Author: | Franck Mirmont, Collectif | ISBN: | 9782915243833 |
Publisher: | Nimrod | Publication: | January 23, 2017 |
Imprint: | Nimrod | Language: | French |
Author: | Franck Mirmont, Collectif |
ISBN: | 9782915243833 |
Publisher: | Nimrod |
Publication: | January 23, 2017 |
Imprint: | Nimrod |
Language: | French |
** Six hommes, six destins sacrifiés dans l'engrenage de la guerre...**
En août 1944, à la libération de Paris, Jean-Louis Rondy s’engage dans la 2e DB. Quelques jours plus tard, Jean Guêtre débarque en Provence en qualité de troupe de choc. Pierre Latanne, lui, se rappelle encore l’arrestation de son père par la Gestapo un an plus tôt et se réjouit à l’idée que ce dernier ait réussi à s’évader, même si depuis il doit vivre caché.
À la même époque, Heinrich Bauer poursuit ses études en Allemagne, dans une Napola – une université d’élite réservée aux futurs cadres du parti nazi.
Quant à Bernard Ledogar et à Jean Carpentier, ils vivent une enfance itinérante, au gré des aléas de la guerre.
Qui pourrait imaginer le chemin que ces hommes ont déjà parcouru ? Et qui pourrait imaginer les circonstances qui, près de dix ans plus tard, les amèneront à combattre ensemble contre le Viêt-minh ?
Jean-Louis Rondy sert alors comme médecin au 1er BEP, Pierre Latanne comme jeune officier au 5e BPVN. Heinrich Bauer est devenu sergent au 2e BEP, Bernard Ledogar parachutiste au 6e BPC et Jean Carpentier second maître navigant au sein de la flottille 28F de l’aéronavale. Ils ont tous été projetés dans la fournaise de Diên Biên Phu, à l’exception de Jean Guêtre, qui sert dans les commandos Nord Vietnam et opère dans le delta tonkinois, où la situation se détériore également de jour en jour.
À travers le récit des tragédies individuelles, l'auteur peint le portrait saisissant de la France en guerre des années 40 et 50.
EXTRAIT
Mais plus encore que Diên Biên Phu, une bataille qui, aussi sanglante et sauvage fût-elle, laissa encore la place à l’héroïsme et au panache, ce furent surtout les camps de prisonniers viêt-minh qui marquèrent les survivants pour le restant de leurs jours. Si de nombreux ouvrages évoquent cette bataille à travers le parcours personnel d’un homme et de son unité, ou de manière plus impersonnelle à travers les mouvements de telle division contre tel bataillon, et si quelques ouvrages soulignent le calvaire des prisonniers du Viêt-minh, il nous semblait important d’apporter au lecteur une vision plus humaine et plus complète de ce que fut réellement le cheminement de ceux qui furent déployés à Diên Biên Phu et qui, bien plus tard, et en nombre bien moins important, en revinrent – un cheminement plus ou moins brutal de la jeunesse vers la guerre, puis de la guerre vers l’horreur et l’abjection la plus totale.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Au fil des pages, les profils s'affinent, les caractères s'affirment. Sont racontés les valeurs, événements, rencontres initiatiques, injonctions ou malédictions familiales qui vont pousser ces tous jeunes gens, -valet de ferme, orphelin de guerre, enfant mal aimé, apprenti exploité ou fils de bonne famille-, dans un conflit du bout du monde. - Sabine Syfuss-Arnaud, Challenges**
Ce sont 576 pages de récits de combats, d’espoirs et de désillusions, à travers les épreuves dont on a entendu parler mais qui ici sont décrites dans le détail du vécu, avec cette sensation d’étouffement progressif, d’impuissance devant les ordres et les contre-ordres, d’incompréhension devant la logique de la manœuvre qui n’empêche jamais une loyauté sans faille aux ordres reçus. - Pierre Bayle, Pensées sur la planète
LES AUTEURS
Franck Mirmont, Heinrich Bauer, Jean Carpentier, Jean Guêtre, Pierre Latanne, Bernard Ledogar et Jean-Louis Rondy.
