jardin, on ne voit rien... Rien qu’un gros arbre, un marronnier rose, dont les branches serrées et touffues s’étendent, comme nous l’avons dit, par-dessus le mur de séparation jusqu’au milieu du jardin voisin, où se trouvent, immobiles et retenant leur souffle, les trois enfants arrêtés tout à coup dans leur promenade par ces voix mystérieuses.
Ils écoutent encore, mais les voix se taisent ; on entend seulement un bruit léger, le bruit que ferait un oiseau frôlant les branches, puis rien.
Nita, la Robinsonne, a pris son parti en brave ; elle est descendue dans le jardin auquel appartient le grand marronnier rose.
L’autre Robinson fait le guet, sans doute.
Les voisins se regardent.
« C’est drôle, murmure le plus petit, aussi bas que possible, en désignant le marronnier, les voix avaient l’air de venir de là-haut.
— Naturellement ! dit l’aîné, ils sont perchés dans l’arbre.
— Mais il y a donc des enfants maintenant chez le Vieux Sauvage ?...
— Chut !... »
Et, d’un geste énergique, le premier impose silence aux autres. Il a entendu quelque chose comme le craquement d’une batterie de fusil.
LES DEUX COTÉS DU MUR
CHAPITRE PREMIER - FORÊT VIERGE
CHAPITRE II - VILLEROSE
CHAPITRE III - CHEZ LE VIEUX SAUVAGE !
CHAPITRE IV - VISITE OFFICIELLE
CHAPITRE V - DANS LE PETIT BOIS.
CHAPITRE VI - UNE PANIQUE.
CHAPITRE VII - ENTREVUE ORAGEUSE ET ENTREVUE JOYEUSE
CHAPITRE VIII - SÉPARATION
CHAPITRE IX - DANS LA NUIT
X - CE QU’ON FERA D’EUX !
XI - TOUT EST PERDU !..
XII - TOUT EST SAUVÉ !...