** Six hommes, six destins sacrifiés dans l'engrenage de la guerre...**
En août 1944, à la libération de Paris, Jean-Louis Rondy s’engage dans la 2e DB. Quelques jours plus tard, Jean Guêtre débarque en Provence en qualité de troupe de choc. Pierre Latanne, lui, se rappelle encore l’arrestation de son père par la Gestapo un an plus tôt et se réjouit à l’idée que ce dernier ait réussi à s’évader, même si depuis il doit vivre caché.
À la même époque, Heinrich Bauer poursuit ses études en Allemagne, dans une Napola – une université d’élite réservée aux futurs cadres du parti nazi.
Quant à Bernard Ledogar et à Jean Carpentier, ils vivent une enfance itinérante, au gré des aléas de la guerre.
Qui pourrait imaginer le chemin que ces hommes ont déjà parcouru ? Et qui pourrait imaginer les circonstances qui, près de dix ans plus tard, les amèneront à combattre ensemble contre le Viêt-minh ?
Jean-Louis Rondy sert alors comme médecin au 1er BEP, Pierre Latanne comme jeune officier au 5e BPVN. Heinrich Bauer est devenu sergent au 2e BEP, Bernard Ledogar parachutiste au 6e BPC et Jean Carpentier second maître navigant au sein de la flottille 28F de l’aéronavale. Ils ont tous été projetés dans la fournaise de Diên Biên Phu, à l’exception de Jean Guêtre, qui sert dans les commandos Nord Vietnam et opère dans le delta tonkinois, où la situation se détériore également de jour en jour.
À travers le récit des tragédies individuelles, l'auteur peint le portrait saisissant de la France en guerre des années 40 et 50.
EXTRAIT
Mais plus encore que Diên Biên Phu, une bataille qui, aussi sanglante et sauvage fût-elle, laissa encore la place à l’héroïsme et au panache, ce furent surtout les camps de prisonniers viêt-minh qui marquèrent les survivants pour le restant de leurs jours. Si de nombreux ouvrages évoquent cette bataille à travers le parcours personnel d’un homme et de son unité, ou de manière plus impersonnelle à travers les mouvements de telle division contre tel bataillon, et si quelques ouvrages soulignent le calvaire des prisonniers du Viêt-minh, il nous semblait important d’apporter au lecteur une vision plus humaine et plus complète de ce que fut réellement le cheminement de ceux qui furent déployés à Diên Biên Phu et qui, bien plus tard, et en nombre bien moins important, en revinrent – un cheminement plus ou moins brutal de la jeunesse vers la guerre, puis de la guerre vers l’horreur et l’abjection la plus totale.
CE QU'EN PENSE LA CRITIQUE
Au fil des pages, les profils s'affinent, les caractères s'affirment. Sont racontés les valeurs, événements, rencontres initiatiques, injonctions ou malédictions familiales qui vont pousser ces tous jeunes gens, -valet de ferme, orphelin de guerre, enfant mal aimé, apprenti exploité ou fils de bonne famille-, dans un conflit du bout du monde. - Sabine Syfuss-Arnaud, Challenges**
Ce sont 576 pages de récits de combats, d’espoirs et de désillusions, à travers les épreuves dont on a entendu parler mais qui ici sont décrites dans le détail du vécu, avec cette sensation d’étouffement progressif, d’impuissance devant les ordres et les contre-ordres, d’incompréhension devant la logique de la manœuvre qui n’empêche jamais une loyauté sans faille aux ordres reçus. - Pierre Bayle, Pensées sur la planète
LES AUTEURS
Franck Mirmont, Heinrich Bauer, Jean Carpentier, Jean Guêtre, Pierre Latanne, Bernard Ledogar et Jean-Louis Rondy.